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États-Unis/Procès à New York : le paiement à une ex-maîtresse alléguée de Trump à l’avant-plan

avril 25, 2024

Assis au banc des accusés, Donald Trump, les mains jointes, regarde devant lui.

Donald Trump, lors de son procès criminel à New York, le 22 avril 2024 Photo : Getty Images/Yuki Iwamura

Un paiement de 150 000 $ à une mannequin de Playboy qui allègue avoir été la maîtresse de l’ex-président est au centre du témoignage d’un ancien magnat des médias et ex-ami de l’accusé, qui se poursuit mercredi pour une troisième journée.

Plus tôt cette semaine, David Pecker, l’ex-PDG du groupe de presse American Media Inc. (AMI), a admis avoir mis son tabloïd au service de la campagne de Donald Trump dès 2015, en chassant les scandales susceptibles de faire dérailler sa campagne.

Après avoir brièvement questionné M. Pecker mardi au sujet d’un versement fait à l’ancienne playmate Karen McDougal, les procureurs sont entrés dans le vif du sujet, interrogeant le témoin sur la chronologie et les circonstances détaillées du paiement.

Mme McDougal soutient avoir entretenu pendant 10 mois une relation avec Donald Trump avant son entrée en politique, entre 2006 et 2007.

David Pecker a admis avoir acheté les droits exclusifs de son témoignage pour 150 000 $, avec l’intention de ne pas le publier, pour éviter de nuire aux perspectives électorales de Donald Trump.

Nous ne voulions pas que cette histoire mette M. Trump dans l’embarras ou […] qu’elle nuise à [sa] campagne. Une citation de David Pecker, ancien PDG d’AMI

Il a en outre affirmé en avoir parlé directement à celui qui était alors candidat à la présidentielle. Cela signifierait que Donald Trump était au courant des efforts déployés pour acheter le silence de personnes dont les allégations étaient susceptibles de nuire à sa campagne, contrairement à ce qu’affirme la défense.

Karen McDougal photographiée sur un tapis rouge.

Karen McDougal en 2010 à une fête du magazine « Playboy ». Elle porte plainte contre Donald Trump. Photo : Getty Images/Dimitrios Kambouris

Il a notamment fait état de ce que lui aurait dit M. Trump après avoir discuté avec son avocat personnel de l’époque, Michael Cohen : J’ai parlé à Michael. Karen est une fille bien. Est-ce que c’est vrai qu’un groupe mexicain cherche à acheter l’histoire pour 8 millions de dollars?

David Pecker lui aurait répondu qu’il ne le croyait pas, après quoi Donald Trump lui aurait demandé ce qu’il devait faire. Je pense que tu devrais acheter l’histoire et la retirer du marché, lui aurait-il répliqué.

Je croyais que [ses affirmations] étaient vraies. Une citation de David Pecker, ancien PDG d’AMI

Contentieux autour du paiement

Le témoignage de M. Pecker a illustré à de nombreuses reprises ses inquiétudes quant à la possibilité de voir son groupe médiatique devoir absorber lui-même la prise en charge du paiement à Mme Mc Dougal.

Le patron va s’en occuper, lui aurait initialement assuré Michael Cohen, se référant à M. Trump, après avoir donné à M. Pecker le feu vert pour acheter son récit.

David Pecker croyait alors qu’il serait remboursé par la Trump Organization ou par Donald Trump lui-même.

À l’issue des négociations avec l’avocat de Mme McDougal, le grand patron d’AMI a convenu de lui verser 150 000 $, mais a initialement résisté à la demande de M. Cohen d’avancer la somme.

Il a rendu compte de sa conversation avec l’ex-homme de confiance du président : Michael, pourquoi devrais-je payer? Je viens de payer 30 000$ pour l’histoire du portier. Maintenant, vous me demandez de payer 150 000$ pour l’histoire de Karen.

Mardi, il avait indiqué avoir payé un ancien portier de la Trump Tower, qui affirmait que M. Trump avait un enfant illégitime, même si ses affirmations avaient été jugées mensongères.

Signe de l’importance accordée à ces témoignages, il avait spécifié plus tôt cette semaine qu’AMI payait habituellement ses sources entre 250 $ et 2500 $, parfois 5000 $ dans le cas de révélations sur de grandes célébrités.

