Un bateau transportant des touristes a chaviré dans l’Etat méridional du Kerala, en Inde, dimanche 7 mai. Les autorités ont indiqué que l’accident avait fait au moins 20 morts, selon le quotidien Times of India ainsi que l’agence de presse PTI. Le quotidien Indian Express en dénombre 18. L’incident s’est produit à Tanur, une ville côtière du district de Malappuram. Les opérations de secours sont en cours.
« Attristé par la perte de vies humaines à la suite de l’accident de bateau à Malappuram, au Kerala. (Toutes mes) condoléances aux familles endeuillées », a tweeté le Premier ministre Narendra Modi, promettant une indemnisation au plus proche parent de chaque victime.
4 personnes à l’hôpital
La plupart des victimes sont des enfants, en vacances scolaires, a déclaré V. Abdurahiman, ministre des Sports de l’Etat du Kerala qui coordonne les efforts de sauvetage. Plus de 30 personnes étaient sur le bateau lorsque l’incident s’est produit. Quatre personnes, dans un état critique, ont été transportées vers l’hôpital, a précisé V. Abdurahiman à l’agence PTI.
Des survivants ont témoigné auprès de la presse locale, observant que de nombreux passagers ne portaient pas de gilets de sauvetage. La raison du chavirement du bateau reste pour l’heure inconnue.
Le bilan de l’effondrement du plancher d’un temple hindou en Inde s’est alourdi à 36 morts vendredi après la découverte par les sauveteurs du corps sans vie de la dernière personne encore recherchée, a indiqué la police à l’AFP.
Des dizaines de fidèles sont tombés jeudi dans un bâoli, un puits bordé d’escaliers servant aux rituels religieux, quand le plancher du temple, qui le recouvrait, a cédé sous leur poids.
L’accident s’est produit dans la ville d’Indore, dans l’Etat du Madhya Pradesh (centre).
« Dix-sept personnes ont été secourues hier (jeudi). Trente-six corps ont été retrouvés », a déclaré à l’AFP Manish Kapooria, officier de police.
Des femmes, des enfants et un bébé de 18 mois se trouvaient sur le plancher du temple grillagé qui s’est déformé avant de céder, les précipitant au fond du puits de 7,5 mètres de profondeur, a rapporté le journal Times of India.
Le Premier ministre Narendra Modi a déclaré jeudi avoir été « extrêmement peiné » par le drame.
Ouverture d’une enquête
« Le gouvernement mène des opérations de sauvetage et de secours à un rythme soutenu », a-t-il ajouté. « Mes prières vont à toutes les personnes affectées et à leurs familles ».
Les proches des victimes percevront 200.000 roupies (2.230 euros) d’indemnités, a déclaré le bureau de M. Modi.
Une enquête a été ouverte sur cet accident, a confirmé à la presse Narottam Mishra, ministre de l’Intérieur de l’Etat du Madhya Pradesh.
Un responsable de la police, Manish Kapooriya a déclaré à l’AFP que les opérations de sauvetage se poursuivaient tandis que les rescapés avaient été transportés à l’hôpital.
Des images télévisées ont montré des secouristes qui installaient des cordes et des échelles pour atteindre les personnes piégées dans le puits.
Accidents fréquents
Les temples de toute l’Inde débordaient de fidèles à l’occasion de la fête de Ram Navami, célébrant l’anniversaire de la divinité hindoue Rama.
En Inde, les accidents mortels sont fréquents sur des lieux de culte lors de fêtes religieuses.
En 2016, au moins 112 personnes sont mortes dans l’explosion d’un entrepôt de feux d’artifice qui a provoqué un énorme incendie près d’un temple hindou dans l’Etat du Kerala.
Trois ans plus tôt, 115 fidèles hindous sont morts à la suite d’un mouvement de foule sur un pont près d’un temple de l’Etat du Madhya Pradesh.
La bousculade s’était produite à la suite d’une rumeur annonçant l’effondrement du pont, tandis que 400.000 personnes s’étaient rassemblées dans la zone.
