Posts Tagged ‘Arrestation’

Nouvelle attaque au couteau à Sydney, cette fois dans une église

avril 15, 2024

Un policier australien vu de dos.

La police a arrêté un individu qui a blessé au moins quatre personnes dans une église de Sydney. Photo: AFP via Getty Images/David Gray

Plusieurs personnes ont été blessées lors d’une agression au couteau survenue dans une église de la banlieue ouest de Sydney, a annoncé lundi la police, précisant qu’un adolescent de 15 ans avait été arrêté.

Les personnes blessées n’ont pas de pronostic vital engagé et sont soignées par des ambulanciers, a ajouté la police.

Selon les images captées lors d’une retransmission en direct de la messe dans l’église assyrienne Christ The Good Shepherd de l’ouest de la ville, un homme s’est approché de l’autel, a levé le bras droit et a frappé un évêque de Sidney – Mar Mari Emmanuel – avec un couteau avant de s’en prendre à un autre prêtre, provoquant la panique et des cris parmi les fidèles.

Des gens sont aussitôt intervenus pour maîtriser l’individu, qui a été arrêté par la police peu de temps après.

Un homme le poing levé s'en prend à un prêtre en train de dire la messe.

Les images de l’attaque ont été captées par des caméras qui retransmettaient la messe prononcée par l’évêque Mar Mari Emmanuel. Photo: via Reuters/UGC

L’église encerclée par des manifestants en colère

Une foule de plusieurs centaines de personnes s’est spontanément rassemblée autour de l’église où le suspect était toujours détenu par les policiers. Les choses ont rapidement dégénéré et deux policiers ont été blessés lors d’une échauffourée. Des forces antiémeutes ont dû être déployées sur les lieux pour calmer les esprits et tenir la foule en colère à distance.

Le suspect a ensuite été transporté à l’hôpital pour y traiter des blessures aux mains. Le périmètre de l’hôpital a dû être sécurisé par les autorités policières pour éviter que des manifestants en colère n’entrent en force dans l’établissement pour s’emparer du suspect. L’adolescent a ensuite été transporté dans un lieu sécurisé, ont affirmé les autorités policières australiennes.

Cette attaque survient à peine deux jours après une tuerie survenue samedi dans un centre commercial de Sydney. Un homme, souffrant de problèmes psychiatriques, a poignardé mortellement six personnes et en a blessé une douzaine d’autres.

Les attaques au couteau sont rares en Australie, un pays d’environ 26 millions d’habitants doté de lois sur les armes à feu et les couteaux parmi les plus strictes au monde.

Radio-Canada avec les informations de Reuters, Agence France-Presse, The Sydney Morning Herald et Australian Broadcasting Corporation

Canada: Une jeune femme arrêtée pour avoir brandi une arme dans une école de Deux-Montagnes

avril 12, 2024

Des gyrophares d'une voiture de police de la Sûreté du Québec.

La police de Deux-Montagnes a arrêté la jeune femme armée qui a proféré des menaces à la polyvalente de Deux-Montagnes Photo: Radio-Canada

Une femme de 21 ans a été arrêtée par la police après une altercation à la Polyvalente Deux-Montagnes, où elle a exhibé un pistolet qui s’est avéré être une arme à air comprimé, très ressemblante à une arme de poing.

Une vidéo, qui a abondamment circulé sur les réseaux sociaux, montre la suspecte qui se dispute avec une autre jeune femme. C’est à ce moment qu’elle brandit l’arme. De nombreux adolescents les entourent, mais aucun ne prend la fuite.

La suspecte avait quitté les lieux au moment de l’arrivée de la police de cette localité de la rive nord de Montréal, mais a été rapidement arrêtée à son domicile de Saint-Jérôme.

L’arme utilisée dans l’altercation fut saisie plus tard en cours d’enquête et il s’avère qu’il s’agissait d’un pistolet à air comprimé, indique la police de Deux-Montagnes dans un communiqué, avant de préciser que l’arme présentait toutefois beaucoup de similitudes avec une véritable arme à feu.