M. Pecker a également déclaré que le paiement secret à Mme Mc Dougal avait été faussement présenté comme un contrat de service afin d’éviter d’enfreindre les lois sur le financement électoral.

Pour légitimer une somme aussi importante, la jeune femme serait officiellement rémunérée pour écrire des chroniques sur la forme physique (qu’elle n’écrirait pas elle-même) et pour faire la couverture du National Enquirer, un tabloïd du groupe AMI.

Dans une autre conversation avec Michael Cohen, M. Pecker lui aurait dit qu’il voulait faire marche arrière, exprimant ses craintes devant les implications potentiellement illégales de l’accord avec Mme Mc Dougal.

Michael Cohen se serait alors fâché contre lui et aurait crié : Le patron va être très en colère contre vous .

M. Pecker a précisé qu’il n’avait jamais été remboursé.

Au début de son témoignage, il a déclaré aux procureurs que Mme Dougal, à qui son groupe médiatique avait initialement offert 10 000 $, ne désirait pas que son histoire soit rendue publique.

Elle a déclaré qu’elle ne voulait pas être la prochaine Monica Lewinsky. Elle voulait relancer sa carrière, a-t-il dit, se référant au scandale sexuel ayant éclaboussé le président Bill Clinton à la fin des années 1990. La jeune femme avait été malmenée dans les médias.

Dans cette affaire, Donald Trump est accusé d’avoir falsifié des documents financiers pour dissimuler le remboursement d’un paiement versé à une autre maîtresse alléguée, Stormy Daniels, afin de favoriser sa victoire électorale.

Les procureurs affirment qu’il a fomenté « un plan criminel pour corrompre l’élection de 2016 ».

Radio-Canada par Sophie-Hélène Lebeuf avec les informations de New York Times, CNN et Washington Post

En 2024, le Congo perd toujours chaque mois 20 milliards pour payer les salaires des fonctionnaires fictifs

janvier 26, 2024

Malgré les menaces du FMI et les tentations de l’ancien ministre des finances Rigobert Andely d’éradiquer ce phénomène entretenu par les caciques du pouvoir, 20 milliards cfa sortent toujours du Trésor Public chaque mois pour le paiement des salaires des fonctionnaires fictifs. En réalité tout cet argent finit dans les poches des proches du pouvoir à qui on a autorisé cette forme des détournements des deniers publics.

Tous les analystes de la vie politique congolaise se fondent dans les rires quand ils entendent Denis Sassou Nguesso parler de la lutte contre les anti valeurs et surtout du développement. Ils savent qu’il est en réalité le parrain de cette mafia qui a pris en otage les finances du pays.

Jean Jacques Bouya par exemple, gère à lui seul plus de 3000 fonctionnaires fictifs, Edgar Nguesso a réduit de 6000 à 2000 les siens. La plupart des généraux des forces de défense ont chacun leur quota des militaires fictifs. Plus grave encore, même les petits-fils et neveux du chef de l’État sont mouillés aussi dans cette mafia des fictifs.

Avec une masse salariale estimées officiellement à 60 milliards par mois, le Congo ne peut entreprendre des grands investissements publics actuellement après avoir dilapidé les fonds des booms pétroliers. A cette somme, il faudrait ajouter les 20 milliards qui échappent à tout contrôle et qui sortent du Trésor Public chaque mois.

Le gouvernement peine à entreprendre des grandes reformes comme recommandées par le FMI devant laquelle, le pays s’est vu contraint de faire recours pour ne pas se retrouver en cessation de paiement. Différentes missions de cet organisme financier mondial ont conclu que le Congo perdait assez d’argent dans sa masse salariale.

Cette chaîne de corruption qui vise à satisfaire tous les proches du pouvoir empêchent malheureusement l’assainissement des finances publiques et de faction le manque des financement des projets d’intérêt général.

Avec Sacer-infos par Stany Frank

Elon Musk envisage un paiement mensuel pour utiliser X (Twitter)

septembre 19, 2023

Le milliardaire américain a annoncé son intention de vouloir rendre le réseau social payant afin de lutter contre les armées de robots.