En 2008, une bousculade avait fait 224 morts et plus de 400 blessés parmi les pèlerins d’un temple situé au sommet d’une colline dans la ville de Jodhpur, au Rajasthan, dans le nord de l’Inde.
Jeune Indien, Athar Rasheed souffrait d’un début de calvitie. Ce cadre de direction d’une chaîne de télévision a opté pour une greffe capillaire dans l’espoir de gagner en séduction et de se marier, mais cette intervention, en principe sûre, lui a coûté la vie.
A mesure que leurs revenus disponibles augmentent, les Indiens portent une attention accrue à leur physique et font de plus en plus le choix de la greffe capillaire, lorsqu’ils ont une calvitie.
Mais le secteur de la chirurgie plastique étant peu et mal réglementé en Inde, certains s’improvisent chirurgiens après seulement des ateliers en ligne, avec des conséquences désastreuses voire létales.
Athar Rasheed avait la charge de sa famille.
Il aspirait à se marier, à acheter une maison, à marier ses deux soeurs pour les mettre à l’abri du besoin.
Mais ce trentenaire a été emporté par une septicémie à la suite d’une greffe capillaire réalisée dans une clinique louche de Delhi l’an dernier, raconte à l’AFP Asiya Begum, sa mère inconsolable.
Le calvaire d’un fils
« La fin de mon fils a été très douloureuse. Ses reins ont d’abord cessé de fonctionner, puis ce fut le tour de tous les autres organes », explique cette femme de 62 ans.
Munie de photographies du visage enflé du jeune homme et des éruptions cutanées noires qui ont recouvert son corps au cours des dernières heures de son calvaire, sa famille a décidé de porter plainte.
Quatre personnes, dont deux hommes qui ont pratiqué sa greffe, ont été arrêtées et attendent leur procès.
« Je pense à mon fils tous les jours et je meurs à petit feu », confie-t-elle, en larmes, dans la pièce qui constitue désormais son appartement de location, dans un quartier délabré de la capitale. « Je ne veux pas qu’une autre mère perde son enfant à cause de pratiques frauduleuses ».
La greffe consiste à prélever des follicules dans une zone dense en cheveux, à l’arrière de la tête par exemple, puis à les implanter sur la zone glabre.
Selon les spécialistes, les modes de vie de plus en plus sédentaires, le tabagisme, une mauvaise alimentation et le stress peuvent entraîner une perte de cheveux précoce.
Le docteur Mayank Singh pratique jusqu’à 15 interventions chirurgicales par mois dans sa clinique haut de gamme située dans un quartier chic de New Delhi.
« Les gens pensent qu’il s’agit d’une procédure mineure, alors que la durée de l’opération est assez longue, de l’ordre de six à huit heures », rappelle le médecin.
« Elle implique une importante anesthésie locale qui doit être administrée à un certain rythme. Si l’on n’a pas la connaissance de ce que nous devons faire, la procédure peut se révéler dangereuse », insiste-t-il.
La plupart de ses patients, âgés de 25 à 35 ans, misent sur leur physique, préoccupés par leur ascension et leur apparence sociales.
L’intervention coûte quelque 350.000 roupies (4.168 euros), une somme considérable dans un pays où le salaire mensuel moyen tourne autour de 200 euros.
Pratiques criminelles
Alors, les plus désargentés osent des cliniques aux prix plus modiques mais où les intervenants n’ont aucune formation.
Le docteur Singh, également secrétaire d’une Association de chirurgiens spécialistes des affections capillaires, fustige ces charlatans qui portent atteinte à la santé des patients et à la crédibilité de son secteur.
Alarmée par leur prolifération, la Commission médicale nationale indienne a émis un avertissement en septembre, en rappelant que seuls les médecins dûment diplômés sont habilités à de telles interventions.
« Suivre des ateliers sur YouTube ou des plateformes similaires ne constitue pas une formation adéquate pour se livrer à des procédures de (chirurgie) esthétique, comme la greffe capillaire », avertit cette commission.
Lakshmi Narayanan, complexé par sa calvitie, s’est privé d’activités sociales pendant des années.
