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Canada: Un homme, surpris en train de voler du carburant, a foncé sur des policiers à Arborfield

décembre 10, 2023

 Une voiture de la GRC.

Le suspect, un homme de Fort Saskatchewan, en Alberta, comparaîtra devant un juge à Melfort, lundi. Photo: Radio-Canada/Francis Ferland

Un suspect de 29 ans, originaire de Fort Saskatchewan, en Alberta, fait face à plusieurs chefs d’accusation, alors qu’il a foncé sur des véhicules de police et agressé des agents lors de son arrestation en Saskatchewan pour tentative de vol de carburant.

La tentative de vol de carburant a eu lieu dans un grand réservoir à Arborfield, situé à environ 140 kilomètres à l’est de Prince Albert, indique la GRC.

Selon la Gendarmerie royale du Canada (GRC) de Carrot River, l’incident a été signalé vers 13 h 30 jeudi après-midi, déclenchant une réponse rapide. 

La GRC affirme que le suspect a été confronté par une personne décrite comme le représentant de la propriété sur les lieux du vol présumé. Après cette confrontation, le suspect a poursuivi la personne dans un véhicule.

Dans sa recherche, la GRC a localisé le suspect dans une voiture stationnée à Arborfield.

À l’approche des agents, le conducteur a violemment foncé sur deux véhicules de police et a également heurté un camion en stationnement. Les agents ont été légèrement blessés au cours de l’incident.

Peu après, note la GRC, le véhicule s’est arrêté et le conducteur a été placé en garde à vue. Mais la police allègue que le suspect a agressé les agents lors de son arrestation, ajoutant que le conducteur a également refusé de se soumettre à un test d’alcoolémie.

L’homme est confronté à plusieurs chefs d’accusation, dont ceux d’agression contre un agent de police, d’omission de s’arrêter devant un agent de la paix et de conduite dangereuse.

Il comparaîtra devant la cour provinciale de Melfort lundi. 

Pendant ce temps, la GRC continuera probablement son enquête sur cet incident.

Avec Radio-Canada

Congo-Brazzaville : des chauffeurs ont remis 356000 frs en faux billets aux policiers routiers racketteurs

septembre 21, 2023

C’est la colère dans les rangs des policiers routiers de la capitale Brazzaville qui sont sur les traces d’un réseau des chauffeurs qui se jouent d’eux lors de leur racket quotidien. En deux mois, 356000frs en faux billets ont été recensés par plusieurs agents en charge de la régulation du trafic routier dans la capitale. Chaque jour, ces policiers ayant le feu vert de leur hiérarchie sortent dans l’unique objectif de racketter les automobilistes.

Qui croyait prendre a été pris ! Les policiers routiers de Brazzaville sont à la chasse d’un certain nombre de chauffeurs qui ont pris le plaisir de leur remettre des faux billets de Cfa à chaque interpellation pour une faute fantaisiste.

C’est au moment de la collecte des sommes journalières de leur tontine que cette remarque a été faite. Il sied de rappeler que chaque jour, chacun des policiers routiers membre de la tontine doit verser la somme de 10000frs qu’il extorque bien entendu aux chauffeurs.

Certains chauffeurs se sont organisés par l’approvisionnement en faux billets pour ne plus être toujours des perdants. Quand ils sont interpellés par un policier, comme toujours, pour une faute fantaisiste, ils tendent un billet de 2000frs ou 5000frs et continuent leur route. Dans ce deal entre policiers routiers et chauffeurs, l’argent blanchi toutes les violations du code de la route.

Les policiers censés ramener à l’ordre les chauffeurs dont la majorité n’ont aucune maîtrise du code de la route font partie désormais du problème. Même face à un kamikaze pris en flagrant délit, le policier ferme les yeux dès qu’un billet de banque lui est tendu.

Mais, seulement, ils ne supportent pas être snobés par ces chauffeurs qui leur ont remis des faux billets et se sont organisés pour les débucher.

Avec Sacer-infos par Stany Frank

Les policiers ont saisi assez de fentanyl pour tuer tous les Canadiens

septembre 18, 2023

Un rapport fédéral classé « secret » montre que cette drogue est devenue le gagne-pain du crime organisé.

Un agent de la GRC lourdement armé dans une voiture de patrouille en Colombie-Britannique.

