Archive for the ‘Technologie’ Category

États-Unis : un avion atterrit d’urgence après la perte d’un hublot en plein vol

janvier 6, 2024

L’avion décollait de Portland pour se rendre à Ontario. Pendant qu’il était en vol, il a perdu une partie de son fuselage. Aucun passager n’a été blessé.

« C'était vraiment horrible, a affirmé une passagère, j'ai failli m'effondrer, mais j'ai réalisé que je devais rester calme. » (Photo d'illustration)
« C’était vraiment horrible, a affirmé une passagère, j’ai failli m’effondrer, mais j’ai réalisé que je devais rester calme. » (Photo d’illustration) © ALLISON DINNER / EPA / EFE

« C’était vraiment brusque. » Kyle Rinker, le passager d’un vol reliant Portland à Ontario aux États-Unis, a témoigné auprès de CNN après que l’avion dans lequel il se trouvait vendredi 5 janvier a dû atterrir d’urgence, environ vingt minutes après son décollage. En cause : un problème de pressurisation. Un panneau du fuselage, y compris le hublot, s’est carrément envolé. « On a pris de l’altitude et le hublot et la paroi se sont détachés. Je ne l’ai pas remarqué jusqu’à ce que les masques à oxygène tombent », a encore expliqué l’Américain, qui a aussi partagé une photo sur X (ex-Twitter).

La compagnie aérienne de l’avion en question, Alaska Airlines, a confirmé qu’un incident s’était produit sur le vol 1282, qui reliait l’Oregon à la Californie, mais n’a pas immédiatement donné de détails sur la nature de l’incident. « L’avion a atterri en toute sécurité à l’aéroport international de Portland avec 171 passagers et 6 membres d’équipage, a-t-elle déclaré. Nous enquêtons sur ce qui s’est passé et partagerons plus d’informations dès qu’elles seront disponibles. »

« Je vais mourir »

Dans les heures qui ont suivi, elle a néanmoins annoncé sur X qu’elle immobilisait sa flotte de 65 Boeing 737 Max 9 jusqu’à ce qu’elle puisse inspecter chaque avion. Le président d’Alaska Airlines s’est aussi excusé auprès des passagers du vol, tout en faisant part de sa « reconnaissance » envers l’équipage d’« avoir réagi comme ils l’ont fait ». « La première chose à laquelle j’ai pensé, c’est “je vais mourir” », a déclaré auprès du New York Times une passagère. « C’était vraiment horrible, a affirmé une autre, j’ai failli m’effondrer, mais j’ai réalisé que je devais rester calme. »

Selon cette dernière, personne n’était assis sur le siège côté hublot, près du fuselage manquant. Un adolescent et sa mère étaient par contre assis sur les sièges du milieu et de l’allée. Les hôtesses de l’air les auraient aidés à passer de l’autre côté de l’avion quelques minutes plus tard. Une expérience qu’aucun de ces passagers n’est près d’oublier.

Par Lola Dhers pour Le Point

L’avion du premier ministre Justin Trudeau a subi des ennuis mécaniques en Jamaïque

janvier 6, 2024

Justin Trudeau salue de la main à côté de l'entrée d'un avion.

Ce n’est pas la première fois que l’avion qu’emprunte Justin Trudeau subit des ennuis mécaniques, ce qui le force à prolonger son séjour à l’étranger. (Photo d’archives) Photo: La Presse Canadienne/Adrian Wyld

Des problèmes mécaniques affectant l’avion militaire qu’a emprunté le premier ministre Justin Trudeau pour se rendre en Jamaïque ont obligé les Forces armées canadiennes (FAC) à envoyer un second appareil sur cette île des Caraïbes pour le réparer.

Le CC-144 Challenger des FAC qui a transporté M. Trudeau en Jamaïque le 26 décembre a été jugé inopérable après une inspection menée sur ce dernier le 2 janvier, peu avant son départ.

La porte-parole pour la Défense nationale, Andrée-Anne Poulin, explique qu’un deuxième appareil CC-144 Challenger a été envoyé pour y transporter une équipe technique et pour agir à titre de deuxième option de transport pour le premier ministre, si nécessaire.

L’équipe mécanique a réussi à réparer le premier appareil le 3 janvier, date à laquelle Justin Trudeau a pu quitter la Jamaïque. Il est rentré au Canada le lendemain à bord d’un des deux avions. L’autre appareil a suivi de près.

Les deux avions de modèle Challenger déployés par les FAC pour transporter Justin Trudeau et l’équipe technique ont été acquis par le pays en 2020 seulement.

Le premier ministre et ses proches ont voyagé à Montego Bay, en Jamaïque, pour des vacances familiales. Son cabinet a confirmé que Justin Trudeau et sa famille ont été hébergés sans frais lors de leur voyage et qu’il s’est engagé à rembourser l’équivalent du prix des billets d’un vol commercial pour le déplacement de sa famille.