« La perte de mes cheveux a commencé alors que j’avais tout juste 18 ans. J’évitais d’apparaître sur les photos et même de me regarder dans le miroir », confie-t-il à l’AFP.
Le jeune homme, 29 ans, a eu recours au docteur Singh. Sa vie a changé. « Je peux côtoyer les autres en toute confiance désormais et chercher une partenaire de vie
L’Inde, pays de 1,4 milliard d’habitants, devrait connaître, ces prochaines décennies, une explosion de sa population urbaine avec des mégapoles déjà surpeuplées et en manque d’infrastructures essentielles, où les conditions de vie risquent de se détériorer encore davantage en raison du changement climatique.
La population de Bombay, l’une des plus grandes villes de l’Inde, a augmenté de 8 millions d’habitants ces trente dernières années, soit l’équivalent de New York. La mégapole abrite aujourd’hui 20 millions d’habitants et devrait en compter sept millions de plus d’ici 2035.
À l’instar d’autres mégapoles indiennes, le parc de logements, les réseaux routiers et les transports, la gestion de l’approvisionnement en eau et celle des déchets ne se sont pas suffisamment développés pour répondre aux véritables besoins.
Ainsi, 40 % environ de la population vit dans des bidonvilles. Surpeuplées, constituées de baraquements de fortune, ces zones de misère sont pour la plupart dépourvues d’eau courante, d’électricité et de sanitaires, dont jouissent les quartiers les plus riches de l’Inde qui, par endroit, les jouxtent.
Les banlieusards passent plusieurs heures dans les transports pour se rendre au travail à Bombay. Accrochés aux portes des trains bondés, à bord de bus pleins à craquer, de voitures ou à moto pour les plus aisés, la circulation est une épreuve de tous les instants sur de mauvaises routes embouteillées.
« Une fourmilière »
Mohammed Sartaj Khan, originaire d’un village de l’Etat de l’Uttar Pradesh (nord), est arrivé à l’âge de 16 ou 17 ans à Bombay et s’est installé dans le plus grand bidonville, Dharavi, filmé dans « Slumdog Millionaire », où s’entassent un million d’habitants.
« En arrivant ici, les gens m’ont fait l’effet de fourmis (…) comme dans une fourmilière, personne ne se soucie des autres », fait-il remarquer.
Il se souvient d’une « enfance merveilleuse passée au village » où « règne une atmosphère paisible, tout le contraire du chaos d’ici ».
Et d’ajouter : »la population n’a pas d’argent ».
Agé de 35 ans aujourd’hui, il vit toujours à Dharavi et travaille dans une tannerie.
A ses débuts, il gagnait 6.000 roupies (70 euros) par mois, mais aujourd’hui, devenu technicien, son salaire est quatre fois plus élevé. Il en destine l’essentiel à sa femme et à ses enfants qui vivent au village, regrettant d’y retourner si rarement, faute de moyens.
Eaux usées non traitées
La population mondiale atteindra huit milliards d’habitants ce mois-ci. L’ONU prévoit que celle de l’Inde s’élèvera à 1,7 milliard à partir des années 2060, avant de diminuer à 1,5 milliard en 2100.
Le nombre de citadins augmentera de 270 millions d’ici 2040, mais plus de la moitié des Indiens vivront encore en zone rurale, selon l’Agence internationale de l’énergie.
Le développement urbain entraînera une augmentation de la production d’électricité, des matériaux de sidérurgie et de construction, provoquant en conséquence davantage d’émissions de carbone.
Selon un rapport du gouvernement indien datant de 2021, environ 70 % des milliards de litres d’eaux usées produites chaque jour dans les villes ne sont pas traités.
Bangalore, qui connaît certains des pires embouteillages de l’Inde, a subi en septembre de graves inondations, imputées au développement d’immeubles du pôle technologique, sans plan d’urbanisme.
De nombreuses villes sont victimes d’inondations, y compris Madras qui a également été frappée de sécheresse à l’été 2019. Ce genre de crise est imputé à l’insuffisance des pluies et à l’expansion urbaine sur des zones humides de l’écosystème.