Elon Musk a estime que seul un paiement obligatoire pourrait debarrasser le reseau social de ses robots.
Elon Musk a estimé que seul un paiement obligatoire pourrait débarrasser le réseau social de ses robots.© Le Parisien / Arnaud Journois / MAXPPP / PHOTOPQR/LE PARISIEN/MAXPPP

«  Un petit paiement mensuel » pour utiliser le réseau social X (ex-Twitter) ? La énième suggestion de son propriétaire Elon Musk lundi, destinée à réduire le nombre de robots sur la plateforme, paraît logique d’un point de vue économique mais pourrait aussi « décimer » sa base d’utilisateurs, selon des experts. Lors d’un entretien avec Elon Musk lundi, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a soulevé la question de l’antisémitisme en ligne et la façon dont X pourrait « empêcher l’utilisation de robots – des armées de robots – pour le reproduire et l’amplifier ».

Les robots – des comptes gérés par des programmes informatiques plutôt que par des humains – sont courants sur X, où ils peuvent être utilisés pour amplifier artificiellement des messages politiques ou attiser les flammes de la haine raciale. Elon Musk a répondu que l’entreprise « s’orientait vers un petit paiement mensuel pour l’utilisation du système X ». « C’est le seul moyen auquel je puisse penser pour combattre de vastes armées de robots », a-t-il déclaré. « Parce qu’un robot coûte une fraction d’un centime – appelez-le un dixième de centime –, mais si quelqu’un doit payer ne serait-ce que quelques dollars, un montant mineur, le coût effectif des robots est très élevé. »

Fausse bonne idée ?

Une piste qui a fait bondir les utilisateurs du réseau social, qui compterait désormais « 550 millions d’utilisateurs mensuels » selon Musk. En mai 2022, Twitter avait indiqué avoir environ 230 millions d’utilisateurs actifs au quotidien. « S’il le fait vraiment, cela va tuer le site. Peu importe le coût. La plupart des gens ne paieront pas […] Cela tuera le site et les revenus publicitaires d’un seul coup. C’est incroyable », a par exemple réagi sur le réseau social Ed Zitron, patron d’une entreprise de relations médias et chroniqueur pour le média Business Insider.

Le magnat de la « tech » a apporté de nombreux changements depuis qu’il a repris le réseau pour 44 milliards de dollars en octobre de l’année dernière, alors qu’il était connu sous le nom de Twitter. Il a licencié des milliers d’employés, introduit une option payante, supprimé la modération du contenu et rétabli des comptes anciennement interdits, notamment celui de l’ex-président américain Donald Trump.

La version premium ne séduit pas

En juillet, il a déclaré que la plateforme avait perdu environ la moitié de ses revenus publicitaires. La mise en place du service premium « Blue », un abonnement entre 8 et 11 dollars par mois pour jouir de certains privilèges (comme avoir la coche bleue pour certifier son profil, voir moins de publicités, publier des tweets et vidéos plus longs, annuler ou modifier un tweet, etc.), n’a pas eu non plus le succès escompté.

D’après les données de Travis Brown, un développeur informatique spécialisé dans les réseaux sociaux, moins de 5 % des 407 000 comptes qui avaient l’ancien badge bleu gratuit se sont abonnés. « Du point de vue du modèle économique, on pourrait dire que c’est une bonne option pour Twitter » de faire payer ses utilisateurs, car l’entreprise « n’a jamais réussi à mettre en place un système de publicité performant par rapport à d’autres plateformes sociales comme Meta », souligne auprès de l’AFP James Cooper, directeur de l’agence Business of Apps.

« Toutefois, la valeur de Twitter réside dans l’effet de réseau lié à l’existence d’une large base d’utilisateurs. Une tarification universelle du service décimerait la base d’utilisateurs et détruirait donc la valeur du réseau », prévient-il. « À ce stade, la meilleure solution serait d’augmenter la valeur de ses services d’abonnement payants, en améliorant son offre publicitaire et en envisageant de nouvelles sources de revenus comme les transactions, plutôt que d’obliger tout le monde à payer pour le service actuel », a-t-il encore ajouté.

Le Point par V.D. avec AFP

Corruption en RDC : Glencore s’engage à payer 180 millions de dollars

décembre 5, 2022

Par la signature d’un accord portant sur des accusations de corruption en RDC, le géant du trading s’est engagé à verser 180 millions de dollars à Kinshasa.