Le premier ministre a refusé de répondre aux questions concernant les ennuis mécaniques qui ont affectés l’appareil.

Des problèmes récurrents

Il s’agit d’ailleurs du deuxième épisode d’ennuis mécaniques qui affecte les voyages du premier ministre en seulement quelques mois.

Après le sommet du G20 à New Delhi en septembre dernier, M. Trudeau a dû retarder son départ de l’Inde de deux jours après la découverte d’une pièce défectueuse qui nécessitait un remplacement dans l’avion qu’il utilisait. Il voyageait à l’époque à bord d’un CC-150 Polaris.Un avion sur le tarmac.

Une pièce défectueuse a dû être remplacée en Inde, en septembre 2023. (Photo d’archives) Photo: La Presse Canadienne/Sean Kilpatrick

Des vacances controversées

Les vacances personnelles de Justin Trudeau ont déjà suscité plusieurs controverses en raison des coûts importants engendrés pour la population du pays.

Il y a un an, il s’est rendu en Jamaïque pour passer le Nouvel An en famille, voyage qui avait coûté aux contribuables la somme de 160 000 $. Bien que ce voyage ait reçu l’avis favorable du commissaire à l’éthique, plusieurs l’ont critiqué pour son manque de jugement et ses liens avec les « super-riches ».

Le premier ministre s’est aussi rendu au Montana pour les fêtes de Pâques, vacances personnelles qui ont coûté près de 230 000 $, bien plus que la somme de 23 846 $ signalée au Parlement.Vue d'un hôtel au sommet d'une montagne dans un centre de ski.

M. Trudeau a déclaré avoir utilisé un cortège de sécurité lors d’une visite privée au Yellowstone Club, à Big Sky, au nord du parc national de Yellowstone, endroit qui attire de riches touristes du monde entier. (Photo d’archives) Photo: AP/Erik Petersen

Ce montant n’incluait pas les 204 993 $ dépensés par la GRC en heures supplémentaires et les coûts de base tels que l’hébergement, les repas et les déplacements associés aux vacances de M. Trudeau, selon des informations obtenues par CBC à l’époque.

Cette situation est similaire à ses vacances familiales sur l’île privée de l’Aga Khan dans les Bahamas, quelques années plus tôt. Ces dernières ont coûté 215 398 $ au Trésor public.

La facture finale englobait les frais encourus par la GRC, la Défense nationale, le ministère des Affaires étrangères et le bureau du Conseil, et constituait une hausse de 70 % par rapport à celle de 127 187 $ qui avait été auparavant dévoilée.

Qui plus est, ce voyage lui avait valu un blâme pour avoir enfreint les règles relatives aux conflits d’intérêts. L’ancienne commissaire Mary Dawson avait statué que les vacances de M. Trudeau enfreignaient la loi interdisant aux ministres d’accepter des cadeaux ou des avantages  qui pourraient être perçus comme une tentative d’influencer les affaires du gouvernement.

D’autres voyages de Justin Trudeau, dont celui à Tofino lors de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, ont également fait réagir.

David Beauchamp avec les informations d’Elizabeth Thompson de CBC News et de La Presse canadienne

Le Mali d’Assimi Goïta reçoit des drones turcs

janvier 4, 2024

La junte au pouvoir à Bamako a réceptionné, ce jeudi 4 janvier, six drones Bayraktar TB2.

Un drone Bayraktar TB2 en plein exercice lors du salon turc Teknofest, à l’aéroport d’Izmir, le 10 octobre 2023. © Mehmet Emin Menguarslan / ANADOLU AGENCY / Anadolu via AFP
Un drone Bayraktar TB2 en plein exercice lors du salon turc Teknofest, à l’aéroport d’Izmir, le 10 octobre 2023. © Mehmet Emin Menguarslan / ANADOLU AGENCY / Anadolu via AFP

Les militaires au pouvoir au Mali ont reçu le 4 janvier une livraison de drones de Turquie lors d’une cérémonie en présence du chef de la junte, le colonel Assimi Goïta. « Les plus hautes autorités du Mali se sont orientées vers l’acquisition de matériels majeurs, dont les drones de type Bayraktar TB2″, a dit dans un discours le maître de cérémonie, s’exprimant au nom de l’état-major de l’armée de l’air.

De fabrication turque, les drones Bayraktar TB2 permettent de « surveiller le territoire national, de détecter des cibles suspectes, de les traquer et de les frapper au besoin avec une précision chirurgicale », a-t-il souligné. Six drones ont été dénombrés sur le tarmac de l’aéroport de Bamako.

Avions russes

Les colonels qui ont pris le pouvoir par la force en 2020 ont opéré une réorientation stratégique, rompu la vieille alliance avec l’ancienne puissance dominante française et se sont tournés militairement et politiquement vers la Russie. Ils ont exigé le départ de la mission de l’ONU (Minusma), dont le retrait s’est achevé le 31 décembre. Ils avaient déjà réceptionné en mars 2023 plusieurs avions de la Russie et des drones de la Turquie.