« Lorsque la croissance n’est pas planifiée, de nombreuses villes connaissent des inondations », déclare à l’AFP le professeur Sayeed Unisa de l’Institut international des sciences de la population à Bombay.
Planification urgente
Des millions de citadins indiens ne bénéficient pas de l’eau courante et dépendent de livraisons par camion ou par train.
Partout, y compris à Delhi, la population fore des puits, de plus en plus profonds, à mesure que le niveau des nappes phréatiques baisse.
Selon les scientifiques, il est probable que le réchauffement climatique rende les cyclones plus intenses et plus fréquents, les moussons plus irrégulières et puissantes, et provoque davantage d’épisodes de sécheresse.
Bombay et Calcutta sont particulièrement exposées, et menacées aussi par la montée du niveau de la mer.
Les étés indiens sont de plus en plus torrides, notamment dans les zones urbaines bétonnées qui retiennent la chaleur. Cette année, l’Inde a connu le mois de mars le plus chaud.
La surpopulation urbaine fait davantage courir le risque de voir se propager à grande échelle les virus comme le Covid.
Selon Poonam Muttreja, de la Fondation indienne pour la population, il faudrait que l’Inde investisse dans l’économie rurale pour endiguer l’exode vers les villes et encourage la population à opter pour des centres urbains plus petits.
« Les pauvres, en particulier les migrants, dans les grandes villes, sont les plus vulnérables » aux catastrophes naturelles, rappelle M. Muttreja.
« L’Inde doit opérer un changement de paradigme. Et au lieu de se plaindre, nous devons commencer à agir. Il n’est pas encore trop tard pour lancer la planification »
Les câbles du pont suspendu ont lâché. Photo : Reuters
Au moins 60 personnes sont mortes dimanche soir en Inde quand un pont suspendu enjambant une rivière s’est effondré dans l’État du Gujarat, a indiqué un membre du gouvernement local.
Soixante personnes sont mortes. Plus de 82 ont été secourues, a déclaré ce responsable, Brijesh Merja, à l’Agence France-Presse.
Le pont sur la rivière Machchhu, situé à Morbi, à environ 200 kilomètres à l’ouest d’Ahmedabad, la principale ville du Gujarat, datait de l’époque coloniale britannique et venait de rouvrir au public après des mois de travaux.
Les autorités ont estimé que 500 personnes, y compris des femmes et des enfants, se trouvaient sur le pont et aux alentours lorsque les câbles qui le soutenaient ont cédé.
Selon des responsables locaux cités par des médias, les personnes qui se trouvaient sur le pont se livraient à des rituels dans le cadre d’un festival religieux.
Plus de 100 personnes étaient toujours recherchées, selon des médias locaux qui ont montré des vidéos de gens se rattrapant à des débris de la structure du pont dans l’obscurité.
Une opération de sauvetage a été lancée, impliquant des plongeurs.
Le premier ministre Narendra Modi, qui se trouvait au Gujarat, dont il est originaire, a demandé la mobilisation urgente d’équipes de secours et la mise à disposition d’aides pour toutes les victimes, a tweeté son cabinet.
Des infrastructures mal entretenues
Les accidents sur des infrastructures anciennes et mal entretenues sont fréquents en Inde, notamment sur des ponts.
En 2016, la rupture d’une passerelle au-dessus d’une rue animée dans la ville de Kolkata avait causé la mort d’au moins 26 personnes.
En 2011, au moins 32 personnes avaient perdu la vie dans l’effondrement d’un pont sur lequel se trouvaient une foule de participants d’un festival dans le nord-est de l’Inde, à environ 30 kilomètres de la ville de Darjeeling.
Moins d’une semaine après, environ 30 personnes trouvaient la mort dans la rupture d’une passerelle franchissant une rivière dans l’État de l’Arunachal Pradesh.
En 2006, quelque 34 personnes avaient été tuées au moment de l’effondrement d’un pont vieux de 150 ans sur un train de passagers dans une gare de l’Etat du Bihar.