Site de Kamoto Copper Company (KCC, filiale de Glencore), près de Kolwezi, dans le Lualaba. © Gwenn Dubourthoumieu

Glencore, le géant du négoce des matières premières basé en Suisse, va payer 180 millions de dollars dans le cadre d’un accord avec la République démocratique du Congo pour solder les litiges concernant des accusations de corruption, annonce-t-il ce 5 décembre. L’accord couvre les réclamations en justice présentes et futures concernant des actes présumés de corruption pour la période allant de 2007 à 2018, indique-t-il dans un communiqué.

Cet accord englobe les activités de ses filiales qui ont fait l’objet d’enquêtes, notamment de la part du département américain de la Justice et de la cellule de renseignement financier de la RDC, ajoute le groupe basé à Baar, dans le canton suisse de Zoug. Le groupe propriétaire de mines, notamment de cuivre, de nickel et de charbon, mais qui s’appuie aussi sur une importante division spécialisée dans le courtage de matières premières, avait été assigné en 2018 par le département américain de la Justice (DoJ) dans le cadre d’une vaste enquête pour corruption, liée à ses activités au Nigeria, au Venezuela et en RDC. Des poursuites avaient ensuite été lancées par d’autres autorités.

« Glencore est un investisseur de longue date en RDC et est satisfait d’être parvenu à cet accord qui répond aux conséquences de ses agissements passés », a déclaré Kalidas Madhavpeddi, le président du groupe.

Amende et pénalités en série

En mai 2022, le groupe avait conclu des accords coordonnés avec les autorités du Royaume-Uni, des États-Unis et du Brésil, plaidant coupable de faits de corruption en Afrique et en Amérique du Sud. Il avait ainsi accepté de payer aux États-Unis une amende de 700 millions de dollars pour fraude et corruption, notamment au Brésil, au Cameroun, au Nigeria et au Venezuela, et pour détournement d’informations confidentielles, notamment au Mexique. Le groupe a également dû s’acquitter de pénalités de 486 millions de dollars pour manipulation des prix de divers contrats échangés sur les marchés pétroliers.

Au début de novembre, il a également été condamné par la justice britannique à payer 280 millions de livres (322 millions d’euros à taux actuels) concernant des pots-de-vin versés pour avoir un accès préférentiel au pétrole au Nigeria, Cameroun, en Côte d’Ivoire, en Guinée équatoriale et au Soudan du Sud.

Par Jeune Afrique (Avec AFP)

Congo-Retour des étudiants de Cuba : les violons ne s’accordent pas

septembre 12, 2022

La bourse est la pomme de discorde entre les étudiants congolais à Cuba et la délégation du ministère des Finances, du Budget et du Portefeuille public qui a effectué le déplacement de la Havane pour payer deux trimestres d’arriérés, soit six mois. Les étudiants exigent le paiement de l’intégralité des arriérés qui font treize trimestres au total.

Une vue des médecins formés à Cuba, troisième vague/DR

« Vis-à-vis des événements qui ont lieu aujourd’hui à la Havane et la note du décaissement de notre bourse qui a été falsifiée, le collectif des finalistes et étudiants de Cuba informe les agents payeurs et l’ensemble du corps diplomatique du refus catégorique de percevoir deux trimestres », souligne un communiqué attribué aux étudiants.

Ceux-ci, qui disent avoir été informés par des sources non révélées qu’ils devraient percevoir six trimestres de bourse et non six mois, veulent avoir des éclaircissements sur le dossier de la bourse avant de commencer le paiement. C’est ainsi que par les mêmes canaux de communication, ils ont adressé une lettre au ministre des Finances, du Budget et du Portefeuille public.

Le Trésor public rassure les étudiants

Le deuxième Fondé de pouvoirs à la direction générale du Trésor, André Lema, a, à travers une attestation sur l’honneur signée le 7 septembre à Brazzaville, rassuré les étudiants que la délégation dépêchée par le gouvernement à Havane a pour mission de payer six mois de bourses. Il s’agit notamment du « 3e et 4e trimestre de 2019, soit un semestre à la Havane et les autres villes de Cuba. » 

Plus de 2000 médecins formés à Cuba

La République du Congo, dans le cadre du partenariat signé avec le gouvernement cubain, a envoyé 2091 bacheliers à Cuba en 2013, 2015 et 2016 pour une formation dans différents domaines de la santé. Pour le compte de la première vague, ils étaient environ 500 étudiants à avoir quitté le pays en 2013 pour le regagner six ou sept ans après leurs études. Partie du pays en octobre 2015, la deuxième quant à elle a été composée de 706 étudiants, dont 22 techniciens biomédicaux pour le compte du ministère de la Santé et de la Population et 35 au nom de la Force publique dans la perspective de la construction de l’hôpital des armées. En effet, les deux premières promotions avaient été sélectionnées par le ministère de la Santé et de la Population, sans une implication totale du ministère en charge de l’Enseignement supérieur.