Des livraisons d’équipements militaires russes ont également eu lieu en mars et août 2022 ainsi qu’en janvier 2023.

Par Jeune Afrique (Avec AFP)

Canada: Attention aux textos frauduleux en provenance de l’A-25

décembre 27, 2023

Le pont de l'autoroute 25

Le pont de l’autoroute 25 PHOTO : RADIO-CANADA / CBC

Si vous avez reçu sur votre cellulaire un texto vous avisant d’une facture impayée, ne cliquez pas sur le lien qui est fourni, prévient l’entreprise Concession A25 qui gère le pont Olivier-Charbonneau et la portion d’autoroute entre Montréal et Laval.

Le texto en question mentionne un montant impayé et fixe une date limite pour payer sous peine de pénalité. Un hyperlien pour payer la facture accompagne ce message rédigé dans un français impeccable.

Il s’agit d’un leurre. Cette technique, nommée hameçonnage, est souvent utilisée par les fraudeurs. Lorsque la personne clique sur le lien, elle peut transmettre, à son insu, des renseignements personnels qui peuvent inclure, entre autres, ses données bancaires, prévient l’entreprise sur son site Internet de même que sur sa ligne téléphonique.

« Dès que nous avons été saisis de la situation, nous avons contacté la police pour les informer », mentionne par courriel, une porte-parole de l’entreprise.

Concession A25 suggère de signaler les messages textes indésirables au numéro 7726 qui permet aux opérateurs de téléphonie mobile d’ouvrir une enquête sur le contenu du message.

Au moment de publier, il n’avait pas été possible de joindre le Centre antifraude du Canada afin de connaître l’ampleur de la campagne de textos frauduleux ou de savoir qui se trouve derrière ces tentatives d’hameçonnage.

Avec Radio-Canada

Un hélicoptère de l’armée canadienne intercepté par des chasseurs chinois

novembre 3, 2023

La frégate canadienne NCSM Ottawa lors d'un déploiement au large de Singapour.

C’est à partir de ce navire, le NCSM Ottawa, qu’était dépêché l’hélicoptère intercepté. (Photo d’archives) Photo: AFP via Getty Images/Roslan Rahman

Un hélicoptère CH-148 Cyclone de l’armée canadienne a été intercepté à trois reprises par des chasseurs chinois dimanche dernier en mer de Chine méridionale, des manœuvres « jugées très dangereuses » par le ministre de la Défense nationale, Bill Blair.

L’hélicoptère, dépêché dans le cadre de la stratégie indo-pacifique, exécutait des exercices de routine, affirme le ministère canadien de la Défense.

Les manœuvres [d’un des deux avions] de combat de la République populaire de Chine ont été jugées très dangereuses et nous exprimerons nos inquiétudes à la Chine. Une citation de Bill Blair, ministre canadien de la Défense nationale

Le ministre Blair a indiqué que ces vols servaient à maintenir la liberté de navigation dans les eaux internationales de cette région située au large des côtes chinoises.

Les deux chasseurs J-11 de l’armée chinoise ont intercepté l’hélicoptère à trois reprises. Après un premier vol sécuritaire, un des deux chasseurs a survolé l’hélicoptère, créant des turbulences qui ont perturbé le contrôle de l’appareil.Un hélicoptère se pose sur un navire en mer.

Un hélicoptère CH-148 Cyclone s’exerce aux manœuvres d’appontage sur le NCSM Halifax, au large de la Nouvelle-Écosse, le 27 janvier 2016. Photo: Forces Armées Canadiennes/Matelot de 3e Classe Raymond Kwan

Plus tard dans la journée, un autre chasseur a lancé des fusées éclairantes directement devant l’hélicoptère, risquant ainsi qu’un de ces engins s’introduise dans le rotor et dans les entrées d’air de l’hélicoptère.

Toutes ces interactions ont eu lieu dans l’espace aérien international, a soutenu le ministère canadien de la Défense nationale. L’hélicoptère n’a pas été endommagé.

Il s’agit pour le Canada de la deuxième interception aérienne par des avions chinois en moins de trois semaines. À la mi-octobre, un avion de surveillance canadien avait été intercepté en plein vol par un jet chinois.

Les relations sino-canadiennes sont difficiles à l’heure actuelle. Pékin reproche à Ottawa son alignement sur la politique chinoise de Washington, tandis que le gouvernement canadien soupçonne la Chine de s’immiscer dans ses affaires publiques.

Par Radio-Canada avec les informations de Agence France-Presse

Hubert Reeves, la star des étoiles, s’éteint à 91 ans

octobre 13, 2023

Hubert Reeves.

Hubert Reeves Photo: AFP/AFP/Thomas Coex

L’astrophysicien québécois Hubert Reeves, qui aimait comparer l’humain à des poussières d’étoiles, est décédé vendredi à l’âge de 91 ans. Il était considéré comme l’un des plus grands vulgarisateurs scientifiques de notre époque.