Le jeune kick boxeur congolais, qui n’est plus à présenter au niveau national, a récemment fait ses preuves en Inde où il a neutralisé, au deuxième round, son adversaire dans le cadre de la compétition internationale professionnelle nommée « Goa Alpha Event», dans la catégorie des – 60kg.
René Faugère Mounzeho dit « Seigneur Lopez » après le combat/Adiac
Le représentant congolais dans le tournoi international a frappé fort. Chétif, mince, presqu’inoffensif de par sa morphologie, René Faugère Mounzeho est un véritable dangereux sur le ring. Il a, d’ailleurs, mis K.O son adversaire dès la première minute du deuxième round, le 22 octobre, en Inde. L’homme ne fait pas de cadeau et ne préfère pas perdre du temps lorsqu’il constate des lacunes chez son adversaire. Un talent qui mérite un suivi considérable.
« Oui, je suis bel et bien en Inde présentement, j’y suis venu participer à une compétition internationale professionnelle nommée « Goa Alpha Events », représentant le Congo-Brazzaville, une compétition qui réunit trois continents, notamment l’Asie, l’Amérique et l’Afrique sur les règles du Kickboxing- K1 et MMA. J’ai affronté le représentant du continent asiatique, précisément de l’Inde, pays organisateur, Harsh Dilip Sawant. J’ai donné le meilleur de moi et mon pays a été honoré au terme du combat », a-t-il expliqué.
Ce sportif multidisciplinaire pratique divers arts martiaux malgré son penchant pour le kickboxing, depuis ses débuts dans l’univers sportif, en 2012. Il a découvert et apprécié les vertus du sport grâce à l’un de ses mentors, Claude Marvel Mabiala, qui a facilité son intégration dans le milieu sportif, particulièrement dans les arts martiaux.
Trois fois médaillé d’or au championnat départemental de full-contact kickboxing et disciplines associées dans la catégorie des -55kg, Seigneur Lopez est également médaillé de Bronze au taekwondo-WTF de la première édition de la Coupe de la ville. Il compte dans son gibecière une médaille d’or lors des sessions de sélection nationale du tournoi Émerge-WKA sur les règles Low-Kick catégorie -63kg.
Très ambitieux, il se dit prêt à atteindre des niveaux supérieurs dans la vie d’un sportif professionnel, en affrontant des champions internationaux. Pour ce faire, il demande l’accompagnement du ministère des Sports dans le processus de mise en place de la Fédération congolaise de kickboxing puisque les athlètes participent aux compétitions sous le label du Comité national de kickboxing et full contact.
Le portail du temple hindou BAPS Shri Swaminarayan Mandir, à Etobicoke, a été vandalisé plus tôt ce mois-ci, indique la police. Une enquête est en cours. Photo : Twitter/@Baps_Toronto
Le gouvernement de New Delhi a publié un avertissement pour les citoyens et étudiants d’origine indienne habitant au Canada.
Il y a eu une hausse marquée des cas de crimes haineux, de violence sectaire et d’activités anti-Inde au Canada, affirme la note publiée vendredi.
Le gouvernement indien indique être en contact avec les autorités canadiennes à ce sujet, mais ajoute que les perpétrateurs de ces crimes n’ont pas été traduits en justice pour l’instant.
« Compte tenu de l’accroissement de ces crimes [haineux], nous recommandons aux ressortissants et aux étudiants indiens qui habitent au Canada et à ceux qui vont s’y rendre pour un voyage ou les études de faire preuve de prudence et de rester vigilants. »— Une citation de Avertissement du gouvernement indien
L’avertissement ne mentionne pas d’événements en particulier, mais à Toronto, par exemple, la police enquête sur des graffitis peints plus tôt ce mois-ci sur le portail du temple hindou BAPS Shri Swaminarayan Mandir, dans l’ouest de la ville.
À l’époque, le temple s’est dit « choqué et attristé par les graffitis anti-Inde ».
Pour sa part, le député fédéral Chandra Arya a affirmé sur Twitter qu’il ne s’agissait pas d’un acte isolé. Les temples hindous au Canada ont été la cible récemment de ce genre de crimes haineux, a-t-il soutenu. Les Canadiens hindous ont raison de s’inquiéter. Il a appelé les différents ordres de gouvernement à « agir ».
