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Sexe, mensonge, pouvoir : la trilogie infernale

février 25, 2015

DSK à Lille, le 11 février.
DSK à Lille, le 11 février. © François Lo Presti / AFP

Du Français Dominique Strauss-Kahn au Malaisien Anwar Ibrahim, on ne compte plus les responsables politiques dont les moeurs débridées, ou supposées telles, ont brisé la carrière. Pourquoi, à l’inverse, les frasques des dirigeants africains ne les conduisent-elles (presque) jamais devant les tribunaux ?

Le mois de la Saint-Valentin a viré au cauchemar pour deux des hommes politiques les plus brillants de leur génération – promis l’un et l’autre à un destin national. Le 10 février, Anwar Ibrahim, 67 ans, que l’hebdomadaire The Economist avait élu en 2009 personnalité « la plus extraordinaire d’Asie du Sud », a été condamné à cinq ans de prison par un tribunal de Kuala Lumpur, en Malaisie. Motif : sodomie.

Dans un pays qui compte 60 % de musulmans et où l’accusation de pratiques sexuelles « délictueuses » est une stratégie commode pour abattre un adversaire politique, l’emprisonnement de cet ex-vice-Premier ministre pour une obscure affaire de moeurs reposant avant tout sur la rumeur brise définitivement son destin politique. Pendant des mois, sa sexualité, celle de son épouse et de ses collaborateurs ont été étalées à la truelle à la une des journaux : qui peut se remettre d’un tel lynchage ?

Au même moment, Dominique Strauss-Kahn, 65 ans, ministre puis directeur général du FMI engagé, jusqu’à sa rencontre fortuite, en 2011, avec une femme de chambre du Sofitel de New York, sur la voie royale qui mène à l’Élysée, assistait, la mine lasse, au déballage de ses partouzes « libertines » dans une salle du tribunal de Lille. Son avenir politique étant déjà derrière lui, ce n’était pas la prison qui attendait l’homme jadis trop occupé à « sauver la planète » pour faire la distinction entre une escort-girl et une fille de joie, mais le fond du déshonneur, sous l’oeil égrillard des médias.

Faire défiler dans son lit les épouses de ses ministres, tenues de délivrer sur l’oreiller les petits secrets de leurs époux…

Vu d’Afrique, où ce type de feuilleton est suivi avec passion et amusement – de l’affaire Monica Lewinsky au scooter de François Hollande, le spectacle du pays des Blancs est sans cesse renouvelé -, nul n’imagine encore qu’il puisse être transplanté au coeur de la forêt tropicale. Sexe, mensonge, pouvoir : la trilogie infernale a toujours fait partie du paysage politique africain, sans drame ni exposition médiatique.

Certes, l’époque des grands prédateurs de femmes, pour qui l’activité sexuelle était un attribut essentiel de l’exercice d’une autorité souvent dictatoriale, est révolue. Plus personne sur le continent ne se comporte comme un Kadhafi, un Mobutu, un Bongo, un Eyadéma, un Kenyatta ou même un Houphouët-Boigny, pour qui un vrai chef ne pouvait qu’exercer une activité sexuelle multiple et dominatrice.

Faire défiler dans son lit les épouses de ses ministres, tenues de délivrer sur l’oreiller les petits secrets de leurs époux ; repérer ses proies d’un oeil de lynx lors des meetings ou des cérémonies officielles, puis glisser un mot à l’oreille de l’un de ses « porte-sacs » pour faire venir l’élue ; élaborer des filières d’importation de Marocaines ou de Bulgares jusqu’au fond de l’alcôve présidentielle ; multiplier les rabatteurs et les « nominations canapé » ; s’offrir même, ainsi que le fit le défunt dictateur libyen, les femmes de ses pairs chefs d’État comme on collectionne les trophées ; tout cela fait partie du passé.

Réputés exemplaires en matière de fidélité conjugale et de rectitude morale, un Senghor, un Diouf, un Nyerere, un Ahidjo ou un Ould Daddah faisaient alors figures d’anomalies. Depuis, le grand vent des démocratisations, l’apparition des réseaux sociaux et le règne du voyeurisme mondialisé ont rendu bien plus complexe la sexualisation des rapports de pouvoir en tant que procédure de valorisation des détenteurs de l’autorité.

Seul un Jacob Zuma se permet de revendiquer la polygamie et la puissance sexuelle au nom de la spécificité culturelle zouloue, au point de faire de cet affichage l’un des éléments d’une réaffirmation de la fierté et de l’indépendance africaines, au même titre que le combat contre la « justice des Blancs », incarnée par la Cour pénale internationale, ou que le partenariat avec la Chine.