Un agent de la GRC en pleine opération en Colombie-Britannique, plaque tournante du commerce du fentanyl. Photo: The Canadian Press/Jonathan Hayward

Un document inédit de la Sécurité publique du Canada ainsi que des données sur les saisies de drogues révèlent l’ampleur du commerce illégal de fentanyl, à l’origine de la crise des surdoses au pays.

Entre 2017 et août 2023, l’Agence des services frontaliers a mis la main sur 33 kilos de fentanyl. Par ailleurs, selon une recension de Radio-Canada, les policiers ont aussi saisi plus de 79 kilos de plus à l’intérieur du territoire.

Ce total de 112 kilos suffirait à tuer 56 millions de personnes. En effet, cette drogue est tellement puissante qu’une dose de deux milligrammes peut être fatale, selon la Gendarmerie royale du Canada (GRC (Nouvelle fenêtre)) et la Drug Enforcement Administration (DEA (Nouvelle fenêtre)) aux États-Unis.Un policier tente de réanimer une femme victime d'une surdose dans une rue d'Ottawa.

Un policier tente de réanimer une femme victime d’une surdose dans une rue d’Ottawa. Photo: Radio-Canada

Près de 40 000 Canadiens sont morts d’une surdose depuis 2016 et, dans 75 % des cas, le fentanyl était en cause, selon Santé Canada.

Une drogue de plus en plus produite à l’intérieur du Canada

Les données sur les saisies tendent à démontrer une baisse du nombre de prises à la frontière et une hausse à l’intérieur du pays. Sur les 79 kilos saisis ici-même que nous avons compilés, 63 kg ont été saisis depuis le début de l’année.

Selon une note de service destinée au sous-ministre à la Sécurité publique et classée secret, plus de 350 groupes criminels sont actifs sur le marché du fentanyl au pays.

Il existe de plus en plus de preuves selon lesquelles des groupes criminels produisent du fentanyl au Canada.Une citation deNote de service destinée au sous-ministre à la Sécurité publique du Canada

Ce document, divulgué grâce à la Loi sur l’accès à l’information, a été rédigé en mars 2023, à l’occasion de la visite du président américain au Canada. On peut y lire que c’est Joe Biden qui avait pris l’initiative d’aborder le sujet du fentanyl avec Justin Trudeau.Titre du document rédigé à l'occasion de la visite du président américain Joe Biden au Canada en mars 2023.

Plusieurs parties du document de sept pages sont caviardées, mais des informations lisibles permettent de comprendre l’ampleur du phénomène. Photo: Radio-Canada/Thomas Gerbet

Une production très payante

Cette note de service explique au sous-ministre à la Sécurité publique à quel point le fentanyl est profitable pour les criminels : Peu coûteux à fabriquer, facile à dissimuler et à trafiquer, très puissant et capable de créer une forte dépendance, le fentanyl et d’autres opioïdes synthétiques sont largement mélangés à d’autres drogues illégales, les groupes organisés cherchant à maximiser leurs profits.

Un kilo de fentanyl, qui vaut quelques milliers de dollars, suffit pour produire des centaines de milliers de comprimés, qui valent des millions de dollars dans les rues, selon les autorités américaines et canadiennes. D’après des spécialistes, le fentanyl est devenu plus rentable que la cocaïne pour les groupes criminels, avec des marges allant jusqu’à 4000 %.Un agent de la police provinciale de l'Ontario montre les résultats d'une saisie de fentanyl.

Un agent de la police provinciale de l’Ontario montre les résultats d’une saisie de fentanyl. Photo: La Presse Canadienne/Chris Young

Dans la note de service remise au sous-ministre canadien, on fait état d’une augmentation du nombre de saisies de précurseurs chimiques utilisés dans la production [du fentanyl] alors que ces substances n’ont pas d’autre utilisation légitime connue.

L’an dernier, l’Agence des services frontaliers a saisi à Vancouver une cargaison venue de Chine, déclarée comme étant constituée de jouets. Ses agents ont découvert 1133 kilogrammes d’un précurseur du fentanyl appelé chlorure de propionyle (Nouvelle fenêtre)qui a le potentiel de produire plus d’un milliard de doses de fentanyl.

En 2022, certaines substances chimiques qui entrent dans la fabrication du fentanyl sont devenues interdites à l’importation (Nouvelle fenêtre) au Canada.

Le mois dernier, le Mexique a promis aux États-Unis de traquer les importations, venues principalement de Chine, de ces produits chimiques.