Son fils, Benoît Reeves, en a fait l’annonce dans un message publié sur Facebook.

Hubert Reeves était « officiellement » à la retraite depuis 1999, mais poursuivait ses activités militantes.

Durant les dernières années de sa vie, il consacrait beaucoup de temps à faire le point sur l’état de l’environnement et celui de l’humanité qui, selon lui, devrait disparaître lorsque surviendra la sixième grande extinction des espèces.

Sa démarche, c’est celle que je transmets encore aujourd’hui, c’est que l’avenir n’est pas écrit, expliquait son fils Benoît à l’émission Le 15-18 vendredi. C’est-à-dire que l’avenir dépend des décisions qui sont prises maintenant. Ce n’est pas parce que nous sommes dans une période catastrophique que nous ne pouvons rien faire, mais il est temps de se relever les manches et se décider à agir avant qu’il soit trop tard.

Toujours au micro d’Annie Desrochers, Benoît Reeves raconte comment son père s’est mis à la vulgarisation avec ses enfants.

Il s’est entraîné avec nous. La première fois qu’il m’a emmené voir les étoiles à Laval, il traversait la rue pour nous amener dans le terrain vague ensemble. Je ne me souviens pas de ce que j’ai vu, mais je peux transmettre la passion qu’il m’a transmise à l’époque.

Même en 100 ans, je n’aurai pas le temps de visiter toute l’immensité d’un si grand Univers. Une citation de Michel Fugain, cité dans l’autobiographie d’Hubert Reeves publiée en 2008 

Né à Montréal en 1932, Hubert Reeves a étudié à l’Université de Montréal et à McGill avant d’obtenir son doctorat en astrophysique nucléaire de l’Université Cornell, en 1960. Il a enseigné la cosmologie en Europe et en Amérique, dans les universités Columbia et Berkeley, à l’Université de Montréal et à l’Université libre de Bruxelles.

Consultant pour la NASA, il a également été directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) de France et conseiller scientifique au Commissariat à l’énergie atomique de France.

D’une humilité rare, Hubert Reeves transmettait son savoir avec humour.

Ses livres phares, comme Patience dans l’azur (1981), Poussières d’étoiles (1984) et Dernières nouvelles du Cosmos (1994) soulignent son talent de communicateur en vulgarisant des concepts souvent très abstraits.Hubert Reeves.

Hubert Reeves, le 12 octobre 1982, lors de l’enregistrement de l’émission Rencontre, à la télévision de Radio-Canada Photo : Radio-Canada

Il a participé à la réalisation de nombreux documentaires, dont Conteur d’étoiles (2002) et Du big bang au vivant (2010). Son esprit vif et son sens de la formule en faisaient un invité apprécié des émissions de télévision et de radio. Il a signé aussi une chronique dans un quotidien québécois.Hubert Reeves lors d'une manifestation.

Hubert Reeves participe à une manifestation antinucléaire à Paris, en 1995. Photo: AFP/Getty/Gérard Fouet

De nombreuses distinctions

Officier de l’Ordre national du Québec, il était aussi compagnon de l’Ordre du Canada et commandeur de la Légion d’honneur de France. Toujours dans l’Hexagone, il avait été nommé grand officier de l’Ordre national du mérite en 2019.

Il a reçu de nombreux doctorats honorifiques, dont ceux des universités de Montréal (1984), de Berne (1989), de Bruxelles (1992), d’Ottawa (2004), de Moncton (1991), du Québec à Montréal (2010) et de Sherbrooke (2011).

Il est président d’honneur d’Humanité et biodiversité, une association française dont le credo est : Placer la biodiversité au cœur de nos sociétés.

Le saviez-vous?

Depuis 1999, l’astéroïde (9631) 1993 SL6 porte le nom d’Hubert Reeves.Hubert Reeves.

L’astrophysicien Hubert Reeves

Cet amoureux de la musique classique a aussi signé Terre planète bleue en 2007, un texte qui a été mis en chanson par Diane Dufresne dans l’album Effusions.

En 2008, il publie son autobiographie intitulée Je n’aurai pas le temps. Il y explique que l’intérêt pour la science naît de la curiosité, et qu’il est tombé dedans dès son plus jeune âge.

Hubert Reeves disait que son talent pour la vulgarisation venait de sa grand-mère Charlotte, qui avait un don pour raconter des histoires. Elle prolongeait les contes de suites inattendues en modifiant rythme et intonations, au grand plaisir de ses petits-enfants.

Hubert Reeves laisse dans le deuil sa conjointe Camille, quatre enfants et de nombreux petits-enfants dont il était très proche. L’un de ses ouvrages, en 2011, leur était ainsi dédié, L’Univers expliqué à mes petits-enfants.

Il vivait depuis quelques années entre Paris et son domaine de Malicorne, en France.