Paul Kagamé, Alassane Ouattara et Paul Biya, les fidèles

Mais cette normalisation de la vie intime des chefs, teintée, en Afrique comme ailleurs, d’une bonne dose d’hypocrisie, ne signifie pas que la majorité d’entre eux soient entrés au séminaire – loin de là. Rares sont les présidents africains sur lesquels ne court aucune rumeur de ce type, vraie ou fausse. Paul Kagamé, Alassane Ouattara et Paul Biya font partie de ce petit lot de « fidèles » chez qui on chercherait en vain la trace d’une frasque ou d’un coup de canif dans le contrat.

Un peu partout, mais avant tout en Afrique centrale, la politique est affaire de pulsions et de passions au point qu’un ministre, un élu du peuple ou un haut fonctionnaire fidèles en ménage sont une incongruité presque suspecte. « Même sous les bombes, cela ne les empêchait pas de chasser et de coucher », sourit une observatrice amusée des moeurs de la classe politique des deux Congos.

Reste que la « bureaugamie » assumée, arrogante et ostentatoire n’a plus cours, surtout en Afrique anglophone de tradition protestante. Les ravages du sida et les discours moralisateurs des Églises du réveil sur le thème du « fléau de Dieu » s’abattant sur une élite réputée fornicatrice n’ont pas peu contribué à culpabiliser le vagabondage sexuel. S’il persiste, c’est sous une forme discrète.

On imagine mal aujourd’hui un chef d’État attirant dans sa chambre, pieds nus et en bermuda, une collaboratrice de J.A. pour la demander en mariage, à l’instar de ce qu’osa, une nuit de 2009, l’ubuesque capitaine guinéen Dadis Camara. Ou lui ouvrir la porte de sa suite d’hôtel lors d’une visite officielle au Japon, le peignoir défait et l’oeil canaille, tel cet ancien président du Ghana connu pour sa piété et son attirance pour les peaux caramel.

Des Blancs qui, descendus d’avion, déboutonnent leur col

Imaginer un haut responsable politique ou financier se faire attraper les doigts dans le pot de confiture d’un palace africain, comme DSK à New York, reste pourtant très improbable. Il y a quelques années, le PDG d’un grand groupe pétrolier français fut filmé en galantes compagnies dans sa chambre à Yaoundé, au Cameroun. Le commissaire de police qui avait procédé au tournage clandestin entreprit alors de le faire chanter, et il fallut que le patron en question, toute honte bue, signale le fait à la présidence pour que cesse la machination.

Qui a entendu parler des soirées abidjanaises ou des virées équatoriales en jet privé de DSK – toujours lui ?

Mais nul n’en sut rien à Paris. Ils en ont tant vu, les Africains, de ces Blancs qui, à peine descendus de l’avion, déboutonnent leur col et se laissent aller à leurs pulsions dans la moiteur tropicale ! Depuis ce chef d’État, grand par la taille plus que par le mérite, ébaubi devant « les fesses vermeilles » d’une impératrice de circonstance ; jusqu’à ce rejeton présidentiel dont se souviennent nombre de professionnelles de Lomé ou de Douala, avec leurs bouches rouges et leurs yeux brillants relevés d’un mauve violent ; en passant par ces ministres que leurs collaborateurs avaient bien du mal à calmer quand s’agitaient sous leurs yeux des grappes de jeunes danseuses.

Chaque fois, ils se sont tus et les médias n’en ont soufflé mot : qui a entendu parler des soirées abidjanaises ou des virées équatoriales en jet privé de DSK – toujours lui ? Ou, dans les années 1990, des incartades tarifées de cet ancien ministre socialiste de la Coopération réputé mauvais payeur au point que les prostituées camerounaises dont il avait requis les services en firent tout un scandale dans le hall de son hôtel, sous l’oeil de clients ébahis ? Personne.

Et que dire de ces hauts fonctionnaires du ministère canadien de la Santé venus à Kinshasa pour une conférence sur la prévention du sida et que l’auteur de ces lignes surprit alors qu’ils s’engouffraient dans les ascenseurs de l’hôtel Memling au bras de jeunes filles dont certaines avaient à peine 16 ans ?

« Le pouvoir est un appareil de jouissance »

Si l’exhibitionnisme auquel ont donné lieu les procès DSK et Ibrahim et la tenue même de ce type de procès sont difficilement pensables en Afrique, ce n’est pas par manque d’appétit du public pour les histoires de sexe, mais parce que la majorité de l’opinion estime qu’il n’y a pas là matière à encombrer les tribunaux. Dans les mentalités demeure ancrée la conviction qu’un pouvoir est d’autant plus crédible qu’il est visible et que l’accumulation des cuissages est l’un des symptômes du privilège que confère ce même pouvoir. Ne pas utiliser un tel privilège jette un doute sur les capacités sexuelles du chef, donc sur la réalité de son autorité.

