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Canada: Deux policiers tués par balles à Edmonton, le suspect est mort

mars 16, 2023

Une jeune femme est à l’hôpital avec des blessures graves qui mettent sa vie en danger.

Le chef du service de police d'Edmonton, Dale McFee, s'adresse aux médias.

Le chef du service de police d’Edmonton, Dale McFee, s’adresse aux médias après la mort de deux policiers dans l’exercice de leurs fonctions. Photo : Radio-Canada

Deux policiers ont été tués par balles tôt jeudi matin, à Edmonton, dans le quartier Inglewood de la capitale albertaine. Le suspect s’est enlevé la vie et une femme est à l’hôpital dans un état critique, dit la police.

La police d’Edmonton a été frappé par une horrible tragédie, a dit le chef de la police d’Edmonton, Dale McFee, lors d’un point de presse, jeudi matin.

Selon les premiers éléments de l’enquête, les agents Travis Jordan, 35 ans, et Brett Ryan, 30 ans, se sont rendus dans un immeuble à logement à la suite d’un appel pour un cas de violence domestique.

Ils auraient été abattus lorsqu’ils étaient en train de s’approcher de l’appartement d’où provenait l’appel d’urgence. Les agents n’ont pas eu le temps de décharger leur arme, a dit le chef de la police d’Edmonton, Dale McFee.

Un immeuble à appartements dont l'accès est interdit au public.

Les deux agents tués le 16 mars répondaient à un appel de violence domestique dans le quartier Inglewood, dans le nord d’Edmonton. Photo: Radio-Canada/David Bajer

Les autres agents présents les ont conduits à l’hôpital où leur décès a été constaté.

Le chef McFee ajoute que le corps d’un jeune homme a été retrouvé sur la scène du crime où il s’était ôté la vie. Une jeune femme est à l’hôpital avec blessures graves qui mettent sa vie en danger. Le chef de police rappelle que l’enquête en est à ses premières heures.

Ces agents faisaient leur travail. C’est impensable, c’est inimaginable, c’est horrible, c’est une tragédie, conclut le chef McFee.

L’incident s’est produit dans le quartier Inglewood, situé dans le nord d’Edmonton.Début du widget . Passer le widget?

Élan de soutien

Visiblement ému, le maire Amarjeet Sohi a exprimé ses condoléances, au nom des Edmontoniens, aux familles des deux agents et à la police de la capitale albertaine.

Aujourd’hui est une journée triste et très difficile, vous êtes dans nos coeurs et nous sommes en deuil avec vous, a dit le maire Sohi.

Le gouvernement provincial a annulé toutes les annonces qu’il avait prévu de faire aujourd’hui.

Nous pleurons la perte de deux agents morts dans l’exercice de leur fonctions, a écrit dans un communiqué de presse la première ministre de l’Alberta, Danielle Smith.

La gorge serrée, le ministre de la Sécurité publique, un ancien sergent de la police de Calgary a brièvement parlé lors de la conférence de presse. Je suis sans mots.

Une voiture de police stationnée au milieu de la rue.

Une importante présence policière a été constatée aux aurores dans le quartier Inglewood. Photo: Radio-Canada/David Bajer

Plusieurs membres des forces de l’ordre et associations du pays ont également publié des messages de soutien et de condoléances à l’intention du Service de police d’Edmonton.

Nos cœurs sont brisés à l’annonce du meurtre de deux membres de la police d’Edmonton, a écrit dans un gazouillis Michael Gendron, le porte-parole de l’Association canadienne des policiers.

Au nom de tous les membres de l’Association des policiers de la Colombie-Britannique, nous adressons nos plus sincères condoléances au service de police d’Edmonton. Nos pensées et nos prières accompagnent la famille, les amis et les collègues, a publié le président de l’Association, Ralph Kaiser, sur son compte Twitter.

Le premier ministre Justin Trudeau a également offert ses condoléances aux familles et à la police d’Edmonton.

Tous les jours, les agents de police s’exposent au danger pour protéger la population. La mort de deux agents de la police d’Edmonton nous rappelle cette réalité. […] Nous sommes là pour vous. 

Je remercie toutes les personnes qui nous ont envoyé des messages de soutien. Ils nous donnent le courage de traverser cette épreuve , a dit le chef de police Dale McFee lors du point de presse, jeudi matin.

L’agent Travis Jordan travaillait pour la police d’Edmonton depuis huit ans et demi et l’agent Brett Ryan depuis cinq ans et demi.