Le 17 juillet, le Montréalais Xuan Cahn Nguyen, surnommé Jackie Chan dans le monde interlope, a été condamné à 22 ans de prison aux États-Unis pour son rôle dans un réseau international de distribution de fentanyl géré depuis la prison de Drummondville.Des policiers en combinaison avec des bouteilles d'oxygène à l'extérieur.

Les saisies de fentanyl à l’intérieur du Canada ont eu lieu en Colombie-Britannique, en Ontario, au Québec et en Alberta, comme dans ce « super laboratoire » démantelé en 2021, à 50 kilomètres au sud de Calgary. Photo : Alert

Plusieurs laboratoires clandestins de production de fentanyl ont été démantelés par les policiers. En Alberta, un « super laboratoire » pouvait fabriquer 10 kilos de fentanyl par semaine, un autre en Colombie-Britannique qui était capable de produire plus de 160 millions de doses mortelles de fentanyl.

Au début de l’été, l’ONU a sonné l’alarme à propos des conséquences désastreuses de l’expansion des drogues de synthèse dans le monde, rappelant à quel point la production [est] peu coûteuse, rapide et facile, ce qui a profondément transformé de nombreux marchés sur la planète.Des agents frontaliers américains inspectent des paquets postaux avec un chien renifleur, à la recherche de fentanyl, à l'aéroport J F K de New York.

Des agents frontaliers américains inspectent des paquets postaux avec un chien renifleur, à la recherche de fentanyl, à l’aéroport JFK de New York. Photo: AFP/Johannes Eisele

La présence de 350 groupes criminels impliqués dans le marché du fentanyl au Canada est un signe de croissance du phénomène, car il y a deux ans, le rapport annuel du Service canadien de renseignements criminels (SCRC) en comptait 250. En 2019, il recensait 65 groupes.

Le SCRC estime que le Canada est désormais un fabricant et un pays source à l’étranger.

Le volume de drogues synthétiques que les laboratoires clandestins sont capables de produire dépasse la demande nationale.Une citation deRapport sur le crime organisé du Service canadien de renseignements criminels (SCRC) publié en 2021

Une drogue ultrapuissante

Le fentanyl est de 20 à 40 fois plus puissant que l’héroïne et 100 fois plus puissant que la morphine, ce qui accroît considérablement le risque de surdose accidentelle. Un Américain meurt d’une surdose toutes les cinq minutes (Nouvelle fenêtre).Un chimiste de la Drug Enforcement Administration (DEA) américaine inspecte des échantillons de fentanyl. Il faut porter des gants, car le moindre contact avec la peau peut causer une réaction.

Un chimiste de la DEA inspecte des échantillons de fentanyl. Il faut porter des gants, car le moindre contact avec la peau peut causer une réaction. Photo: AFP/Don Emmert

À l’issue de leur rencontre du mois de mars, Joe Biden et Justin Trudeau s’étaient engagés à élargir la coopération dans les enquêtes sur le commerce de fentanyl entre les deux pays. La crise des surdoses d’opioïdes a des conséquences dévastatrices sur la santé et l’économie de nos sociétés, avaient-ils déclaré conjointement.

Un partenariat a été conclu à ce sujet, en juin, entre l’Agence des services frontaliers du Canada et la DEA américaine.Deux hommes montent des escaliers.

Le président Joe Biden marche avec le premier ministre canadien Justin Trudeau à Ottawa, le 24 mars 2023. Photo:AP/Andrew Harnik

La multiplication des surdoses touche toutes les régions du pays, jusqu’aux abords du parlement fédéral (Nouvelle fenêtre), où les parlementaires font leur rentrée ce lundi.

Dans les rues de la capitale, les policiers nous ont avoué être débordés par la crise. Une réunion de Santé publique Ottawa doit avoir lieu ce soir pour faire le point sur la situation dans la ville.Début du widget . Passer le widget ?

Radio-Canada par Thomas Gerbet avec la collaboration de Romain Schué

France-Mort de Nahel : une cinquième nuit de révoltes attendue par le gouvernement

juillet 1, 2023

Après quatre nuits de chaos dans de nombreuses villes françaises, Gérald Darmanin a reconduit le même dispositif que la veille, soit 45 000 gendarmes et policiers.

A Marseille, sept personnes ont ete interpellees, samedi en debut de soiree.
À Marseille, sept personnes ont été interpellées, samedi en début de soirée.© Clément Mahoudeau/AFP

Le gouvernement a reconduit, pour la soirée du samedi 1er juillet, son dispositif de sécurité en prévision d’une cinquième nuit consécutive de révoltes urbaines après la mort, mardi, de Nahel, 17 ans, tué par un policier et inhumé loin des caméras dans sa ville de Nanterre.