« Le pouvoir est un appareil de jouissance », écrit le politologue Achille Mbembé. Il en va des femmes comme de l’argent : ne pas en avoir assez est un signe de faiblesse. Une seule fois dans les annales de l’Afrique contemporaine, un très haut responsable politique a eu à subir le déballage de ses escapades intimes devant les juges. Inculpé de viol sur une jeune femme séropositive, Jacob Zuma, alors vice-président d’Afrique du Sud, parvint à retourner l’accusation en revendiquant son acte sexuel comme l’un des fondements de la perpétuation du pouvoir chez les Zoulous.

Réprimandé pour « conduite inacceptable » mais triomphalement acquitté, Zuma fut élu, trois ans plus tard, à la tête de l’État. Le chemin inverse de celui suivi par Dominique Strauss-Kahn, que l’on imagine mal, il est vrai, adopter la même ligne de défense face à Nafissatou Diallo !


Partisans de Jacob Zuma, en 2006, devant le tribunal de Johannesburg, où l’actuel président sud-africain
était jugé pour le viol d’une jeune séropositive. © Fati Moalus / AFP

Jeuneafrique.com par François Soudan

DSK-Banon : le récit de la confrontation

septembre 30, 2011

Au cours des deux heures trente d’interrogatoire, jamais le regard de DSK n’a croisé celui de Tristane Banon.

Après deux heures et demi de confrontation, Dominique Strauss-Kahn et Tristane Banon sont sortis des locaux de la BRDP (brigade de répression de la délinquance des personnes) à Paris sans qu’aucun des protagonistes n’ait varié dans ses déclarations. «DSK est resté sur sa position et elle aussi», a expliqué Henri Leclerc, avocat de l’ancien dirigeant du FMI, tandis que David Koubbi, défenseur de Tristane Banon, répliquait: «C’est tout à fait vrai, Tristane Banon continue de dire la vérité, et DSK de mentir». Ce matin, la jeune femme est arrivée dans les locaux situés au 10e étage avant l’ancien dirigeant du FMI. Celui-ci a rejoint sa place à la droite de la jeune femme sans la saluer. L’un des cinq policiers présents jeudi avait pris place entre l’écrivain et l’homme politique, de façon à ce que les deux personnes ne s’adressent pas directement la parole. En face de la jeune femme, se tenait l’enquêtrice qui avait pris sa déposition en juin dernier. La haute hiérarchie de la police judiciaire était également mobilisée pour cette confrontation hors norme.

Profondes divergences

Les enquêteurs ont retracé le déroulé du rendez-vous litigieux, de façon chronologique, en reprenant les points contradictoires des déclarations de l’un et de l’autre. Dans sa déposition du 12 septembre dernier, DSK aurait ainsi assuré que l’entretien se serait bien déroulé au cours de la première demi-heure. Ce n’est qu’ensuite qu’il aurait tenté de l’embrasser, ayant cru sentir une «ouverture» de sa part, mais sans exercer aucune violence, selon sa déclaration. «Ma cliente a été très surprise d’apprendre qu’il a déclaré s’être senti encouragé par des regards et des sourires de sa part», explique David Koubbi. Selon les déclarations de DSK, après cette tentative infructueuse, il n’aurait pas insisté et Tristane Banon serait repartie fâchée. L’ancien directeur du FMI n’a pas gardé souvenir d’avoir envoyé des textos à la jeune femme après son départ, comme elle l’a déclaré – des message disant «je vous fais peur?», avait-elle expliqué aux policiers.

Si la jeune écrivain et l’ancien ministre s’accordent sur la date et le lieu du rendez-vous, leurs explications divergent profondément sur tout le reste. DSK a expliqué aux policiers qu’il habitait depuis quelques jours dans l’appartement dans lequel il avait donné rendez-vous à la jeune femme, pour des raisons de commodité, n’étant pas à l’Assemblée ce jour-là. Tristane Banon a quant à elle déclaré qu’elle n’avait pas aperçu d’objets personnels autres que des cassettes dans cet appartement qu’elle a souvent décrit comme «vide», et que, par ailleurs, son hôte ne savait pas faire fonctionner la machine à café.

Un homme «froid, presque arrogant»

L’ancien directeur du FMI et son accusatr
ice se sont aussi opposés ce matin sur la date de leur première rencontre, DSK estimant avoir croisé la jeune femme pour la première fois alors qu’elle accompagnait sa mère au Conseil général. Tristane Banon nie cette version, relatant, elle, une interview de l’ancien ministre réalisée en 2000 en compagnie d’un autre journaliste. Les deux protagonistes se sont accrochés lorsque la jeune femme a demandé à DSK – toujours via les enquêteurs car la règle de la confrontation interdit les questions directes entre les opposants – pourquoi il ne l’a jamais attaqué en diffamation. «Madame Banon est mal placée pour juger du bon délai pour porter plainte» aurait répliqué DSK, selon un proche du dossier, qui décrit un homme «froid, presque arrogant, le même homme qu’au 20 heures de Claire Chazal»

Pour sa défense, l’ancien directeur du FMI n’a pas pris appui cette fois sur le rapport de Cyrus Vance, mais sur le chapitre -qui n’est finalement pas paru- rédigé par l’écrivain à la suite de son entretien avec lui dans lequel elle ne fait pas état d’une tentative de viol.