La suspecte exprime des regrets

La jeune femme a été libérée sous promesse de comparaître et devra se présenter au palais de justice de Saint-Jérôme, le 11 juillet, pour répondre à des accusations d’agression armée, d’avoir proféré des menaces de mort et de s’être trouvée en possession d’une arme dans un dessein dangereux, conclut le communiqué de presse de la police.

Elle ne pourra pas entrer en contact avec les victimes ni entrer sur le territoire de la ville de Deux-Montagnes.

Dans le cadre de sa rencontre avec les enquêteurs, elle a exprimé que c’était un acte qu’elle regrettait déjà, qu’elle reconnaissait l’importance de ce qui s’était passé et qu’elle voulait que ça ne se reproduise pas, a indiqué en entrevue à Radio-Canada Jean-Philippe Labbé, inspecteur la Division des enquêtes à la Régie de police du Lac des Deux-Montagnes.

Radio-Canada avec les informations de Pascal Robidas.

Le Mexique rompt avec l’Équateur, après une irruption policière dans son ambassade

avril 6, 2024

Des soldats montent la garde devant l’ambassade du Mexique à Quito, le 5 avril 2024.

Des policiers sont entrés dans l’ambassade du Mexique pour arrêter l’ancien vice-président équatorien Jorge Glas, qui s’y était réfugié. Photo: Getty Images/Rodrigo Buenda

La crise diplomatique est ouverte entre l’Équateur et le Mexique, qui a rompu ses relations avec Quito après l’irruption vendredi de policiers équatoriens dans l’ambassade mexicaine pour y arrêter l’ancien vice-président Jorge Glas, qui s’y était réfugié.

Des images diffusées par des médias locaux montrent l’entrée de policiers en uniforme dans l’ambassade du Mexique, dans le nord de la capitale équatorienne, afin d’y arrêter M. Glas.

Le président mexicain, Andres Manuel Lopez Obrador, a qualifié cette intervention de violation flagrante du droit international et de la souveraineté du Mexique, dans un message publié sur le réseau social X.

Le Mexique annonce la rupture immédiate des relations diplomatiques avec l’Équateur, a par la suite écrit sur X la ministre des Affaires étrangères Alicia Bárcena, précisant que le personnel diplomatique allait quitter immédiatement Quito.

Mexico s’adressera à la Cour internationale

Mme Bárcena a mentionné que son pays allait saisir la Cour internationale de justice.

C’est un scandale! crie le chef de la mission diplomatique mexicaine, Roberto Canseco, en courant après des véhicules quittant son ambassade, dans des images diffusées par des médias locaux. S’ensuit une bousculade, au cours de laquelle M. Canseco tombe par terre.

Mme Bárcena a affirmé, dans des déclarations télévisées, que l’agression physique du chef de la mission diplomatique était clairement perceptible, mais qu’il [allait] bien, tout comme le reste du personnel.

Après une analyse exhaustive, le Mexique avait accordé vendredi l’asile à Jorge Glas, réfugié depuis le 17 décembre dans son ambassade à Quito et visé par un mandat d’arrêt pour corruption présumée.

Quito avait dans la foulée qualifié cette décision d’illégale.

Chaque ambassade a un objectif unique : servir d’espace diplomatique dans le but de renforcer les relations entre les pays, a commenté le ministère équatorien de la Communication, en ajoutant qu’aucun criminel ne [pouvait] être considéré comme une personne politiquement persécutée.L'ancien vice-président équatorien Jorge Glas entre dans la salle d'audience de la Cour suprême à Quito, en Équateur, le 23 mai 2018.

L’ancien vice-président équatorien Jorge Glas. (Photo d’archives) Photo: AP/Dolores Ochoa

L’ancien vice-président Jorge Glas a fait l’objet d’une condamnation exécutoire et d’un mandat d’arrêt lancé par les autorités compétentes, a-t-il précisé.