Dans la journée, Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur, a annoncé que les 45 000 policiers et gendarmes déjà mobilisés la nuit dernière seraient à nouveau sur le pont samedi soir, dont 7 000 à Paris et en proche banlieue. Une partie de ces effectifs a été déplacée à Marseille et Lyon, les principales agglomérations touchées vendredi soir.

Sept interpellations à Marseille

En début de soirée, des petits groupes de jeunes étaient déjà réunis sur la Canebière, à Marseille, et ont été rapidement dispersés, ont constaté des journalistes de l’AFP. À 20 h, la situation était globalement sous contrôle dans la cité phocéenne, où une source policière a rapporté sept interpellations pour vol dans un centre commercial dans le nord de la ville.

En région parisienne, le centre commercial de Créteil-Soleil (Val-de-Marne) a été fermé plus tôt, à 16 h, de manière préventive, en raison de messages sur les réseaux sociaux.

Comme pour les soirées précédentes, de nombreuses communes ont instauré un couvre-feu et les réseaux de transport en commun ont été fermés plus tôt que prévu, notamment celui des les bus et tramways d’Île-de-France à partir de 21 h.

Le Point par N.J. avec AFP

Qui sont les neuf policiers tués au Canada dans les neuf derniers mois?

Mai 12, 2023
Des centaines de policiers debout pour rendre hommage à la policière Maureen Breau qui a perdu la vie en exerçant ses fonctions.

Un cortège de policiers impressionnant était sur place pour rendre hommage à la policière Maureen Breau qui a perdu la vie dans l’exercice de ses fonctions. (Photo d’archives) Photo : Radio-Canada/Ivanoh Demers

Le sergent Eric Mueller est le neuvième policier canadien à avoir été tué depuis le mois de septembre 2022, et le cinquième en Ontario. Chaque fois qu’un policier meurt, ce sont tous les policiers qui pleurent.

Voici une courte présentation de ces agents de la paix qui ont perdu la vie dans l’exercice de leurs fonctions depuis septembre 2022.

Andrew Hong, 48 ans

Au service de la police de Toronto depuis 22 ans, le policier Andrew Hong a été tué par balle, en septembre, dans une attaque non provoquée, alors qu’il allait chercher du café pour ses collègues dans un Tim Hortons de Mississauga.

Lors de ses funérailles, beaucoup de gens ont affirmé qu’il était quelqu’un de très généreux.

L'agent Andrew Hong en uniforme dans une photo officielle.

Andrew Hong était père de deux enfants. (Photo d’archives) Photo : Service de Police de Toronto

Les enquêteurs ont déclaré que l’homme qui a tué Andrew Hong a ensuite fait deux autres victimes dans un atelier de carrosserie. Il a ensuite été abattu par la police.

Devon Northrup, 33 ans, et Morgan Russell, 54 ans

Les deux agents du Service de police de Simcoe Sudont été tués le 11 octobre après avoir répondu à un appel de détresse dans une maison d’Innisfil, au nord de Toronto.

L’Unité des Enquêtes Spéciales, l’organisme de surveillance de la police de la province, a déclaré que ni l’un ni l’autre des agents n’avait sorti son arme. C’est plutôt un troisième policier qui a dégainé. Un suspect de 22 ans est mort dans la fusillade.

Les agents Devon Northrup et Morgan Russell.

Les qualités humaines de Devon Northrup et Morgan Russell ont grandement été mises de l’avant après leur mort. (Photo d’archives) Photo : La Presse Canadienne/Service de Police de Simcoe Sud

Devon Northrup a été décrit par ses collègues comme un policier drôle, gentil et dévoué. Il faisait partie de l’équipe d’intervention en cas de crise de santé mentale.

Morgan Russell a, selon ses collègues, levé le nez sur certaines promotions en plus de retarder sa retraite pour servir la communauté qu’il servait depuis 33 ans. On a également vanté ses qualités de mentor, notamment auprès de son collègue Devon Northrup.

Shaelyn Yang, 31 ans

Une agente de la Gendarmerie royale du Canada (GRC), Shaelyn Yang, Burnaby, en Colombie-Britannique, est morte dans l’exercice de ses fonctions à la mi-octobre 2022.

Plus tard, on a appris que lors d’une intervention, elle a tiré sur un homme avant d’être poignardée à mort. Le Bureau des enquêtes indépendantes de la province a déterminé qu’elle n’avait commis aucune faute.