La jeune femme qui avait expliqué plusieurs fois souhaiter que DSK lui dise «droit dans les yeux» qu’elle aurait menti, n’a pas croisé son regard au cours des deux heures de confrontation.

Une fois les PV relus, l’homme politique venu avec sa voiture personnelle, a décidé de repartir par la porte de devant, souriant aux photographes. Tristane Banon a été discrètement raccompagnée par des policiers.

Lefigaro.fr par Laurence De Charette

Dominique Strauss-Kahn/Claire Chazal: Record d’audience et critiques assassines

septembre 20, 2011

Qui n’était pas branché à 20h09 devant TF1 dimanche soir ? Vous étiez plus de 13,4 millions de téléspectateurs, soit 47% de parts d’audience selon Médiamétrie, à suivre la première intervention de Dominique Strauss-Kahn depuis son retour « triomphal » en France il y a quinze jours. C’est un record d’audience pour cette année, tous programmes confondus. C’est aussi un record pour un journal télévisé depuis le 7 novembre 2005, au moment des violences urbaines. Sur Twitter, cette interview a généré, selon l’AFP, 14 000 réactions d’internautes.

Critiques à ma droite…

Après cette intervention extrêmement réfléchie et cette interview si bien huilée préparée « aux petits oignons » par la horde de communicants de DSK avec la direction de TF1 et Claire Chazal, les réactions ont été nombreuses, d’abord sur Twitter. Jean-Pierre Raffarin remarquait que DSK était « plus à l’aise pour afficher sa compétence que sa sincérité », ajoutant que « la décence eût été le silence ». Jean-François Copé, numéro un de l’UMP, décrit comme « dérisoire » et « triste » cette intervention, regrettant au passage le retour de la théorie du complot, qui fait aujourd’hui la Une de Libération. DSK a déclaré hier soir : « Un piège ? C’est possible. Un complot ? Nous verrons. » Pour Copé, « c’est extrêmement choquant qu’on vienne rajouter une théorie du complot à tout ce que nous venons de vivre. » Hervé Morin, président du Nouveau Centre, ironise quant à lui sur le discours de DSK : « On est malheureux de savoir qu’il voulait vivre dans un studio de 20m² et qu’il a été obligé de louer une maison 50 000 euros par mois. » Marine le Pen estime que « cet homme avait le plus grand mépris pour les femmes, à qui il accorde une fonction utilitaire » et ajoute qu’il avait « menti » sur le contenu du rapport du procureur – brandi à plusieurs reprises par DSK durant son intervention – qui « en aucun cas, n’innocente M. Strauss-Kahn. »

Un Bisounours, mais surtout des primaires à gauche

À gauche, les réactions sont contrastées. Sur BFM TV, Jack Lang fait preuve d’un certain lyrisme : « Dominique a parlé la langue du coeur, de la vérité et de l’intelligence. Son intervention remarquable était pleine d’émotion et de justesse […] Son analyse visionnaire de l’Europe fait apparaître que la France aura de nouveau besoin de son impressionnante compétence et de son expérience. » DSK ne se ferme aucune porte – « prendre le temps de réfléchir, mais toute ma vie a été consacrée à essayer d’être utile au bien public » – ce qui inquiète bien Hervé Morin : « Il vous dit : j’ai sauté 2012, je serai là en 2017. » Ségolène Royal, candidate à la primaire Socialiste « retient l’envie de tourner la page (…) mais aussi l’envie de passer à autre chose, d’élever le débat politique. Cette émission a permis de clore quelque chose qui nous a beaucoup trop occupés », a-t-elle déclaré lundi sur RTL.

Durant l’interview, Dominique Strauss-Kahn confirme bien (on n’en doutait pas !) qu’il avait l’intention de se présenter à la primaire socialiste et l’existence d’un pacte selon lequel, lui et Martine Aubry ne se présenteraient pas face à l’autre. Cette petite précision fait l’affaire des soutiens de François Hollande, favori de la primaire, qui ne manquent pas d’insinuer, comme Pierre Moscovici, qu’elle confirme qu’Aubry est une candidate de substitution. DSK peut regretter son rendez-vous manqué avec les Français, car il était vraiment en pôle position pour être le candidat du partie socialiste et Nicolas Sarkozy aurait eu du « mouron » à se faire pour l’élection présidentielle…

Les Féministes ne décolèrent pas

Outre les politiques, ce sont les associations de défense des femmes qui ont beaucoup commenté cette interview. Les féministes, dont certaines étaient réunies dimanche soir devant TF1, sont en colère. Pour l’avocate Gisèle Halimi, « ce qui est grave, c’est chaque fois que la dignité des femmes est en cause comme cela, on tente de faire passer les femmes qui sont de pures victimes pour des affabulatrices. » La porte-parole d’Osez le féminisme, Thalia Breton, s’est dite « écoeurée ». La présidente de l’association Paroles de femmes, Olivia Cattan, a jugé que les déclarations de DSK étaient « lamentables ».