Avec Radio-Canada

Nobel de physique: trois spécialistes du mouvement ultra-rapide des électrons récompensés

octobre 3, 2023
Nobel de physique: trois spécialistes du mouvement ultra-rapide des électrons récompensés
Trois spécialistes du mouvement ultra-rapide des électrons récompensés du Nobel de Physique © TT News Agency/AFP

Le Nobel de physique a consacré mardi la Franco-suédoise Anne L’Huillier, le Français Pierre Agostini et l’Austro-hongrois Ferenc Krausz pour leur recherche sur les flashs lumineux ayant permis de comprendre les mouvements ultra-rapides des électrons dans les atomes et molécules.

Les chercheurs ont été récompensés pour avoir créé « des impulsions extrêmement courtes de lumière qui peuvent être utilisées pour mesurer les processus rapides au cours desquels les électrons se déplacent ou changent d’énergie », indique le jury.

Les avancées des trois physiciens « ont permis d’explorer des processus qui étaient tellement rapides qu’ils étaient auparavant impossibles à suivre », a-t-il ajouté.

Les scientifiques ont réussi à créer des impulsions de lumière de l’ordre de l’attoseconde. « Une attoseconde est si courte qu’il y en a autant en une seconde qu’il y a eu de secondes depuis la naissance de l’univers », relève l’Académie suédoise royale des sciences.

« Les impulsions d’une attoseconde peuvent être utilisées pour identifier différentes molécules, par exemple dans des diagnostics médicaux », poursuit-elle.

Les découvertes des trois physiciens « ouvrent la porte du monde des électrons », ces particules élémentaires extrêmement légères, gravitant autour du noyau atomique, et chargées d’électricité négative.

« Très, très spécial »

« La physique de l’attoseconde nous donne l’opportunité de comprendre les mécanismes qui sont gouvernés par les électrons », a dit Eva Olsson, présidente du comité Nobel pour la physique, dans un communiqué.

A 65 ans, Anne L’Huillier, qui enseigne à l’université de Lund en Suède, est la cinquième femme à recevoir le prix Nobel de physique depuis 1901.

Elle a raconté ce mardi qu’elle avait reçu l’appel du jury alors qu’elle était en train de donner un cours. Elle a ensuite repris son cours.

« Je suis très touchée, il n’y a pas tant de femmes qui ont obtenu le prix, donc c’est très très spécial », a-t-elle réagi devant l’Académie.

Elle a aussi expliqué que ses travaux avaient des applications concrètes dans l’industrie des semi-conducteurs et l’imagerie.

« Dans mon travail, je vois deux choses fondamentales. L’une est d’observer les électrons et leurs propriétés. L’autre est beaucoup plus pratique : la radiation que nous produisons est aussi utile pour l’industrie des semi-conducteurs que pour l’imagerie. Donc il y a vraiment une application pratique », a-t-elle expliqué.

– « Allez-y »-

Concernant l’observation des électrons, elle a déclaré que « dans ce type de processus, les électrons ressemblent davantage à des vagues, à des vagues d’eau, et ce que nous essayons de mesurer avec notre technique, c’est la position de la crête de la vague ».

En 1987, elle a découvert qu’en éclairant un gaz noble avec un laser infrarouge, des « harmoniques » de cette lumière apparaissaient sous forme de flash, chacune avec un cycle différent.

En 2001, Pierre Agostini, professeur à l’Ohio State University aux Etats-Unis, a réussi à créer une série d’impulsions lumineuses de 250 attosecondes chacune. A la même période, Ferenc Krausz travaillait sur une autre expérience qui lui permit d’isoler une impulsion lumineuse de 650 attosecondes.

La chercheuse franco-suédoise figurait parmi les favorites, elle avait en effet remporté le prestigieux prix Wolf en 2022, parfois précurseur du Nobel, conjointement avec Ferenc Krausz, 61 ans, et le Canadien Paul Corkum.

Ferenc Krausz est lui directeur de l’Institut Max Planck en Allemagne. « Je ne savais pas si je rêvais ou si c’était la réalité » quand le comité Nobel a appelé, a-t-il dit dans un entretien à la fondation Nobel alors qu’il se préparait à intervenir lors d’une journée portes ouvertes de l’Institut.

L’Académie suédoise avait récompensé l’an dernier le Français Alain Aspect, l’Américain John Clauser et l’Autrichien Anton Zeilinger, pionniers des mécanismes révolutionnaires de la physique quantique.

Avant Anne L’Huillier, quatre femmes seulement ont obtenu le prix Nobel de physique depuis sa création en 1901: Marie Curie (1903), Maria Goeppert Mayer (1963), Donna Strickland (2018) et Andrea Ghez (2020).

La physicienne a encouragé les femmes à se lancer dans une carrière scientifique: « allez-y », a-t-elle dit lors d’une conférence de presse à Lund.

C’est « un très beau message à toutes les jeunes femmes qui hésitent à s’orienter vers des carrières scientifiques », a salué la ministre française de la Recherche Sylvie Retailleau.