L'agente de la GRC, Shaelyn Yang pose en uniforme.

L’agente de la GRC, Shaelyn Yang, était âgée de 31 ans. (Photo d’archives) Photo: Gracieuseté GRC de Burbaby

Un suspect a été accusé de meurtre au premier degré.

Grzegorz Pierzchala, 28 ans

Entre Noël et le Jour de l’An, la Police provinciale de l’Ontario (PPO) a pleuré la mort de l’agent Grzegorz Pierzchala, qui répondait à un appel pour un véhicule dans un fossé au sud de Hamilton.

Grzegorz Pierzchala faisait partie de la police depuis environ un an, et il venait tout juste de terminer sa période d’essai de 10 mois. Il était auparavant agent spécial à Queen’s Park.

L'agent Grzegorz Pierzchala pose avec un cheval.

L’agent Grzegorz Pierzchala travaillait pour la Police provinciale de l’Ontario dans le comté de Haldimand. (Photo d’archives) Photo : Six Nations de La Rivière Grand

Ses collègues l’ont décrit comme un policier merveilleux avec le plus grand cœur d’or que l’on puisse imaginer.

Deux personnes ont été accusées d’homicide. L’un d’eux, Randall McKenzie, avait déjà été accusé en 2021 d’avoir commis de nombreuses infractions avec une arme à feu et d’avoir agressé un agent de la paix.

Travis Jordan, 35 ans, et Brett Ryan, 30 ans

La police d’Edmonton a pleuré les morts de deux agents au mois de mars 2023, Travis Jordan et Brett Ryan. Le duo a été abattu lorsqu’ils répondaient à un appel concernant une dispute familiale dans un appartement.

Un garçon de 16 ans a tiré plusieurs coups de feu sur les policiers qui s’approchaient de l’appartement. Ils n’ont pas pu riposter.

Un cortège de policiers marche au pas devant un immeuble où est affichée la photo de Brett Ryan et Travis Jordan.

Des milliers de personnes ont assisté aux funérailles des deux policiers, Travis Jordan et Brett Ryan. (Photo d’archives) Photo: Radio-Canada/Emilio Avalos

L’adolescent a ensuite tiré sur sa mère, la blessant, puis s’est suicidé, selon la police.

Maureen Breau, 42 ans

Policière chevronnée depuis plus de 20 ans, Maureen Breau a été poignardée à mort, le 27 mars, en tentant d’arrêter un suspect à Louiseville, au Québec.

La mère de deux enfants était sur le point de relever un nouveau défi comme enquêtrice. L’agresseur présumé, âgé de 35 ans, a été abattu par d’autres policiers arrivés sur les lieux.

Le visage de Maureen Breau qui est habillée en uniforme.

La sergente de la Sûreté du Québec, Maureen Breau, est décédée en service, à l’âge de 42 ans. (Photo d’archives) Photo: Gracieuseté Sûreté du Québec

C’était la première fois en 33 ans que la Sûreté du Québec perdait l’un des siens en service de façon violente et que l’organisation a choisi de tenir des funérailles officielles.

Avec Radio-Canada par La Presse canadienne

Canada: Deux policiers tués par balles à Edmonton, le suspect est mort

mars 16, 2023

Une jeune femme est à l’hôpital avec des blessures graves qui mettent sa vie en danger.

Le chef du service de police d'Edmonton, Dale McFee, s'adresse aux médias.

Le chef du service de police d’Edmonton, Dale McFee, s’adresse aux médias après la mort de deux policiers dans l’exercice de leurs fonctions. Photo : Radio-Canada

Deux policiers ont été tués par balles tôt jeudi matin, à Edmonton, dans le quartier Inglewood de la capitale albertaine. Le suspect s’est enlevé la vie et une femme est à l’hôpital dans un état critique, dit la police.

La police d’Edmonton a été frappé par une horrible tragédie, a dit le chef de la police d’Edmonton, Dale McFee, lors d’un point de presse, jeudi matin.

Selon les premiers éléments de l’enquête, les agents Travis Jordan, 35 ans, et Brett Ryan, 30 ans, se sont rendus dans un immeuble à logement à la suite d’un appel pour un cas de violence domestique.

Ils auraient été abattus lorsqu’ils étaient en train de s’approcher de l’appartement d’où provenait l’appel d’urgence. Les agents n’ont pas eu le temps de décharger leur arme, a dit le chef de la police d’Edmonton, Dale McFee.