Dans son avertissement, le gouvernement indien recommande à ses ressortissants de s’inscrire auprès de son ambassade à Ottawa ou de ses consulats à Toronto ou à Vancouver, pour être contactés en cas d’urgence.
Le milliardaire et ancien patron de Tata, Cyrus Mistry, est mort dimanche dans un accident de voiture, selon la BBC. Il se rendait à Mumbai dans l’après-midi (heure locale) quand l’accident s’est produit à Palghar, au nord de sa destination, affirme la police locale. Le véhicule aurait heurté un diviseur alors qu’il traversait un pont. Une autre personne est décédée, et deux autres ont été transportées à l’hôpital. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de l’accident.
Le Premier ministre, Narendra Modi, a réagi sur Twitter : « La disparition prématurée de Shri Cyrus Mistry est choquante. C’était un chef d’entreprise prometteur qui croyait aux prouesses économiques de l’Inde. Son décès est une grande perte pour le monde du commerce et de l’industrie. Condoléances à sa famille et ses amis. Que son âme repose en paix. »
Cyrus Mistry avait été évincé de Tata, le plus gros groupe indien, en 2016, après avoir été critiqué sur les performances du conglomérat sous sa direction. Il avait été remplacé par Ratan Tata, qui avait été lui-même remplacé par Cyrus Mistry quatre ans plus tôt. Le licenciement du milliardaire avait secoué l’Inde et avait terminé au tribunal, qui avait statué en faveur de Tata. Cyrus Mistry est seulement le deuxième président du conglomérat à ne pas porter le nom du fondateur, éponyme du nom de l’entreprise.
Sardar Meena cherchait en vain trois de ses filles et deux de ses petits-enfants disparus depuis plusieurs jours du domicile conjugal à Dudu, village du Rajasthan en Inde, quand leurs corps ont été découverts dans un vieux puits perdu dans la campagne aride.
Kalu, 27 ans, mère d’un petit garçon de quatre ans et d’un bébé de 27 jours, ses sœurs cadettes Kamlesh, 20 ans et Mamta, 22 ans, toutes deux enceintes, étaient mariées à trois frères et vivaient à Dudu, sous le toit de la belle-famille.
La plus jeune, peu avant leur décès, avait rédigé sur sa messagerie Whatsapp un statut accusateur, transmis à l’AFP par un cousin: « la belle-famille est derrière nos cinq morts (…) nous ne voulons pas mourir mais la mort vaut mieux que les sévices ».
Quatre jours après la sinistre nouvelle, assis à même le sol, M. Meena, son épouse, leur fils aîné, leurs trois autres filles et leurs proches, pleurent les jeunes défuntes sous leurs portraits photographiques, disposés sur des étagères de l’indigente demeure familiale à Chhapya, village proche de Dudu.
Leurs décès sont traités en suicide jusqu’aux résultats des autopsies, a déclaré un officier de police de Jaipur interrogé par l’AFP.
Mais M. Meena accuse ses gendres de la maltraitance et du harcèlement moral incessants qu’ont subis ses filles des années durant.
« Tellement harcelées »
L’aînée Kalu avait été admise à l’hôpital en avril après avoir été battue par son mari et sa belle-famille.
« Mes filles subissaient leur violence, puis revenaient ici. Mais, malgré la violence, elles disaient devoir rentrer vivre au domicile conjugal et retournaient alors chez leurs maris », raconte à l’AFP le père, bouleversé.
Le divorce, considéré comme une infamie dans la plupart des familles indiennes, M. Meena les laissait repartir pour « sauver l’honneur de sa famille ».
Selon M. Meena, la belle-famille leur reprochait, notamment, leurs maigres dots.
« Ceux qui exigent une dot ne sont pas des gens bien », souligne-t-il, « ce n’est pas humain ».
Les maris des défuntes, leur belle-mère et leur belle-soeur ont été arrêtés, notamment pour harcèlement relatif à la dot et violence conjugale.