La police d’Edmonton compte dévoiler plus d’informations sur les circonstances qui ont entraîné la mort de ses deux agents à mesure que l’enquête avancera.

Avec Radio-Canada par Nassima Way

JO 2024 : jusqu’à 45 000 forces de l’ordre dépêchées

mars 13, 2023

La dernière mouture du dispositif de sécurité des Jeux olympiques prévoit un déploiement des forces de l’ordre jamais vu en France.

Les Jeux olympiques de Paris sous haute surveillance. Le ministère de l’Intérieur a prévu de mettre le paquet, en particulier sur la cérémonie d’ouverture, qui se déroulera le long de la Seine, et qui est classée à haut risque. Selon Le Figaropas moins de 35 000 forces de l’ordre seront à pied d’œuvre rien que pour la parade. Jusqu’à 45 000 agents seront déployés en même temps lors des Jeux.

« L’ampleur du dispositif sera inédite, sachant qu’il sera réévalué en fonction des options prises par le Comité d’organisation (Cojo) », précise une source à Beauvau. Le contour de la sécurité est en effet tracé avant même que le projet artistique de la cérémonie d’ouverture ne soit encore présenté. En attendant, tous les scénarios sont envisagés, allant jusqu’aux bombes nucléaires, pour anticiper les risques. Risques qui ne seront pas forcément uniquement humains : Gérald Darmanin avait rappelé que « Tokyo a été la cible de 4 milliards de raids informatiques lors des derniers JO ». Pas moins de 173 solutions techniques ont ainsi été testées pour parer ce genre d’attaques.

Pour cela, l’exécutif vient de signer l’achat de 50 millions d’euros de matériel innovant. Niveau technique, la France devrait être opérationnelle. Mais niveau humain ?

Pas de congé pendant les JO

Les unités sont d’ores et déjà prévenues : « Tous les congés annuels seront annulés pendant les JO », prévient le ministère de l’Intérieur. Et pour arriver au chiffre colossal de 45 000, Beauvau compte puiser parmi les réservistes. Certaines zones de police et de gendarmerie seront également abolies. Ainsi, des effectifs de tout le pays se retrouveront à la capitale, pour protéger les JO. Et ils seront aidés par sept nouvelles unités de forces mobiles et 3 000 élèves tout droit sortis d’écoles.

Un autre problème se dresse cependant devant Gérald Darmanin : la sécurité privée. Le manque de main-d’œuvre est criant, alors que les besoins sont estimés à 17 000 agents, et jusqu’à 22 000 au plus fort de l’événement. Alors que le recrutement traînait, l’exécutif a décidé de mettre les bouchées doubles : formations express pour des postes spécialement créés pour les « grands événements », augmentation des salaires des nouveaux embauchés…

Pôle emploi se retrousse les manches : l’antenne Île-de-France a appelé 2 000 potentiels postulants. Le ministre de l’Intérieur ne veut pas recruter sans poser un cadre : il faudra, pour être agent de sécurité pour les Jeux olympiques, maîtriser la langue française et être présent sur le territoire national depuis cinq ans.

Gérald Darmanin a cependant dû faire une concession. Lui qui avait affirmé qu’il n’y aurait « aucun événement culturel d’ampleur du 18 juillet au 11 août », a fait publier une circulaire mi-décembre précisant que les festivals se déroulant du 23 juin au 17 juillet pourront être maintenus, mais aucun événement culturel d’ampleur ne pourra avoir lieu entre le 18 juillet et le 11 août.

Avec Le Point par Martin Pereira

États-Unis: Trois policiers ont été attaqués à la machette près de Times Square à New York

janvier 1, 2023
Un policier à Times Square, où les fêtards ont laissé des déchets sur la chaussée après les célébrations du Nouvel An.

L’attaque a eu lieu pendant les festivités du Nouvel An près de Times Square, à New York. Photo : Getty Images/David Dee Delgado

Associated Press

Un homme a attaqué trois policiers avec une machette lors des festivités du Nouvel An près de Times Square, à New York. Le suspect a eu le temps de frapper deux agents à la tête avant de recevoir une balle dans l’épaule.

L’attaque a eu lieu peu après 22 h, samedi soir, à quelques pâtés de maisons du périmètre sous haute surveillance policière de Times Square, où les gens doivent se soumettre à une fouille pour pouvoir entrer.

Deux des policiers impliqués ont dû être hospitalisés : l’un en raison d’une fracture du crâne et l’autre pour une coupure sévère. Leur vie n’est toutefois pas en danger.