Un immeuble à appartements dont l'accès est interdit au public.

Les deux agents tués le 16 mars répondaient à un appel de violence domestique dans le quartier Inglewood, dans le nord d’Edmonton. Photo: Radio-Canada/David Bajer

Les autres agents présents les ont conduits à l’hôpital où leur décès a été constaté.

Le chef McFee ajoute que le corps d’un jeune homme a été retrouvé sur la scène du crime où il s’était ôté la vie. Une jeune femme est à l’hôpital avec blessures graves qui mettent sa vie en danger. Le chef de police rappelle que l’enquête en est à ses premières heures.

Ces agents faisaient leur travail. C’est impensable, c’est inimaginable, c’est horrible, c’est une tragédie, conclut le chef McFee.

L’incident s’est produit dans le quartier Inglewood, situé dans le nord d’Edmonton.Début du widget . Passer le widget?

Élan de soutien

Visiblement ému, le maire Amarjeet Sohi a exprimé ses condoléances, au nom des Edmontoniens, aux familles des deux agents et à la police de la capitale albertaine.

Aujourd’hui est une journée triste et très difficile, vous êtes dans nos coeurs et nous sommes en deuil avec vous, a dit le maire Sohi.

Le gouvernement provincial a annulé toutes les annonces qu’il avait prévu de faire aujourd’hui.

Nous pleurons la perte de deux agents morts dans l’exercice de leur fonctions, a écrit dans un communiqué de presse la première ministre de l’Alberta, Danielle Smith.

La gorge serrée, le ministre de la Sécurité publique, un ancien sergent de la police de Calgary a brièvement parlé lors de la conférence de presse. Je suis sans mots.

Une voiture de police stationnée au milieu de la rue.

Une importante présence policière a été constatée aux aurores dans le quartier Inglewood. Photo: Radio-Canada/David Bajer

Plusieurs membres des forces de l’ordre et associations du pays ont également publié des messages de soutien et de condoléances à l’intention du Service de police d’Edmonton.

Nos cœurs sont brisés à l’annonce du meurtre de deux membres de la police d’Edmonton, a écrit dans un gazouillis Michael Gendron, le porte-parole de l’Association canadienne des policiers.

Au nom de tous les membres de l’Association des policiers de la Colombie-Britannique, nous adressons nos plus sincères condoléances au service de police d’Edmonton. Nos pensées et nos prières accompagnent la famille, les amis et les collègues, a publié le président de l’Association, Ralph Kaiser, sur son compte Twitter.

Le premier ministre Justin Trudeau a également offert ses condoléances aux familles et à la police d’Edmonton.

Tous les jours, les agents de police s’exposent au danger pour protéger la population. La mort de deux agents de la police d’Edmonton nous rappelle cette réalité. […] Nous sommes là pour vous. 

Je remercie toutes les personnes qui nous ont envoyé des messages de soutien. Ils nous donnent le courage de traverser cette épreuve , a dit le chef de police Dale McFee lors du point de presse, jeudi matin.

L’agent Travis Jordan travaillait pour la police d’Edmonton depuis huit ans et demi et l’agent Brett Ryan depuis cinq ans et demi.

La police d’Edmonton compte dévoiler plus d’informations sur les circonstances qui ont entraîné la mort de ses deux agents à mesure que l’enquête avancera.

Avec Radio-Canada par Nassima Way

JO 2024 : jusqu’à 45 000 forces de l’ordre dépêchées

mars 13, 2023

La dernière mouture du dispositif de sécurité des Jeux olympiques prévoit un déploiement des forces de l’ordre jamais vu en France.

Les Jeux olympiques de Paris sous haute surveillance. Le ministère de l’Intérieur a prévu de mettre le paquet, en particulier sur la cérémonie d’ouverture, qui se déroulera le long de la Seine, et qui est classée à haut risque. Selon Le Figaropas moins de 35 000 forces de l’ordre seront à pied d’œuvre rien que pour la parade. Jusqu’à 45 000 agents seront déployés en même temps lors des Jeux.

« L’ampleur du dispositif sera inédite, sachant qu’il sera réévalué en fonction des options prises par le Comité d’organisation (Cojo) », précise une source à Beauvau. Le contour de la sécurité est en effet tracé avant même que le projet artistique de la cérémonie d’ouverture ne soit encore présenté. En attendant, tous les scénarios sont envisagés, allant jusqu’aux bombes nucléaires, pour anticiper les risques. Risques qui ne seront pas forcément uniquement humains : Gérald Darmanin avait rappelé que « Tokyo a été la cible de 4 milliards de raids informatiques lors des derniers JO ». Pas moins de 173 solutions techniques ont ainsi été testées pour parer ce genre d’attaques.