L’amie Claire Chazal

Si la presse américaine évoque avec sobriété une « interview de 20 minutes qui semblait avoir été très préparée » (Washington Post), un DSK « mal à l’aise, parfois en colère » (New York Times) qui a « refusé de renoncer à un retour à la politique » (Los Angeles Times), la presse française s’est montrée plus sévère, y compris avec Chazal. À commencer par Alain Duhamel qui, dans son édito politique ce matin sur RTL, remet en cause le bien fondé de cette interview : « Pour dire les choses carrément, on sait bien que Claire Chazal n’a pas le punch ou la verve de Jean-Michel Aphatie comme intervieweuse. Elle a choisi un registre modeste, elle l’a fait avec sobriété, avec précision, avec un professionnalisme presque excessif tant tout paraissait tellement vissé. Mais je dirais une chose très simple : c’est une amie d’Anne Sinclair et une amie d’Anne Sinclair ne devait pas interroger Dominique Strauss-Kahn ». L’avocate féministe Gisèle Halimi soulignait à son tour : « On a assisté à un entretien de connivence où les liens d’amitié entre la journaliste qui l’interrogeait et DSK sont apparus gros comme des câbles. »

Sur Twitter, le journaliste médias du Point, Emmanuel Berretta, s’est prêté au petit jeu des questions qu’auraient dû poser Claire Chazal : « Si Nafissatou Diallo était consentante, qui a fait le premier pas ? » ou encore « Avez-vous souvent rencontré des femmes de ménage de grands hôtels prêtes à des rapports avec un inconnu et gratuitement ? » Rappelons que les faits se sont déroulés en seulement 9 minutes…

(Ne pas) tourner la page

Un dernier mot sur L’Express que Dominique Strauss-Kahn a qualifié de « tabloïd » hier soir sur TF1. Son directeur de la publication Christophe Barbier a répondu en fin de matinée dans une lettre, qui sera l’édito de la prochaine édition du magazine attendu mercredi dans les kiosques. Christophe Barbier écrit : « Le vrai sujet n’est pas l’attitude de la presse, c’est la vôtre. »

On devrait encore entendre parler longtemps de cette affaire DSK, ne serait-ce parce que la plainte au civil de Nafissatou Diallo est toujours d’actualité et que ses avocats attendent de pied ferme d’interroger l’ancien directeur général du FMI (sans doute fin 2011, début 2012). Sans compter l’affaire Tristane Banon toujours pas bouclée. N’en déplaise à Ségolène Royal, il n’est pas encore temps de tourner la page…

Purepeople.com

Lettre de Christophe Barbier à Dominique Strauss-Kahn

septembre 19, 2011

Lors de son interview sur TF1, Dominique Strauss-Kahn a violemment pris à parti L’Express, le qualifiant de « tabloïd ». La réponse de Christophe Barbier: « Le vrai sujet n’est pas l’attitude de la presse, c’est la vôtre ».

Monsieur l’ex-directeur général du FMI,

Prenant la parole, pour la première fois en France, après les faits survenus dans la suite 2806 du Sofitel de New York et le feuilleton judiciaire qui s’en est suivi, vous avez qualifié L’Express de « tabloïd », l’accusant d' »acharnement » à votre égard et contestant les documents que nous avons publiés le 17 août dernier. Dans un exercice de communication ciselée, qui visait à imposer « votre » vérité, vous avez proféré là trois mensonges.

Pour avoir subi outre-Atlantique les attaques injurieuses et les Unes graveleuses de la vraie presse de caniveau, vous savez bien que L’Express n’est pas un tabloïd. Pas une ligne de notre journal ne s’est éloignée de la quête des faits et d’une ligne éditoriale intraitable quant au respect dû aux femmes, à l’éthique que doivent respecter ceux qui représentent la France et à l’exemplarité nécessaire pour briguer la présidence de la République. L’Express est cité dans le rapport de Cyrus Vance, que vous avez brandi à la télévision: le procureur aurait-il accordé du crédit à un tabloïd? L’Express est le seul journal à avoir reproduit intégralement ce document, derrière lequel vous vous abritez aujourd’hui. Est-ce là une méthode de « tabloïd » qui s' »acharne »?

L’Express ne s’acharne jamais, si ce n’est à établir la vérité. Dès octobre 2008, en consacrant notre Une à l’affaire Piroska Nagy, nous avions mis en lumière votre comportement contestable envers les femmes et le danger que votre vie privée faisait peser sur votre vie publique. Avoir raison avant tout le monde ne s’appelle pas de l’acharnement, mais de la lucidité. Peut-être est-ce cela que vous ne pardonnez pas à L’Express? Si vous aviez tenu compte jadis de nos analyses, plutôt que de nous les reprocher aujourd’hui, vous seriez en ce moment le favori de l’élection présidentielle.