Le suspect est un homme de 19 ans

Les autorités n’ont pas dévoilé l’identité du suspect, mais elles ont précisé qu’il s’agit d’un jeune homme de 19 ans. Sa vie n’est pas non plus en péril.

Un certain branle-bas de combat est survenu près des lieux de l’attaque lorsque le coup de feu tiré vers le suspect s’est fait entendre, mais les célébrations à Times Square se sont poursuivies comme si de rien n’était.

Une enquête a été ouverte afin de faire la lumière sur cette attaque ainsi que pour comprendre les motivations du suspect. La police a toutefois précisé qu’il n’y avait plus de danger pour le public.

Le maire de New York, Eric Adams, a mentionné lors d’une conférence de presse qu’il a pu parler avec l’un des policiers touchés, alors que ce dernier se trouvait à l’hôpital pour soigner ses blessures.

« Il était dans on bon état d’esprit, selon le maire. Il a compris qu’il a sauvé la vie de certains New-Yorkais ce soir. »

Un acte isolé?

Le suspect qui a été interpellé aurait agi seul, selon le directeur adjoint du bureau du FBI à New York, Michael Driscoll.

La police de New York organise chaque année une opération importante afin d’assurer la sécurité de la foule qui se rassemble à Times Square pour accueillir la nouvelle année. Des milliers d’agents sont déployés dans le secteur, dont de nombreuses recrues.

L’un des agents blessés avait reçu son diplôme de l’académie de police pas plus tard que vendredi, a souligné le maire Adams.

Lors de ces célébrations, Time Square est accessible uniquement à travers des points de contrôle où les agents utilisent des détecteurs de métal pour repérer les armes. Les grands sacs et les glacières sont interdits. Des barrières sont aussi installées pour empêcher les attaques de véhicules.

Cependant, le périmètre de sécurité ne peut pas s’étendre au-delà d’une certaine zone. L’attaque a eu lieu sur la 8e avenue, qui est souvent bondée d’une foule dense qui tente de se rendre vers l’une des entrées du site officiel.

Avec Radio-Canada

Congo-Talangai : des policiers et jeunes du quartier surpris en train de fumer du chanvre ensemble

octobre 17, 2022
 Talangai : des policiers et jeunes du quartier surpris en train de fumer du chanvre ensemble

Six policiers et quatre jeunes chanvreurs de Talangai, à Brazzaville, ont été surpris par le chef du quartier dans un fumoir de chanvre vers l’hôpital de cet arrondissement. Les mêmes policiers, qui, à longueur de journée réprimandent les citoyens n’ayant pas porté de masque, partageaient sans mesures de barrières un moment de joie dans le chanvre avec des jeunes. Ces policiers ont reproché au chef du quartier son manque de discrétion.

Les plus solidaires dans cette vie devenue égoïste, sont certainement ceux qui partagent les mêmes vices. Entre soûlards, fumeurs, voleurs, coureurs de jupons, les considérations sociales et ethniques n’ont jamais existé.

Des policiers en charge de la surveillance des populations en cette période de pandémie ont été surpris dans un « nganda ya mbangui » avec des jeunes du quartier. Le chef du quartier a souligné être consterné face à un tel comportement des hommes de la loi.

En ce samedi, vers 13heures, il lui a été signalé par d’autres jeunes de la présence de six éléments de la police congolaise chez le vieux N, un dealer bien connu du quartier. Arrivé sur les lieux, il a constaté le complicité entre les policiers et les jeunes, se partageant des plis du chanvre indien.

Aucun des policiers, ni moins encore des jeunes n’avaient un masque et non plus ne respectaient les mesures barrières. Selon, l’un des policiers, il n’était en aucun cas interdit aux hommes de la loi de partager quelques moments de plaisir avec leurs amis de toute la vie. « Ko benda mwa taf eza lisumu té, en plus, ekimisaka Corona » aurait justifié un policier.

Avec Le Congolais.fr

Bénin : nouvelle attaque jihadiste dans le nord

juin 27, 2022

Deux policiers ont été tués dans l’attaque d’un commissariat par des hommes armés.

Un centre de formation spécial a été construit à l’intérieur du parc national de la Pendjari où les rangers s’entrainent. © STEFAN HEUNIS/AFP.

Depuis la fin de 2021, l’armée béninoise est la cible de plusieurs attaques meurtrières dans le nord du pays, où elle est déployée pour contenir les groupes jihadistes présents chez ses voisins nigérien et burkinabé.