Le plus grand contingent des étudiants congolais a été envoyé en janvier 2016. Il avait été composé de 862 jeunes sélectionnés par le ministère de la Santé, en collaboration avec celui de l’Enseignement supérieur pour aller passer sept années d’études en médecine et entretien des équipements sanitaires. « La formation sera payée par l’État congolais. La partie congolaise vous paiera mensuellement un trousseau (100 000 FCFA) qui vous permettra de gérer vos petits besoins. Vous avez les baccalauréats qu’il faut, mais vous devez avoir la volonté d’étudier dans ce secteur et la détermination de servir votre pays », déclarait François Ibovi, alors ministre de la Santé et de la Population, initiateur du projet.

En attendant l’arrivée imminente de la troisième promotion qui est estimée à environ 600 étudiants, au total, 720 médecins sont déjà rentrés au pays à ce jour. Ils sont actuellement en stage d’immersion et de consolidation des connaissances avant leur intégration à la Fonction publique.

Mais, certains d’entre eux n’ont pas pu achever leurs études pour diverses raisons.  L’objectif du gouvernement était d’atteindre plus de 3000 jeunes formés en médecine dans la perspective du fonctionnement des hôpitaux généraux en construction dans les chefs-lieux des douze départements du pays.

Avec Adiac-Congo par Rominique Makaya et Parfait Wilfried Douniama

Congo-P/Noire : Il paie les braqueurs afin qu’ils l’obligent à coucher avec sa cousine lors d’un faux braquage

avril 9, 2022

Un jeune homme de 24 ans a payé deux délinquants pour qu’ils simulent un braquage au cours duquel ces derniers lui obligeraient à maintenir des rapports sexuels avec sa cousine qu’il aimait en silence. Depuis, cousin et cousine sont devenus des amants à l’insu de la famille.

Tous les moyens dit-on valent pour arriver à ses fins. C’est ce qu’un jeune homme de 24 ans a estimé dans la ville de Pointe-Noire au Congo. Amoureux en silence de sa propre cousine, il s’est rapproché des délinquants du quartier voisin pour réaliser son rêve de faire d’elle sa petite amie.

Conseillé par un ami qui a employé la même stratégie avec sa cousine aussi, le jeune homme répondant au nom de Taty a tout misé. Il s’est rendu dans le quartier voisin à la rencontre de deux jeunes voyous connus de tous. Les deux voyous lors du braquage devraient à défaut de violer sa cousine, obliger le cousin à le faire devant eux.

Le braquage simulé devrait s’opérer en l’absence des autres membres de la famille, juste quand les deux cousins restent seuls à la maison. Pour ce faire, les deux délinquants ont exigé la somme de 20000 frs et un casier de bière que le cousin a honoré sans protester.

C’est un peu vers 22 heures que les deux faux braqueurs ont fait irruption dans la maison, profitant de l’absence du chef de la famille et de son épouse. Après avoir menacé les deux cousins présents sur les lieux, l’un des bandits a exigé à la cousine de coucher avec son cousin devant eux pour éviter que ce dernier soit assassiné.

Dans l’espoir de sauver la vie de son cousin Taty, la cousine s’est exécutée au grand plaisir de ce dernier. Les deux faux braqueurs se sont évaporés dans la nature alors que les choses devenaient sérieuses entre les deux cousins.

Malgré le départ des braqueurs, le cousin ne s’est plus arrêté et a convaincu sa cousine de poursuivre l’acte toute la nuit. Pour lui, c’était le destin de Dieu et qu’il pouvait désormais entretenir une relation sentimentale en cachette.

Enceinte de quatre mois, la cousine s’est vu obliger de tout expliquer aux parents, qui ont décidé de renvoyer le cousin au village et de faire avorter leur fille.

