Posts Tagged ‘Temps’
décembre 20, 2019
Le temps des fêtes actuelles est à l’assiette
Où les convives ordonnent à la fourchette
De satisfaire la bouche d’une bonne sauce
Préparée par une main heureuse et grâce
Quand un bon vin exquis et compagnon
Est servi dans des coupes aux colliers ronds
Les glandes salivaires saluent les effluves
Qui dansent en nous comme de bons rêves
Entre de gentilles conversations chaleureuses
Où les goûts alimentaires au repos s’amusent
Depuis l’intérieur de nos ventres grassouillets
Le repas de la fête se termine dans le respect
Bernard NKOUNKOU
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mai 20, 2018
Les corneilles du printemps
Sèment prudemment le bon vent
Dans la peau grelotante du temps
Quand sur les branches de l’érable
Elles mettent leurs pattes à table
Dans la joie du paraclet dominical
Elles peuvent étendre leurs ailes
Vêtues du plumage de leur voile
Dans un ciel sans rayons de soleil.
Bernard NKOUNKOU
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janvier 26, 2016
Sur la route du destin
Je suis une peau de chagrin
Qui peu à peu s’étiole
Devant le temps qui file
Ma silhouette de corps légendaire
Devient un maigre fossile primaire
Dégarni de chair squelettique
Pouvant tomber au vent du cirque
Mon sourire qui éclairait le monde
Vacille de sa lumière à la ronde
Triste souvenir d’instants fastidieux
Où mon charme était un bijou radieux
Debout je faisais succomber
Comme la Joconde incrustée
Dans le tableau du peintre
Tous ces regards sans titre
Au gré du temps
Je file du mauvais coton
Dans la grisaille d’un ciel
Qui a perdu la lumière du soleil
Bernard NKOUNKOU
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juillet 24, 2011
Sur les rides du mauvais temps
Se fissure l’ombre du présent
Sous l’action du soleil enflammé
Brûlant des âmes désincarnées
La poudre des rayons sulfureux
Répandue sur les corps poussiéreux
Momifie chaque enveloppe charnelle
D’une fine ridule et belle lamelle
Chaque cycle au rythme du temps
Rampe comme un vieux serpent
Qui de son ventre à même le sol
Mange le soleil comme le tournesol.
Bernard NKOUNKOU
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octobre 18, 2010
Sa parole avait son verbe
Et son écriture son superbe
Ses mots avaient de l’audience
Stylisée dans la truculence
Son discours était au firmament
Et avait traversé le continent
Dans sa vêture sémantique
Arrosée d’un parfum identique
Sa vie avait bousculé le temps
Retardant la marche du vent
Sur la trajectoire bleue du soleil
Qui cherchait la route du ciel
Quand son ombre à sa demeure
Caressait l’âme dans la démesure
Sa présence de mort sous terre
Réalisait un exploit de tonnerre.
Bernard NKOUNKOU
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octobre 6, 2010
Sous le soleil de la vie amère
Je marche d’un pas sur terre
A la seconde près du temps
Tel un éclair potentiellement
Quand mes muscles tirés à l’élan
Activant les ressorts somnolents
Mouvant dans la peau de la terre
Au contact plantaire de ma chair
Je scrute bien la ligne horizontale
Debout dans mon corps vertical
Comme une herbe svelte au vent
Qui réclame le passage du temps
Quand souffle la brise du matin
Au premier cri du jeune lamantin
Je marche au cordon de la mer
Dans la joie du sable de la terre
Ma vie retrouve mon air humain
Dans ce monde sans lendemain
Où les turpitudes de l’existence
Interrogent ma triste présence
Bernard NKOUNKOU
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septembre 11, 2010
Le temps a volé mon âme
quand j’étais dans la jeunesse de l’âge
au cœur de ma progéniture
et de ma famille
mais aussi dans la joie
amicale
je cherchais à m’accrocher
au fil du destin
qui devenait ténu
par les incisives de la peine
une peine que je vivais
dans l’incapacité de la science
malgré les progrès actuels
j’avançais sans coup férir
vers le soupir
du détachement de la vie
des hommes
sans avoir réalisé la totalité
de mes projets
car j’étais définitivement debout
devant les portes d’un monde
sans dimension
irrésistible
qui tombait dans la fatalité
et
l’irréparable.
Bernard NKOUNKOU
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