L’Express a publié un rapport médical, rédigé par un praticien spécialisé dans les agressions sexuelles, document standard et officiel établi par les hôpitaux compétents à chaque fois que se présente un cas similaire: cela s’appelle les « sexuals assaults forensic exams notes ». Que le procureur Vance ne l’ait pas jugé suffisant pour étayer un éventuel procès ne le dénature en rien. La justice américaine a abandonné les charges contre vous parce qu’aucune preuve matérielle ni aucun témoignage fiable – Nafissatou Diallo ayant perdu toute crédibilité – ne permettent d’asseoir une accusation solide face à un jury. Le doute vous profite, et c’est normal. Demeure la relation sexuelle « précipitée », dont vous dites qu’elle n’a pas été tarifée, mais dont la brièveté laisse peu de place à la tendresse et aucune à la dignité.

Monsieur l’ex-directeur général du FMI, L’Express n’a ni ennemi, ni parti. Nous pratiquons la même intransigeance envers tous les politiques qui briguent le pouvoir. Vous en prendre à un journal ne changera rien: depuis quatre mois, le vrai sujet d’interrogation n’est pas l’attitude de la presse, c’est la vôtre. Et puisque l’opinion a entendu dimanche soir que vous souhaitiez emprunter le chemin de la rédemption, afin d’être à nouveau « utile au bien public », puissiez-vous comprendre qu’il faut, pour servir ce « bien public », s’efforcer de faire aussi le bien en privé.

L’express.fr par Christophe Barbier,

DSK : Karl Lagerfeld lui a envoyé un bouquet de fleurs

septembre 9, 2011

DSK : « Un type très doux si vous n’êtes pas une femme »

Karl Lagerfeld est connu pour sa grande gueule et son discours franc du collier. Du coup, quand il s’exprime sur l’affaire DSK, ça balance.

Karl Lagerfeld est un homme qu’il vaut mieux avoir dans la poche mais cela ne l’empêche pas de balancer quelques petites vacheries, même s’il apprécie les personnes. Dans une interview parue hier sur le site Style.com, le créateur de la maison Chanel a donné son point de vue sur son look, la mode en général… et le journaliste en est venu à lui demander son sentiment sur l’affaire DSK.

Sans langue de bois, le couturier a affirmé qu’il avait de l’affection pour le couple. « J’aime DSK. J’aime sa femme. Ce sont des gens bien et quand ils sont rentrés à Paris, je leur ai envoyé des fleurs », a t-il déclaré à Style.com. Peu avare en vacherie, on imaginait bien le créateur leur adresser des chrysanthèmes mais son bon goût légendaire a dû reprendre le dessus. Pour lui, ce retour en France est « embarrassant » car « certains voulaient sa place. » Quand le journaliste lui rétorque qu’il n’y avait que très peu de doute sur une relation consentie avec Nafissatou Diallo, il répond sans ambiguïté : « Tout le monde fait cela en politique. Les gens sont excités par le pouvoir et la politique. »

Quant à DSK en tant qu’homme, l’avis de Karlito est plutôt surprenant : « Il a un charme incroyable. C’est un type réellement charmant. Il est drôle, c’est un homme bien. C’est un type très doux – du moment que vous n’êtes pas une femme. C’est le problème. »

Voilà, voilà.

Voici.fr par A.R.

La mère de Tristane Banon ne lâche pas Dominique Strauss-Kahn

août 26, 2011

LA ROCHELLE, Charente-Maritime (Reuters) – Anne Mansouret, la mère de la jeune femme qui accuse Dominique Strauss-Kahn de tentative de viol en France, maintient ses accusations contre un homme qu’elle juge « brutal » et enclin à la « prédation ».

L’élue socialiste, conseillère générale de l’Eure, participe à l’université d’été de son parti qui s’est ouverte vendredi à La Rochelle quelques jours après l’abandon des poursuites à New York contre l’ancien directeur général du FMI.

La mère de Tristane Banon, qui a reconnu avoir eu une liaison avec Dominique Strauss-Kahn avant la tentative de viol présumée dont sa fille dit avoir été victime en 2003, ne partage pas le « bonheur » exprimé par Martine Aubry après l’annonce de l’abandon des poursuites contre l’ancien favori des sondages.

« Il y a un côté brutal qui ne colle pas avec le personnage, effectivement dragueur, charmant, séduisant pour certaines », a-t-elle déclaré à Reuters à La Rochelle.

« Il y a des femmes qui ne le trouvent pas séduisant, il y en a d’autres qui le trouvent (séduisant). Et moi, je dois vous dire que je l’ai trouvé séduisant sinon je n’en serais pas arrivée là », a-t-elle ajouté.