Avec Lecongolais.fr

Russie: Poutine menace de couper le gaz dès minuit si l’Europe ne paye pas en roubles

mars 31, 2022

« Nous n’allons pas non plus faire de charité », a déclaré le président russe Vladimir Poutine. Photo : Getty Images/Mikhail Klimentyev

Le président russe Vladimir Poutine a signé un décret stipulant que les pays « inamicaux » devront payer en roubles le gaz russe dès le vendredi 1er avril.

Pour acheter du gaz naturel russe, elles [les compagnies importatrices] doivent ouvrir des comptes en roubles dans des banques russes. C’est à partir de ces comptes que seront effectués les paiements pour le gaz livré à partir de demain, a déclaré le chef du Kremlin, jeudi à la télévision nationale.

Les clients, principalement européens, ne pourront donc plus payer leurs factures en euros ou en dollars, sous peine de voir les livraisons cesser, avait annoncé la semaine dernière le président russe.

Si de tels paiements ne sont pas effectués, nous considérerons cela comme un défaut de la part des acheteurs, avec toutes les conséquences qui en découlent, martèle le président russe.

Personne ne nous vend quoi que ce soit gratuitement, et nous n’allons pas non plus faire de charité -c’est-à-dire que les contrats existants seront annulés, a-t-il ajouté.

Pour M. Poutine, cette mesure était une réponse au gel de quelque 300 milliards de dollars des réserves en devises dont la Russie disposait à l’étranger, une sanction décidée par les Occidentaux en représailles à l’offensive russe en Ukraine. Et aussi une manière pour son pays de renforcer sa souveraineté.

L’Allemagne et l’Italie dépendent fortement du gaz russe pour répondre à leurs besoins énergétiques.

La décision de passer à une facturation en roubles doit permettre à la Russie de soutenir sa monnaie nationale, chahutée par les sanctions, mais la privera d’une source de devises.

D’ores et déjà, la Russie oblige ses exportateurs, y compris Gazprom, à convertir 80 % de leur chiffre d’affaires en roubles.

Ces mesures et un taux d’intérêt directeur à 20 % ont permis à la monnaie russe de se reprendre. Après avoir considérablement dévissé dans la foulée du début de l’offensive russe le 24 février, elle revient à des niveaux proches de ceux enregistrés avant l’assaut.

Pas de chantage, selon l’Allemagne

En réponse à la décision de la Russie de faire payer les acheteurs étrangers sur des comptes en roubles pour le gaz russe, l’Allemagne a déclaré qu’elle ne serait pas soumise au chantage de Poutine.

Il est écrit dans les contrats que les paiements se font en euros et parfois en dollars, a expliqué le chancelier allemand Olaf Scholz, lors d’une conférence de presse avec son homologue autrichien, Karl Nehammer.

J’ai dit clairement au président russe que cela resterait ainsi et les entreprises veulent pouvoir payer en euros et le feront, a-t-il ajouté.

Pour le ministre de l’Économie allemand, Robert Habeck, il est important que ce qui écrit sur les contrats [payés en euros ou en dollars] soit respecté.

Nous ne céderons pas au chantage de Poutine, a-t-il lancé.

De son côté, réagissant à la décision de Poutine, le ministre français de l’Économie, Bruno Le Maire, a annoncé que la France et l’Allemagne se préparent à une réduction des livraisons de gaz russe.

Il peut y avoir une situation dans laquelle […] il n’y aura plus de gaz russe, a-t-il déclaré.

Le gaz russe est crucial pour l’Union européenneUE, qui cherche depuis le début de l’offensive de Moscou en Ukraine à se défaire de cette dépendance. Il représente environ 40 % des importations de gaz naturel de l’Union, l’Allemagne étant de loin le plus gros client.

Les 27 [pays de l’Union européenneUE] veulent désormais des achats en commun de gaz et les États-Unis vont augmenter leurs livraisons de gaz naturel liquéfié (GNL) à l’Europe.

Avec Radio-Canada

Le G7 refuse de payer le gaz russe en roubles

mars 28, 2022

Gazprom fournit environ 40 % du gaz importé de l’Europe. Photo: Reuters/Maxim Shemetov

Les ministres de l’Énergie du G7 rejettent l’exigence du président russe, Vladimir Poutine, d’un paiement en roubles du gaz russe vendu par Moscou aux pays « inamicaux », a déclaré lundi le ministre allemand de l’Économie, Robert Habeck, après des discussions avec ses homologues.