Le Nobel de chimie sera décerné mercredi, avant le prix Nobel de littérature jeudi et le prix Nobel de la paix vendredi à Oslo. Le prix Nobel d’économie, décerné pour la première fois en 1969, sera dévoilé lundi 9 octobre.

Pour les lauréats du millésime 2023, le chèque accompagnant le prix est désormais de onze millions de couronnes (920.000 euros), soit la plus haute valeur nominale (dans la devise suédoise) dans l’histoire plus que centenaire des Nobel.

Par Le Point avec Stockholm (AFP) –

Canada: Des pirates informatiques indiens s’attaquent aux sites de l’armée et du Parlement

septembre 28, 2023

Des caractères défilant sur un écran forment le drapeau du Canada.

Des pirates indiens s’en sont pris à des sites web du gouvernement canadien. Photo: Istock

Le gouvernement fédéral est aux prises avec ce qui a tout l’air d’être des cyberattaques alors qu’un groupe de pirates informatiques installés en Inde prétend avoir « semé le chaos » à Ottawa. Les données sensibles des Canadiens n’auraient toutefois pas été compromises.

Les Forces armées canadiennes ont informé que leur site web a été inaccessible à partir d’un appareil mobile mercredi midi, mais que le problème a pu être réglé en quelques heures.

Pendant ce temps, plusieurs pages du site de la Chambre des communes ont continué à se charger lentement ou de manière incomplète jeudi en raison d’une attaque qui, selon les responsables, a commencé lundi matin.

Les Communes ont confirmé être la cible d’une attaque de type déni de service distribué. Cette technique consiste à surcharger un site en multipliant les demandes de connexion pour empêcher les réels utilisateurs d’y accéder.

Les systèmes de la Chambre des communes ont réagi comme prévu pour protéger notre réseau et notre infrastructure informatique. Toutefois, certaines pages pourraient ne plus répondre pendant une courte période. Une citation de La porte-parole pour la Chambre des communes, Amélie Crosson

L’équipe de soutien informatique de la Chambre des communes, en collaboration avec nos partenaires, a mis en œuvre des mesures d’atténuation et rétabli les services à des niveaux appropriés. L’équipe informatique surveille toujours en permanence de telles activités.

Élections Canada a également été victime d’une attaque par déni de service distribué pendant environ une heure, vers minuit mercredi.

Ce site n’héberge aucune donnée ou information sensible. Il est distinct de notre site principal, Elections.ca, et est hébergé par un fournisseur de services externe. Il n’est en aucun cas connecté au réseau qui soutient Elections.ca, a indiqué l’agence fédérale dans un communiqué.

Nos systèmes sont surveillés en temps réel tant à l’interne que par le Centre canadien pour la cybersécurité, ce qui nous permet de détecter rapidement toute anomalie sur nos plateformes et nos systèmes. Ils sont au courant de l’incident.

Seulement de la nuisance

Contacté par La Presse canadienne, le Centre de la sécurité des télécommunications a rappelé qu’il n’a pas l’habitude de confirmer les incidents spécifiques et noté qu’il se concentre sur le type de comportement plutôt que sur l’attribution des attaques.

En général, les attaques par déni de service distribué sont des événements nuisibles, mais qui mettent très rarement des informations en danger et qui n’ont pas d’impact permanent sur les systèmes.Une citation deLe porte-parole du centre de la sécurité des télécommunications, Ryan Foreman

Les événements géopolitiques entraînent souvent une augmentation des cybercampagnes perturbatrices. Nous continuons de surveiller toute cybermenace et de partager les informations sur ces menaces avec nos partenaires et parties prenantes pour aider à prévenir les incidents.

Le 15 septembre, le centre avait prévenu que plusieurs campagnes par déni de service distribué avaient eu lieu dans les jours précédents. Il a renouvelé cet avertissement le 22 septembre à l’occasion de la visite du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, au Canada.

Un groupe indien revendique

Un groupe de pirates informatiques nommé Indian Cyber Force a revendiqué les attaques qui ont touché les Forces armées et Élections Canada. Le groupe semble aussi avoir réussi à infiltrer quelques sites appartenant à de petites entreprises au Canada.

En proclamant qu’il était à l’origine de ces attaques, le groupe a fait référence au premier ministre Justin Trudeau, qui a révélé au Parlement, le 18 septembre, l’existence d’allégations crédibles selon lesquelles l’Inde serait impliquée dans le meurtre du militant indépendantiste sikh Hardeep Singh Nijjar, recherché par l’Inde depuis des années et abattu en juin.

Le groupe a publié plusieurs versions d’un message truffé d’erreurs d’orthographe et de grammaire sur les sites de restaurants et de cliniques médicales.

Sur les sites concernés, on pouvait voir des chiffres verts sur fond noir, comme dans le film La matrice, pendant qu’une musique de guerre se faisait entendre.