« C’est très bizarre, on a l’impression qu’il y a, oui, une espèce de pulsion, de violence et de prédation », a-t-elle dit.

Anne Mansouret est revenue sur l’impact sur sa fille de la révélation de sa liaison avec Dominique Strauss-Kahn. Tristane Banon, a-t-elle dit, n’en a pas dormi « pendant 48 heures ».

« C’est un tempérament d’artiste, tout la touche », a-t-elle expliqué. « C’est quelqu’un de très sensible. »

« BÊTE CURIEUSE »

La décision de sa fille de porter plainte contre « DSK », qui a immédiatement répliqué par une plainte pour dénonciation calomnieuse, l’a selon elle placée dans une position difficile.

« On la regarde comme si c’était une bête curieuse, ce qui n’est pas facile du tout et elle en est très gênée. Et ça la rend parfois agressive, parce que ce n’est pas facile de vivre cette chose-là, et ça a un côté presque humiliant, alors qu’elle n’y est pour rien », a affirmé Anne Mansouret.

David Koubbi, l’avocat de Tristane Banon, a regretté mardi dernier l’abandon des poursuites contre Dominique Strauss-Kahn aux Etats-Unis, affirmant que cela n’aurait aucune conséquence sur l’enquête en cours à Paris sur la tentative de viol présumée dont sa cliente aurait été victime il y a huit ans.

Selon une source judiciaire, un classement sans suite est pourtant l’issue la plus probable de l’enquête.

Le parquet de Paris pourrait retenir cette solution car il semble impossible de caractériser juridiquement une tentative de viol, ce qui est le seul cas de figure où les faits, s’ils ont existé, ne seraient pas prescrits, a dit cette source.

Diverses personnalités ont été auditionnées par la police, comme le candidat à la primaire socialiste François Hollande, à l’époque des faits premier secrétaire du PS.

La date du retour en France de l’ancien patron du FMI reste inconnue, mais il a annoncé qu’il rendrait visite à ses anciens collaborateurs à Washington la semaine prochaine.

Selon un sondage CSA pour Orange, la presse régionale et RTL diffusé vendredi, les Français comme les sympathisants de gauche balaient tout retour de Dominique Strauss-Kahn en politique.

Quatre-vingts pour cent des Français et 77% des sympathisants de gauche ne souhaitent pas qu’il revienne dans la course des primaires et 58% ne veulent pas non plus, pour le moment, qu’il « joue un rôle politique important pendant la campagne présidentielle » pour soutenir le candidat socialiste.

Reuters par Yves Clarisse

DSK: la famille de Nafissatou Diallo en Guinée estime que justice n’a pas été rendue

août 24, 2011

La famille en Guinée de Nafissatou Diallo, la femme de chambre qui a accusé Dominique Strauss-Kahn de crimes sexuels, estime que justice n’a pas été rendue à la Guinéenne avec l’abandon des charges contre l’ex patron du FMI, a dit mercredi un de ses frères à Conakry.

« On s’en remet à Dieu le Tout-Puissant mais on aurait souhaité que justice soit rendue pour ma soeur », a indiqué Mamadou Dian Diallo, frère aîné de mêmes père et mère que Nafissatou Diallo, âgée de 32 ans.

« Tout ce qui se passe, c’est le fait de Dieu. C’était prévu, Dieu est le seul juge », a fait remarquer M. Diallo, un homme d’affaires qui vit à Conakry.

Plusieurs responsables de partis interrogés par l’AFP n’ont pas voulu réagir mais de nombreux habitants de Conakry critiquaient l’abandon des charges contre l’ancien directeur général du Fonds monétaire international.

« Je suis déçu de la justice américaine, déçu de savoir qu’aux Etats-unis aussi, il y a de l’injustice. On ne peut pas et pas du tout nous expliquer pourquoi le procureur a (décidé un) abandon des poursuites contre DSK sinon par des arguments fallacieux », a déclaré à l’AFP Saliou Diallo, président du mouvement « Soutien pour Nafissatou Diallo », sans lien de parenté avec la femme de chambre de New York.

Mme Ramata Souaré, une secrétaire de 47 ans, semble partager le même sentiment. « J’ai honte de ma situation de femme », « je suis atteinte dans ma dignité de femme. J’ai honte pour DSK qui utilise tous les moyens, même les plus ignobles, pour s’en sortir. Je serais femme de chambre, j’abandonnerais mon boulot », a-t-elle dit.

Pour Almamy Barry, syndicaliste et salarié dans une banque, « on ne sait pas comment expliquer cette mesure prise par le procureur qui a certainement reçu le rapport médical qui atteste qu’il y a eu viol ».

Abdoul Sow, un pharmacien de 52 ans, se demande « qui pouvait imaginer que (cette affaire) n’allait pas tourner au cauchemar pour la Guinéenne ».