Le 26 juin au petit matin, c’est le commissariat de Dassari, situé dans le département de l’Atacora, frontalier du Burkina Faso, qui a été attaqué. Deux policiers ont été tués, un autre est grièvement blessé et « se trouve en soins intensifs », a précisé un officier ajoutant que deux assaillants ont été tués lors d’échanges de tirs.

Déploiement à la frontière

La première attaque meurtrière connue dans le nord du Bénin remonte à décembre 2021, quand deux soldats avaient été tués dans une localité proche de la frontière avec le Burkina Faso, où sévissent des groupes jihadistes. Le gouvernement avait alors annoncé un déploiement militaire pour sécuriser ses frontières.

Fin mai, le pays avait connu près d’une vingtaine d’attaques de groupes armés : c’est la première fois que le gouvernement dressait un bilan global. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger sont aux prises avec des insurrections jihadistes et les États voisins comme le Bénin, le Ghana, le Togo et la Côte d’Ivoire s’inquiètent de débordements sur leur territoire.

Début mai, huit soldats togolais ont été tués au cours de la première attaque jihadiste officielle au Togo. Elle a été revendiquée par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), la principale alliance jihadiste du Sahel, liée à Al-Qaïda.

Par Jeune Afrique avec AFP

Congo: Pourquoi les policiers et gendarmes escrocs de la RN1 refusent-ils les 2000 frs d’un chauffeur Béembé ?

mai 21, 2022
 Pourquoi les policiers et gendarmes escrocs de la RN1 refusent-ils les 2000 frs d’un chauffeur Béembé ?

Sur la RN1 entre Mouyondzi et Pointe-Noire, tous les policiers et gendarmes habitués à arnaquer les conducteurs ont boycotté un chauffeur au nom de Nazaire Mpika qu’ils soupçonnent d’être un sorcier. Aucun policier et gendarme n’ose prendre le billet de 2000 frs qu’il tend à chaque contrôle. Il semblerait que cet argent aurait perturbé le sommeil des agents.

Le véhicule conduit par le Béembé Nazaire Mpika est sans doute l’unique qui fait Mouyondzi – Pointe Noire et vice versa sans rencontrer aucune difficulté lors des contrôles routiers. Après avoir souffert des tracasseries des policiers sur la RN1, Nazaire Mpika avait décidé d’en finir avec en travaillant tous les billets de 2000 frs qu’il leurs remettait.

Les policiers voleurs victimes du Béembé racontent comment parfois les 2000 frs disparaissent dans leurs poches ou dans les portes-monnaies de leurs épouses. Un policier raconte que dans un bar de Dolisie au moment de payer sa consommation, son billet de 2000 frs s’est transformé en du papier simple et on l’a traité de bandit par les serveurs.

Des choses mystiques qui ont poussé ces policiers à fermer les yeux sur le véhicule du Béembé Nazaire Mpika. Le chauffeur s’en félicite d’ailleurs et parfois s’amuse à tendre un billet de 2000 frs aux policiers sans qu’on ne le lui demande. Les policiers refusent toujours.

Sur la RN1, en dehors des péages, les forces de l’ordre ont érigé des barrages que tout conducteur ne doit franchir que moyennant un billet de banque. Les véhicules qui transportent les produits agricoles des pays du Niari sont les premières victimes de cette escroquerie policière.

Entre Mouyondzi et Nkayi, les gendarmes par exemple exigent un pot-de -vin de 15000 frs à tout camion chargé de marchandises. Une libération pour Nazaire Mpika qui peut désormais s’en passer grâce à ses billets de 2000 frs composés.

Avec Lecongolais.fr

Féminicide de Mérignac: des policiers devant le conseil de discipline

janvier 4, 2022
Feminicide de Merignac: des policiers devant le conseil de discipline
Féminicide de Mérignac: des policiers devant le conseil de discipline© AFP/Archives/MEHDI FEDOUAC

Six policiers, dont le patron de la police en Gironde, étaient convoqués ce mardi devant deux conseils de discipline dans le cadre de la procédure administrative ayant suivi le féminicide de Mérignac, près de Bordeaux, où un homme avait brûlé vive en mai sa femme en pleine rue, selon une source policière.

Quatre officiers et commissaires, dont le Directeur départemental de la sécurité publique (DDSP) en Gironde Martin Levrel, sont convoqués à Paris.