Le message décrivait le Canada comme un refuge pour les terroristes – un paradis, même, dans un anglais approximatif – et insultait les séparatistes sikhs.

On y critiquait également M. Trudeau pour avoir lancé quelque chose sans preuve.

Tensions diplomatiques avec l’Inde

Ces attaques sont survenues dans un contexte tendu entre le Canada et l’Inde.

Il est toujours difficile de bien saisir le niveau de coopération offert par les responsables indiens dans le cadre de l’enquête en lien avec les allégations de M. Trudeau – et la mesure dans laquelle des pays alliés comme les États-Unis défendent les intérêts du Canada.

Jeudi, le secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a rencontré le ministre indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar.

Ni l’un ni l’autre n’a fait mention de la controverse au Canada lorsqu’ils ont pris part à une séance de photos, avant le début de leur rencontre.

Lors d’une séance d’information avec les journalistes avant le début de la rencontre, le porte-parole du département d’État américain, Matthew Miller, a refusé de conjecturer sur ce que M. Blinken allait dire en privé à M. Jaishankar.

Ce que je peux vous dire, cependant, c’est que nous avons constamment dialogué avec le gouvernement indien sur cette question et l’avons exhorté à coopérer avec les autorités canadiennes, a-t-il mentionné.

Avec La Presse canadienne

Elon Musk envisage un paiement mensuel pour utiliser X (Twitter)

septembre 19, 2023

Le milliardaire américain a annoncé son intention de vouloir rendre le réseau social payant afin de lutter contre les armées de robots.

Elon Musk a estime que seul un paiement obligatoire pourrait debarrasser le reseau social de ses robots.
Elon Musk a estimé que seul un paiement obligatoire pourrait débarrasser le réseau social de ses robots.© Le Parisien / Arnaud Journois / MAXPPP / PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP

«  Un petit paiement mensuel » pour utiliser le réseau social X (ex-Twitter) ? La énième suggestion de son propriétaire Elon Musk lundi, destinée à réduire le nombre de robots sur la plateforme, paraît logique d’un point de vue économique mais pourrait aussi « décimer » sa base d’utilisateurs, selon des experts. Lors d’un entretien avec Elon Musk lundi, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a soulevé la question de l’antisémitisme en ligne et la façon dont X pourrait « empêcher l’utilisation de robots – des armées de robots – pour le reproduire et l’amplifier ».

Les robots – des comptes gérés par des programmes informatiques plutôt que par des humains – sont courants sur X, où ils peuvent être utilisés pour amplifier artificiellement des messages politiques ou attiser les flammes de la haine raciale. Elon Musk a répondu que l’entreprise « s’orientait vers un petit paiement mensuel pour l’utilisation du système X ». « C’est le seul moyen auquel je puisse penser pour combattre de vastes armées de robots », a-t-il déclaré. « Parce qu’un robot coûte une fraction d’un centime – appelez-le un dixième de centime –, mais si quelqu’un doit payer ne serait-ce que quelques dollars, un montant mineur, le coût effectif des robots est très élevé. »

Fausse bonne idée ?

Une piste qui a fait bondir les utilisateurs du réseau social, qui compterait désormais « 550 millions d’utilisateurs mensuels » selon Musk. En mai 2022, Twitter avait indiqué avoir environ 230 millions d’utilisateurs actifs au quotidien. « S’il le fait vraiment, cela va tuer le site. Peu importe le coût. La plupart des gens ne paieront pas […] Cela tuera le site et les revenus publicitaires d’un seul coup. C’est incroyable », a par exemple réagi sur le réseau social Ed Zitron, patron d’une entreprise de relations médias et chroniqueur pour le média Business Insider.

Le magnat de la « tech » a apporté de nombreux changements depuis qu’il a repris le réseau pour 44 milliards de dollars en octobre de l’année dernière, alors qu’il était connu sous le nom de Twitter. Il a licencié des milliers d’employés, introduit une option payante, supprimé la modération du contenu et rétabli des comptes anciennement interdits, notamment celui de l’ex-président américain Donald Trump.

La version premium ne séduit pas

En juillet, il a déclaré que la plateforme avait perdu environ la moitié de ses revenus publicitaires. La mise en place du service premium « Blue », un abonnement entre 8 et 11 dollars par mois pour jouir de certains privilèges (comme avoir la coche bleue pour certifier son profil, voir moins de publicités, publier des tweets et vidéos plus longs, annuler ou modifier un tweet, etc.), n’a pas eu non plus le succès escompté.

D’après les données de Travis Brown, un développeur informatique spécialisé dans les réseaux sociaux, moins de 5 % des 407 000 comptes qui avaient l’ancien badge bleu gratuit se sont abonnés. « Du point de vue du modèle économique, on pourrait dire que c’est une bonne option pour Twitter » de faire payer ses utilisateurs, car l’entreprise « n’a jamais réussi à mettre en place un système de publicité performant par rapport à d’autres plateformes sociales comme Meta », souligne auprès de l’AFP James Cooper, directeur de l’agence Business of Apps.