L’abandon de toutes les charges par le juge new-yorkais Michael Obus a mis fin à la procédure pénale mais DSK n’en a cependant pas complètement fini avec la justice américaine: les avocats de Mme Diallo ont lancé début août une procédure civile devant un tribunal du Bronx pour obtenir des dommages et intérêts.

Jeuneafrique.com avec AFP

L’abandon des charges laisse un goût amer aux féministes

août 24, 2011

Si le soulagement est unanime au PS après l’abandon des poursuites à l’encontre de DSK, plusieurs voix, en dehors des rangs socialistes, regrettent l’absence de jugement.

Marie-George Buffet, députée et ancien ministre communiste, a été la première à s’exprimer : «La décision du procureur fait courir de grands risques au droit des femmes en revenant au temps où les victimes de viols étaient a priori coupables, au temps où le viol n’était pas considéré comme un crime». Pour elle, c’est le droit des femmes à dénoncer le viol qui est remis en cause par cette décision de la justice américaine.

Un point de vue qui est partagé par les associations féministes : l’abandon des poursuites laisse «un goût amer» à Olivia Cattan, présidente de l’association Paroles de Femmes, qui craint «que la parole des femmes soit un peu décrédibilisée avec cette affaire». Le procureur de Manhattan Cyrus Vance a en effet refusé de poursuivre car la crédibilité de la plaignante ne lui semblait pas suffisante. «Déjà que ce n’était pas facile de porter plainte pour viol, j’ai peur qu’avec cette histoire, il y ait des répercussions, comme pour la parole des enfants après Outreau». Pour l’association Osez le féminisme !, cette position est un vrai problème, car
« la  »crédibilité » des plaignants est en permanence remise en cause dans les affaires de viols !».

Autre risque, celui de voir les propos sexistes refaire surface : après «une certaine prise de conscience» des préjugés sexistes au moment de la révélation de l’affaire au printemps, Olivia Cattan craint désormais «un retour en arrière», une crainte partagée par la communiste Marie-George Buffet.

L’absence de procès laisse planer un doute

Le fait que Dominique Strauss-Kahn a été blanchi sans procès laisse une place ilbre pour le soupçon. Plusieurs personnes regrettent que la vérité ne soit jamais connue. François Bayrou souligne «les questions sans réponse»laissées par l’abandon des charges contre DSK. Pour Marie-George Buffet, «le refus de faire juger l’affaire dans laquelle l’ancien directeur du FMI est accusé de viol est une mauvaise nouvelle pour la justice et une mauvaise nouvelle aussi pour les femmes. Car à ce jour la vérité n’est pas dite, ni pour le présumé innocent ni pour la présumée victime».

L’absence de jugement ne dessert pas que Nafissatou Diallo et les femmes, mais également le principal accusé dans cette affaire, dont l’image sort pour certains ternie. L’idée selon laquelle le passé de la femme de chambre a plus compté que les événements dans la suite du Sofitel fait son chemin, et laisse la porte-ouverte aux interprétations.

La mère de Tristane Banon, qui a porté plainte en France contre Dominique Strauss-Kahn pour tentative de viol et agression sexuelle, s’est déclaré «indignée» par la décision newyorkaise: «Il n’y a absolument aucune raison de considérer que M. Strauss-Kahn est aujourd’hui blanchi», a dit Anne Mansouret, vice-présidente socialiste du Conseil général de l’Eure sur BFM TV.

Une députée UMP est même allée plus loin : pour Françoise Hostalier, élue du Nord, DSK est «un individu indigne». «Le dénouement étonnant et très choquant de cette première phase d’une histoire sordide qui aura au moins révélé le vrai visage de celui qui aurait pu devenir candidat à la présidence de la République française ».

Lefigaro.fr par Caroline Bruneau

DSK a « hâte » de rentrer en France »

août 23, 2011

J’ai hâte de rentrer dans mon pays », a déclaré à la presse Dominique Strauss-Kahn en regagnant son domicile du sud de Manhattan quelques minutes après avoir bénéficié d’un non-lieu. L ‘ancien patron du Fonds monétaire international a ajouté avoir subi une épreuve « terrible » et « injuste ».

Lefigaro.fr

Le juge de New York vient d’abandonner les charges contre Dominique Strauss-Kahn

août 23, 2011

Après moult rebondissements, dépôt de charges insuffisantes et vérités contradictoires cousues de mensonge, le juge du tribunal de New York, Michael Obus, vient d’abandonner aujourd’hui les charges d’agression sexuelle pesant sur Dominique Strauss-Kahn.

Un camouflet contre la défense de Nafissatou Diallo qui cherche d’autres voies de recours pour se faire justice.

L’action pénale vient d’être close. L’action civile pourrait appporter un triomphe de réparation pour cette affaire la plus médiatisée de viol. Avec ou sans consentement ?

Bernard NKOUNKOU