Deux brigadiers étaient convoqués à Bordeaux, mais l’un a obtenu un report pour raison de santé. Le conseil de discipline a proposé pour l’autre une « sanction du premier groupe », le moins élevé, a annoncé Eric Marrocq, secrétaire régional du syndicat Alliance.

Cette sanction, qui doit encore être validée, peut prendre trois formes : un avertissement, un blâme, une exclusion temporaire allant jusqu’à trois jours.

« Nous avons démontré que le rôle de la hiérarchie était largement insuffisant dans l’accompagnement de ce dossier et le management de notre collègue », a dit M. Marrocq, qui le défendait. « Il était hors de question qu’il endosse le rôle de lampiste ».

Les sanctions proposées par les instances disciplinaires, où sont présentes les organisations syndicales, seront ensuite transmises à la Direction générale de la police nationale (DGPN) qui décidera in fine de les valider ou non.

Le 4 mai, à Mérignac, dans la banlieue de Bordeaux, Chahinez Daoud avait été blessée par balle avant d’être immolée par le feu dans la rue par son mari violent dont elle était séparée. Déjà condamné pour des faits de violences conjugales, ce dernier, qui venait de sortir de prison, avait de nouveau menacé son épouse. Elle avait déposé une plainte deux mois avant d’être tuée.

En septembre, un rapport de l’IGPN, la « police des polices », avait établi que des fautes ou erreurs d’appréciation avaient été commises par plusieurs agents dans le cadre de ce féminicide qui avait déclenché une vague d’émotion.

Dans ses conclusions, l’IGPN ne préconisait cependant pas la convocation devant le conseil de discipline, une décision prise finalement par le directeur général de la police nationale (DGPN) Frédéric Veaux.

Parmi les quatre supérieurs hiérarchiques – trois hommes et une femme – figurent, outre le DDSP, le commandant de la Division ouest et son adjointe ainsi que le commissaire de Mérignac.

En juillet, le Canard Enchaîné avait révélé que le policier de Mérignac qui avait pris la plainte de Chahinez Daoud le 15 mars avait été condamné le 10 février à huit mois de prison avec sursis probatoire par le tribunal correctionnel de Bordeaux pour « violences habituelles sur son ex-conjointe ». Un conseil de discipline s’était réuni en septembre à Bordeaux pour examiner son cas.

Selon des sources syndicales, le fait que ce gardien de la paix a été privé par le tribunal de son droit d’éligibilité pendant un an a conduit à sa radiation de la police nationale.

Autre conséquence de cette affaire, l’ancien DDSP de Gironde Patrick Mairesse a été sanctionné d’un blâme, sans convocation disciplinaire, selon ces même sources. Il avait été remplacé dans cette fonction en mars par M. Levrel, devenant directeur zonal de la sécurité publique.

Par Le Point avec AFP

Congo-P/Noire : des souris mystiques mangent 250000 frs des policiers dans un coffre du commissariat

décembre 14, 2021

Une journée qui aurait pu être très lucrative pour ces policiers a tourné au drame à cause d’un groupe de souris qu’ils traitent de mystiques. Ces souris ont pu accéder bizarrement dans le coffre au bureau du commissaire dans le seul but de rendre inutilisables les 250000 frs récoltés sur le dos des chauffeurs dans la circulation. Deux chauffeurs qui auraient très mal parlé aux policiers seraient soupçonnés d’en être les instigateurs.

A Pointe-Noire, les policiers sont les hommes les plus heureux qui rentrent chaque jour à la maison avec les poches pleines. Avec les contrôleurs de bus, ils sont les préférés des filles de la cité. Toute la journée, ils passent leur temps à piller les populations et les automobilistes, surtout en cette période des fêtes de fin d’année.

Un comportement qui ne laisse pas indifférente les victimes qui promettent parfois le pire à ces voleurs policiers. Le samedi 11 décembre, les policiers voleurs du commissariat du Fond Tié Tié ont pu réunir la somme de 250000 frs de leur vol. Cet argent a été remis à leur commissaire chargé du partage.

En attendant de réunir tous ses agents, le commissaire a gardé cet argent dans le coffre de son bureau bien fermé d’ailleurs. Après les causeries dehors, il était question de procéder au partage et fort a été leur surprise de constater la passage des souris dans ce coffre pourtant bien sécurisé.

Face à ce fait, les commentaires ont tourné exclusivement autour de la sorcellerie dont certains automobilistes arnaqués auraient appliqué pour détruire cet argent. Les souris qui ont mangé cet argent seraient mystiques selon les policiers. On pouvait remarquer une grosse colère sur les visages des policiers qui se disent avoir bossé toute la journée pour rien.