Tous les ministres du G7 se sont accordés sur le fait qu’il s’agissait d’une rupture unilatérale claire des contrats existants, a-t-il dit après une réunion en visioconférence.

Ils ont souligné une nouvelle fois que les contrats conclus étaient valides et que les entreprises devaient les respecter […]. Le paiement en roubles est inacceptable et nous appelons les entreprises concernées à ne pas se plier à l’exigence de Poutine, a-t-il ajouté.

La tentative de Poutine de nous diviser est évidente, mais comme vous pouvez le constater au vu de cette grande unité et de cette détermination, nous ne nous laisserons pas diviser.

La semaine dernière, le président russe a demandé à ce que les pays jugés inamicaux payent leurs achats de gaz et de pétrole russes en roubles, la monnaie nationale russe.

Le Kremlin a donc demandé au gouvernement, à la banque centrale russe et à Gazprom, qui fournit 40 % du gaz importé dans l’Union européenneUE, de lui soumettre d’ici au 31 mars des propositions visant à permettre le règlement en roubles.

Nous n’allons pas fournir de gaz gratuitement, c’est très clair, a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, pendant une conférence téléphonique.

Dans notre situation, il n’est ni possible ni approprié de faire de la charité, a-t-il ajouté.

Cette décision du Kremlin vise à soutenir la monnaie nationale russe sur les marchés alors qu’une partie des réserves de la banque centrale est bloquée par les sanctions décrétées par les pays occidentaux en raison de l’invasion de l’Ukraine.

Les pays membres de l’Union européenne, dont l’Allemagne, l’Italie et la Pologne, qui sont de gros importateurs d’hydrocarbures russes, se sont fixé comme objectif de s’en passer totalement d’ici à 2027. D’ici la fin de l’année, ils ambitionnent même de couper leur dépendance du deux tiers.

Vendredi, les États-Unis ont annoncé qu’ils allaient faire en sorte de fournir 15 milliards de mètres cubes de gaz naturel liquéfié à l’Union européenneUE cette année, soit 10 % du gaz russe qu’elle importe. Les usines de liquéfaction américaine tournant déjà à plein régime, ces livraisons se feront au détriment d’autres pays, ont cependant souligné plusieurs experts.

Par Radio-Canada avec les informations de Reuters et Agence France-Presse

Le souverain de Dubaï condamné à payer une somme record à son ex-épouse

décembre 21, 2021
Le souverain de Dubai condamne a payer une somme record a son ex-epouse
Le souverain de Dubaï condamné à payer une somme record à son ex-épouse© AFP/Archives/Giuseppe CACACE

C’est une somme record pour la justice anglaise en matière de divorce: le souverain de Dubaï, Mohammed ben Rached al-Maktoum, a été condamné mardi à Londres à payer la somme de plus de 640 millions d’euros à son ex-épouse et à leurs enfants.

Ce jugement constitue le dernier épisode d’une série de batailles juridiques révélant enlèvements, fuite en bateau et piratages informatiques au sein de la famille de l’émir de la cité-Etat stratégique du Golfe.

Le dirigeant de 72 ans, chef du gouvernement des Emirats arabes unis, devra payer 251,5 millions de livres (environ 300 millions d’euros) à sa sixième épouse, la princesse Haya de Jordanie, 47 ans, qui s’était enfuie à Londres en 2019, emmenant leurs deux enfants.

Il devra aussi effectuer des paiements pour leurs enfants Al Jalila, 14 ans, et Zayed, neuf ans, qui pourraient atteindre au total 290 millions de livres (plus de 340 millions d’euros) pour couvrir la pension alimentaire et les frais liés à leur sécurité, selon un jugement du tribunal des affaires familiales.

Le montant total, qui comprend des dizaines de milliers de livres pour les vacances ou les frais liés à leurs animaux, pourrait varier en fonction de plusieurs facteurs, notamment si les enfants se réconcilient avec leur père.

Ces compensations financières record dépassent celles accordées en 2016 par un tribunal anglais à l’ex-épouse du milliardaire russe Farkhad Akhmedov, Tatiana Akhmedova (453 millions de livres, soit 531 millions d’euros, en 2016).