« Toutefois, la valeur de Twitter réside dans l’effet de réseau lié à l’existence d’une large base d’utilisateurs. Une tarification universelle du service décimerait la base d’utilisateurs et détruirait donc la valeur du réseau », prévient-il. « À ce stade, la meilleure solution serait d’augmenter la valeur de ses services d’abonnement payants, en améliorant son offre publicitaire et en envisageant de nouvelles sources de revenus comme les transactions, plutôt que d’obliger tout le monde à payer pour le service actuel », a-t-il encore ajouté.

Le Point par V.D. avec AFP

Des débris de l’avion F-35 disparu aux États-Unis retrouvés

septembre 18, 2023

Un avion de chasse F-35A Lightning II.

Le pilote a pu s’éjecter, mais l’on est sans nouvelles de l’avion de combat de quelque 80 millions de dollars. Photo : La Presse Canadienne/Adrian Wyld

L’armée américaine a annoncé lundi après-midi avoir retrouvé les débris d’un avion de combat furtif F-35 recherché depuis environ 24 heures sur la côte est du pays, le pilote s’étant éjecté dimanche après-midi pour une raison encore inconnue.

Les militaires, en coordination étroite avec les autorités locales, ont découvert un champ de débris dans le comté de Williamsburg, en Caroline du Sud, a écrit sur X (ex-Twitter) la base militaire Joint Base Charleston.

La découverte de cet appareil militaire de pointe met fin aux recherches tous azimuts menées par les autorités américaines depuis dimanche après-midi.

Entre stupéfaction et consternation

Comment peut-on perdre un avion de combat coûtant au moins 80 millions de dollars américains? Depuis que l’armée des États-Unis avait lancé un appel aux citoyens pour l’aider à retrouver le F-35 en question, de nombreux Américains se posaient la question, entre stupéfaction amusée et consternation.

L’avion (très) furtif avait disparu dimanche, selon la base militaire de Charleston, en Caroline du Sud. Et son pilote avait pu s’éjecter en toute sécurité, a ajouté l’armée, sans préciser pourquoi il avait dû recourir à cette option extrême normalement synonyme de danger imminent.

Toutefois, l’onéreux appareil, un très sophistiqué F-35B Lightning II, fleuron de l’aéronavale américaine, est resté introuvable pendant plusieurs heures.

Si vous disposez d’informations susceptibles d’aider nos équipes à localiser le F-35, merci d’appeler le Centre des opérations de défense de la base, avait écrit la Joint Base Charleston sur X.

Railleries et critiques

Cet appel peu ordinaire avait aussitôt suscité une myriade de réactions.

On savait que le F-35 était furtif, mais ceci est ridicule, a lancé sur X une élue républicaine de Caroline du Sud, Nancy Mace.

Comment diable perd-on un F-35? Comment est-il possible qu’il n’y ait pas de dispositif de suivi et qu’on demande à la population… imaginez quoi… de trouver un avion et de le remettre aux autorités? a-t-elle ajouté.

L’un des porte-parole de la base de Charleston a expliqué au Washington Post que l’appareil avait bien un transpondeur – un récepteur-émetteur permettant de le localiser – mais qu’il ne fonctionnait pas pour une raison que nous n’avons pas encore déterminée.

C’est pourquoi nous avons lancé un appel public à l’aide, a poursuivi ce porte-parole, Jeremy Huggins.

Sur X, les commentaires amusés, voire moqueurs, se sont multipliés au sujet de cet appareil appartenant au très prestigieux Corps des Marines des États-Unis.

Des internautes partageaient notamment de faux avis de recherche retouchés sur des arbres : F-35 porté disparu. Récompense de 500 $.

Et parce que les États-Unis ont fourni des milliards de dollars en aide militaire à Kiev, beaucoup partageaient une photo – également manipulée – du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, tout sourire, posant devant un avion de combat. Les gars, vous avez cherché du côté de l’Ukraine?, faisait mine de demander un internaute.

Le président Zelensky réclame avec insistance à l’Occident des avions de combat pour lutter contre l’invasion russe.

Des opposants au président démocrate Joe Biden en ont aussi profité pour accabler son gouvernement.

Il n’y a que sous l’administration Biden que l’armée américaine peut perdre un F-35 à 80 millions de dollars dans les airs, a grincé le commentateur conservateur Benny Johnson dans une publication sur X.

Une théorie populaire sur les réseaux sociaux est que l’avion était passé en mode zombie, à savoir qu’il a volé en mode de pilotage automatique.

Rien n’a émané des autorités à ce sujet, mais en 1989, un MIG-23 soviétique parti de Pologne s’était écrasé près de Courtrai, en Belgique, après avoir parcouru plus de 900 km sans son pilote qui s’était lui aussi éjecté de l’appareil.

Avec Radio-Canada par Agence France-Presse