Avec Sacer-infos par Stany Frank

Trois-Rivières: Les policiers s’assureront de l’application du passeport vaccinal en décembre

décembre 11, 2021

À l’approche du temps des Fêtes, les rassemblements se font de plus en plus nombreux. C’est le cas notamment dans les restaurants qui peuvent accueillir à nouveau, dans une certaine mesure et dans le respect des mesures sanitaires, des fêtes d’employés.

Des effectifs policiers seront ajoutés entre le 9 et le 11 décembre et du 16 au 18 décembre pour s'assurer de l'application du passeport vaccinal dans les restaurants, notamment.

© Graham Hughes/La Presse canadienne Des effectifs policiers seront ajoutés entre le 9 et le 11 décembre et du 16 au 18 décembre pour s’assurer de l’application du passeport vaccinal dans les restaurants, notamment.

Dans ce contexte, le ministère de la Sécurité publique lance une opération mobilisant l’ensemble des corps policiers de la province visant à favoriser le respect de ces mesures, notamment en lien avec l’application du passeport vaccinal dans les établissements où il est exigé.

Pour ce faire, des effectifs seront ajoutés entre le 9 et le 11 décembre et du 16 au 18 décembre.

Considérant que ces journées seront propices aux partys de bureau et autres rencontres festives, les policiers lors de leurs visites auront notamment le mandat de soutenir les exploitants, les organisateurs d’événements et les propriétaires, qui doivent appliquer les mesures relatives au passeport vaccinal», indique la police de Trois-Rivières.

Les policiers porteront également une attention particulière en ce qui a trait au port du masque, à la distanciation physique et aux dénonciations citoyennes.

La vice-première ministre et ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault affirme qu’il est important de maintenir des comportements sécuritaires durant les Fêtes, pour notre santé et pour nous sortir le plus rapidement possible de cette pandémie.»

Le gouvernement a récemment annoncé les mesures qui seront à respecter à compter du 23 décembre pour les rassemblements privés. Un maximum de 20 personnes adéquatement vaccinées pourront se réunir dans une résidence pour célébrer les Fêtes.

Avec CBC/Radio-Canada 

L’Équateur décrète l’état d’exception après une vague de violence

octobre 18, 2021

L’état d’exception ordonne la mobilisation des policiers et des militaires dans les rues pour lutter contre la violence engendrée par le trafic de drogue.

Le president Guillermo Lasso a decrete l'etat d'exception pour lutter contre les violences.
Le président Guillermo Lasso a décrété l’état d’exception pour lutter contre les violences. © RODRIGO BUENDIA / AFP

Le président équatorien Guillermo Lasso a annoncé lundi avoir décrété l’état d’exception pour l’ensemble du pays en raison d’une vague de violence due au trafic de drogue, ordonnant la mobilisation dans les rues de policiers et militaires. « Dès maintenant, nos forces armées et notre police seront massivement mobilisées dans les rues car nous décrétons un état d’exception sur tout le territoire national », a lancé le chef de l’Etat dans une allocution diffusée par la chaîne publique EcuadorTV. « Dans les rues de l’Equateur, il n’y a qu’un ennem i: le trafic de drogue », et « ces dernières années, l’Equateur est passé de pays de trafic de drogue à pays qui consomme également de la drogue », a dit Guillermo Lasso, qui a pris ses fonctions en mai dernier.

Le dirigeant de droite avait décidé plus tôt ce lundi de changer de ministre de la Défense, dans un contexte de crise carcérale, en nommant un général à la retraite, Luis Hernandez. Entre janvier et août 2021, 1 427 homicides volontaires ont été enregistrés dans le pays, soit 55 meurtres de plus que ceux signalés sur l’ensemble de l’année 2020, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur.

Des affrontements d’une violence rare

Fin septembre, une prison du sud-ouest de l’Equateur a été le théâtre du massacre de 119 détenus, dont certains avaient été démembrés ou brûlés, dans de violents affrontements entre gangs rivaux liés aux narcotrafics et aux cartels mexicains et colombiens, une des pires tueries pénitentiaires de l’histoire d’Amérique latine.

Selon des chiffres officiels, au moins 238 prisonniers ont trouvé la mort depuis début 2021 dans les prisons équatoriennes, surpeuplées et soumises à des violences récurrentes depuis des années.

Par Le Point avec AFP