« Ils les ont tellement harcelées », témoigne Sonu, une autre fille de M. Meena, « mais mes soeurs espéraient qu’un jour les choses changeraient ».
La pratique de la dot est interdite depuis plus de 60 ans par la loi indienne qui reste amplement enfreinte.
« Dotées d’une éducation »
« Nous leur avons déjà donné tant de choses (…) », ajoute-t-il, citant des téléviseurs, un réfrigérateur, des meubles, « je suis père de six filles, il y a des limites à ce que je peux faire ».
« Je les avais dotées d’une éducation, c’était déjà difficile en soi », poursuit-il exhibant fièrement leurs cartes universitaires.
Mais les époux avaient interdit à ses filles de poursuivre leurs études et de travailler.
La presse locale rapporte quotidiennement des histoires de violence conjugale et de querelles relatives aux dots qui tournent mal.
L’an dernier, un Indien de l’État méridional du Kerala a été condamné à la prison à vie pour le meurtre, par morsures de cobra, de son épouse afin de prendre le contrôle de ses biens.
Leur mariage lui avait déjà rapporté une voiture neuve et plus de 6.000 dollars.
Le mois dernier, une cour du Kerala a condamné à dix ans de prison un homme pour avoir poussé son épouse au suicide à force de harcèlement au sujet de sa dot.
« Inquiétante résignation »
Selon les données du Bureau national des archives criminelles, près de 7.000 femmes au foyer ont été tuées et 1.700 autres se sont suicidées pour des affaires de dot, en 2020.
Une enquête nationale sur la santé des familles (NFHS) révèle qu’environ 30 % des femmes mariées ont été victimes de violences conjugales, définies comme violences physiques et/ou sexuelles.
Les défenseurs des droits des femmes estiment toutefois que ces chiffres ne sont que la partie émergée de l’iceberg.
« De 30 à 40 femmes sont victimes de violence conjugale toutes les heures », déclare à l’AFP Kavita Srivastava, militante de l’organisation non gouvernementale de défense des droits humains PUCL, soulignant que ces données reposent sur les seules plaintes enregistrées par la police.
Le problème fondamental, selon elle, reste l’inertie générale de la société devant la violence conjugale en Inde: « une telle résignation est très inquiétante ».
La chanteuse vedette a prêté sa voix à de nombreux films à succès en Inde. Photo: AFP
Surnommée « le rossignol de l’Inde », Lata Mangeshkar, qui a régné sans égale sur la musique de Bollywood pendant des décennies, est décédée à l’âge de 92 ans. Le Premier ministre indien Narendra Modi en a fait l’annonce dimanche.
Je suis bouleversé au-delà des mots. L’aimable et bienveillante Lata Didi nous a quittés. Elle laisse un vide dans notre nation qui ne peut être comblé , a-t-il écrit sur Twitter.
Née le 28 septembre 1929 à Indore, dans l’État du Madhya Pradesh, Lata Mangeshkar a enregistré son premier morceau en 1947 pour le film Majboor.
Dil mera toda, l’une des chansons du film, l’a propulsée sous les feux des projecteurs à 18 ans.
Dès lors, les superproductions de Bollywood se sont arraché sa voix incomparable tout au long des décennies suivantes. La chanteuse a marqué de nombreuses œuvres cinématographiques telles que Barsaat ou encore Mahal.
Elle a également prêté sa voix à une foule d’actrices, parfois de 50 ans ses cadettes. Certains critiques se sont même plaints que son omniprésence éclipsait de jeunes étoiles montantes.
La vedette indienne a toutefois toujours conservé un public de fanatiques qui plaçait chacun de ses titres au sommet des palmarès.
Des dirigeants du Congrès national indien rendent hommage à la chanteuse Lata Mangeshkar, à Allahabad, le 6 février 2022. Photo: AFP/Sanjay Kanojia
Toujours coiffée d’une longue natte brune, point rouge sur le front, elle a chanté dans plus de 1000 films et publié une multitude d’albums.
Elle comptait dans son répertoire quelque 27 000 chansons, interprétées dans des dizaines de langues, dont l’anglais, le russe, le néerlandais et le swahili.