Un porte-parole de Mohammed ben Rached al-Maktoum a déclaré que ce dernier « a toujours veillé à ce que ses enfants soient à l’abri du besoin ». « Le tribunal a maintenant rendu sa décision sur l’aspect financier et il n’a pas l’intention de commenter davantage ».

Rendant sa décision, le juge Moor a estimé, que « compte tenu de leur statut et des menaces générales de terrorisme et d’enlèvement auxquelles ils sont confrontés dans de telles circonstances, (les enfants du souverains) sont particulièrement vulnérables et ont besoin d’une sécurité renforcée pour assurer leur sûreté dans ce pays ».

Il a ajouté que « la principale menace à laquelle ils sont confrontés vient du (souverain) lui-même, et non de sources extérieures. »

Enlèvements

La Haute Cour avait jugé en octobre que Mohammed ben Rached al-Maktoum, qui entretient de longue date des relations diplomatiques avec Elizabeth II et partage avec la reine son amour des chevaux, avait autorisé le piratage du téléphone de son épouse et de ceux de ses avocats britanniques.

Le juge avait souligné que le souverain avait « harcelé et intimidé la mère avant son départ pour l’Angleterre et depuis ».

En mars 2020, le tribunal des affaires familiales avait déterminé que le souverain avait « commandité et orchestré » l’enlèvement de deux de ses filles qu’il a eues d’une autre épouse, la princesse Shamsha en 2000 à Cambridge, et sa soeur Latifa. Cette dernière, qui avait tenté en vain de fuir Dubaï en bateau en 2018, se disait un temps être retenue en « otage » par son père. En juin dernier, elle s’est dite « libre de voyager » via son cabinet d’avocats.

Cadeaux

Cavalière de niveau olympique, la princesse Haya, demi-soeur du roi de Jordanie Abdallah II, était devenue en 2004 la sixième épouse du souverain émirati.

Le jugement rendu mardi a mis en lumière un train de vie fastueux. Jusqu’à leur départ de Dubaï, Mohammed ben Rached al-Maktoum payait à son ex-femme et leurs enfants plus de 100 millions de livres par an (117 millions d’euros).

Cette dernière, qui vit dans le quartier cossu de Kensington à Londres, et dispose d’une propriété en périphérie de la capitale, a soumis à la cour des justificatifs montrant des dépenses annuelles de 14 millions de livres, comprenant l’achat de cinq voitures l’an dernier. Elles les a financées en vendant des bijoux ou des chevaux.

Selon le jugement, elle avait payé pendant son mariage plusieurs millions de livres pour soudoyer son service de sécurité et acheter leur silence sur une aventure avec un agent de protection.

La défense de son ex-mari lui a également reproché l’achat de trois voitures comme cadeau pour son jeune fils, ce à quoi elle a répliqué qu’il était « habitué » à de telles largesses.

Avec Le Point avec AFP

Congo : Moneygram n’a plus d’argent pour payer les transferts

octobre 14, 2020

Depuis quelques jours la société de transfert d’argent Moneygram est dans l’incapacité de procéder aux paiements si ce ne sont les envois. La société fait face à une pénurie de fonds et pointe du doigt les banques de la place. De nombreux clients avec les codes de transferts de leurs familles assiègent des journées entières les agences de Moneygram sans trouver satisfaction.

Photo de BrazzaNews.

Agence Money Gram vers le CHU de Brazzaville

Les attentes se font de plus en plus interminables dans les agences Moneygram de Brazzaville, où les clients se plaignent du non paiement de leur argent. La société évoque un manque de liquidité, une excuse que personne ne veut comprendre dans un pays où nombreuses familles vivent de l’appui financier des leurs vivant en Occident ou ailleurs.

Jeanne M, une mère de famille assiège l’agence Moneygram près du CHU depuis deux jours pour se faire payer un transfert de son fils depuis les États-Unis de 150.000 frs. Elle affirme avoir la ronde de toutes les agences de la ville sans trouver satisfaction.

Selon le personnel de Moneygram, la société tente de résoudre ce couac, en payant quelques transferts avec les fonds obtenus des envois depuis le Congo.

Avec Sacer-infos par Pascal Nguié