Pour cela, l’exécutif vient de signer l’achat de 50 millions d’euros de matériel innovant. Niveau technique, la France devrait être opérationnelle. Mais niveau humain ?

Pas de congé pendant les JO

Les unités sont d’ores et déjà prévenues : « Tous les congés annuels seront annulés pendant les JO », prévient le ministère de l’Intérieur. Et pour arriver au chiffre colossal de 45 000, Beauvau compte puiser parmi les réservistes. Certaines zones de police et de gendarmerie seront également abolies. Ainsi, des effectifs de tout le pays se retrouveront à la capitale, pour protéger les JO. Et ils seront aidés par sept nouvelles unités de forces mobiles et 3 000 élèves tout droit sortis d’écoles.

Un autre problème se dresse cependant devant Gérald Darmanin : la sécurité privée. Le manque de main-d’œuvre est criant, alors que les besoins sont estimés à 17 000 agents, et jusqu’à 22 000 au plus fort de l’événement. Alors que le recrutement traînait, l’exécutif a décidé de mettre les bouchées doubles : formations express pour des postes spécialement créés pour les « grands événements », augmentation des salaires des nouveaux embauchés…

Pôle emploi se retrousse les manches : l’antenne Île-de-France a appelé 2 000 potentiels postulants. Le ministre de l’Intérieur ne veut pas recruter sans poser un cadre : il faudra, pour être agent de sécurité pour les Jeux olympiques, maîtriser la langue française et être présent sur le territoire national depuis cinq ans.

Gérald Darmanin a cependant dû faire une concession. Lui qui avait affirmé qu’il n’y aurait « aucun événement culturel d’ampleur du 18 juillet au 11 août », a fait publier une circulaire mi-décembre précisant que les festivals se déroulant du 23 juin au 17 juillet pourront être maintenus, mais aucun événement culturel d’ampleur ne pourra avoir lieu entre le 18 juillet et le 11 août.

Avec Le Point par Martin Pereira

États-Unis: Trois policiers ont été attaqués à la machette près de Times Square à New York

janvier 1, 2023
Un policier à Times Square, où les fêtards ont laissé des déchets sur la chaussée après les célébrations du Nouvel An.

L’attaque a eu lieu pendant les festivités du Nouvel An près de Times Square, à New York. Photo : Getty Images/David Dee Delgado

Associated Press

Un homme a attaqué trois policiers avec une machette lors des festivités du Nouvel An près de Times Square, à New York. Le suspect a eu le temps de frapper deux agents à la tête avant de recevoir une balle dans l’épaule.

L’attaque a eu lieu peu après 22 h, samedi soir, à quelques pâtés de maisons du périmètre sous haute surveillance policière de Times Square, où les gens doivent se soumettre à une fouille pour pouvoir entrer.

Deux des policiers impliqués ont dû être hospitalisés : l’un en raison d’une fracture du crâne et l’autre pour une coupure sévère. Leur vie n’est toutefois pas en danger.

Le suspect est un homme de 19 ans

Les autorités n’ont pas dévoilé l’identité du suspect, mais elles ont précisé qu’il s’agit d’un jeune homme de 19 ans. Sa vie n’est pas non plus en péril.

Un certain branle-bas de combat est survenu près des lieux de l’attaque lorsque le coup de feu tiré vers le suspect s’est fait entendre, mais les célébrations à Times Square se sont poursuivies comme si de rien n’était.

Une enquête a été ouverte afin de faire la lumière sur cette attaque ainsi que pour comprendre les motivations du suspect. La police a toutefois précisé qu’il n’y avait plus de danger pour le public.

Le maire de New York, Eric Adams, a mentionné lors d’une conférence de presse qu’il a pu parler avec l’un des policiers touchés, alors que ce dernier se trouvait à l’hôpital pour soigner ses blessures.

« Il était dans on bon état d’esprit, selon le maire. Il a compris qu’il a sauvé la vie de certains New-Yorkais ce soir. »

Un acte isolé?

Le suspect qui a été interpellé aurait agi seul, selon le directeur adjoint du bureau du FBI à New York, Michael Driscoll.

La police de New York organise chaque année une opération importante afin d’assurer la sécurité de la foule qui se rassemble à Times Square pour accueillir la nouvelle année. Des milliers d’agents sont déployés dans le secteur, dont de nombreuses recrues.

L’un des agents blessés avait reçu son diplôme de l’académie de police pas plus tard que vendredi, a souligné le maire Adams.

Lors de ces célébrations, Time Square est accessible uniquement à travers des points de contrôle où les agents utilisent des détecteurs de métal pour repérer les armes. Les grands sacs et les glacières sont interdits. Des barrières sont aussi installées pour empêcher les attaques de véhicules.

Cependant, le périmètre de sécurité ne peut pas s’étendre au-delà d’une certaine zone. L’attaque a eu lieu sur la 8e avenue, qui est souvent bondée d’une foule dense qui tente de se rendre vers l’une des entrées du site officiel.

Avec Radio-Canada

Congo-Talangai : des policiers et jeunes du quartier surpris en train de fumer du chanvre ensemble

octobre 17, 2022
 Talangai : des policiers et jeunes du quartier surpris en train de fumer du chanvre ensemble

Six policiers et quatre jeunes chanvreurs de Talangai, à Brazzaville, ont été surpris par le chef du quartier dans un fumoir de chanvre vers l’hôpital de cet arrondissement. Les mêmes policiers, qui, à longueur de journée réprimandent les citoyens n’ayant pas porté de masque, partageaient sans mesures de barrières un moment de joie dans le chanvre avec des jeunes. Ces policiers ont reproché au chef du quartier son manque de discrétion.

Les plus solidaires dans cette vie devenue égoïste, sont certainement ceux qui partagent les mêmes vices. Entre soûlards, fumeurs, voleurs, coureurs de jupons, les considérations sociales et ethniques n’ont jamais existé.

Des policiers en charge de la surveillance des populations en cette période de pandémie ont été surpris dans un « nganda ya mbangui » avec des jeunes du quartier. Le chef du quartier a souligné être consterné face à un tel comportement des hommes de la loi.

En ce samedi, vers 13heures, il lui a été signalé par d’autres jeunes de la présence de six éléments de la police congolaise chez le vieux N, un dealer bien connu du quartier. Arrivé sur les lieux, il a constaté le complicité entre les policiers et les jeunes, se partageant des plis du chanvre indien.

Aucun des policiers, ni moins encore des jeunes n’avaient un masque et non plus ne respectaient les mesures barrières. Selon, l’un des policiers, il n’était en aucun cas interdit aux hommes de la loi de partager quelques moments de plaisir avec leurs amis de toute la vie. « Ko benda mwa taf eza lisumu té, en plus, ekimisaka Corona » aurait justifié un policier.

Avec Le Congolais.fr

Bénin : nouvelle attaque jihadiste dans le nord

juin 27, 2022

Deux policiers ont été tués dans l’attaque d’un commissariat par des hommes armés.

Un centre de formation spécial a été construit à l’intérieur du parc national de la Pendjari où les rangers s’entrainent. © STEFAN HEUNIS/AFP.

Depuis la fin de 2021, l’armée béninoise est la cible de plusieurs attaques meurtrières dans le nord du pays, où elle est déployée pour contenir les groupes jihadistes présents chez ses voisins nigérien et burkinabé.

Le 26 juin au petit matin, c’est le commissariat de Dassari, situé dans le département de l’Atacora, frontalier du Burkina Faso, qui a été attaqué. Deux policiers ont été tués, un autre est grièvement blessé et « se trouve en soins intensifs », a précisé un officier ajoutant que deux assaillants ont été tués lors d’échanges de tirs.

Déploiement à la frontière

La première attaque meurtrière connue dans le nord du Bénin remonte à décembre 2021, quand deux soldats avaient été tués dans une localité proche de la frontière avec le Burkina Faso, où sévissent des groupes jihadistes. Le gouvernement avait alors annoncé un déploiement militaire pour sécuriser ses frontières.

Fin mai, le pays avait connu près d’une vingtaine d’attaques de groupes armés : c’est la première fois que le gouvernement dressait un bilan global. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger sont aux prises avec des insurrections jihadistes et les États voisins comme le Bénin, le Ghana, le Togo et la Côte d’Ivoire s’inquiètent de débordements sur leur territoire.

Début mai, huit soldats togolais ont été tués au cours de la première attaque jihadiste officielle au Togo. Elle a été revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), la principale alliance jihadiste du Sahel, liée à Al-Qaïda.

Par Jeune Afrique avec AFP