L’octroi de l’asile à M. Glas vendredi par le Mexique était intervenu au lendemain de la décision de l’Équateur d’expulser l’ambassadrice mexicaine à Quito, à la suite de remarques du président Andres Manuel Lopez Obrador.

Un assassinat en trame de fond

Mercredi, M. Lopez Obrador avait accusé les autorités équatoriennes d’avoir exploité l’assassinat du candidat d’opposition Fernando Villavicencio, le 9 août 2023, pour favoriser l’élection du libéral Daniel Noboa à la présidence de l’Équateur, au détriment de la candidate de gauche Luisa González.

Fernando Villavicencio a été abattu après un rassemblement électoral dans le nord de Quito à quelques jours de l’élection du 20 août. Sept suspects ont été arrêtés pour ce crime, mais ont été tués en prison.

Le gouvernement équatorien avait jugé ces propos offensants et précisé que le pays était encore endeuillé par la mort de Fernando Villavicencio, féroce opposant à la corruption.

Jorge Glas, ancien vice-président de 2013 à 2017 sous l’ancien président socialiste Rafael Correa (2007-2017), est accusé d’avoir détourné des fonds publics destinés à la reconstruction de villes côtières après un séisme dévastateur en 2016.

En décembre 2017, M. Glas avait également été condamné à six ans de prison pour corruption dans un vaste scandale impliquant le géant brésilien de la construction Odebrecht. Il avait été relâché en novembre dernier.

L’ancien président Rafael Correa, fugitif condamné à huit ans de prison pour corruption, a écrit sur X que même dans les pires dictatures, l’ambassade d’un pays n’a pas été violée.

Nous tenons Daniel Noboa pour responsable de la sécurité et de l’intégrité physique et psychologique de l’ancien vice-président Jorge Glas, a ajouté M. Correa.

Ces dernières années, le Mexique a accordé l’asile ou le refuge à d’anciens partisans de Correa.

Par Radio-Canada avec Agence France-Presse

Congo-Rébellion à Assemblée Nationale : Plusieurs députés du PCT boudent l’arrestation de leur collègue Hydevert Mouagni

avril 2, 2024

Jouissant encore de son immunité parlementaire, le député de la mouvance présidentielle Hydevert Mouagni croupit dans les geôles de l’ex DGST pour avoir dit haut ce que tout le monde pense tout bas. Au parlement alors qu’une session a été convoquée par le bureau sous diktat des sécurocrates du pouvoir, la majorité des députés proches du pouvoir rejettent en privé l’arrestation de leur collègue et accusent le bureau d’encourager la dictature dans le pays.

Personne n’ignore qu’Isidore Mvouba n’est qu’une marionnette du clan Sassou, mais de là à sacrifier un député de son bord politique pour avoir juste répéter ce que disent tous les congolais relève du cynisme abjecte. Critiquant l’insécurité juvénile qui s’est installée, la mauvaise gestion de la caste au pouvoir et surtout rappelant les cales contre Pascal Lissouba, l’honorable Hydevert Mouagni a été déshonoré par les siens et jeté en prison comme un malpropre.

Au sein de l’assemblée nationale, plusieurs députés estiment qu’ils ne servent et ne valent rien dans ce pays. Ils ne sont là que pour accompagner la bêtise du clan Sassou et que toutes protestations peuvent entraîner leur embastillement.

Un groupe d’entre eux l’a fait savoir au bureau de l’assemblée nationale, fustigeant la manière dont leur collègue a été interpellé et insistant sur l’absence des motifs soutenus l’ayant conduit au gnouf. « On est en face d’un pouvoir mégalo et répressif ayant perdu complètement la raison. Ces gens sont allergiques aux critiques et voient le diable partout alors que le collègue n’a dit que la vérité » confient plusieurs députés.

Par ailleurs, on apprend aussi que nombreux de ses parlementaires demandent que le vote de la levée des immunités d’Hydevert Mouagni soit secret et non à main levée

Avec Sacer-infos par Stany Frank

Congo-Services de sécurité : le député Aimé Hydevert Mouagni mis aux arrêts dans les locaux de la CID

mars 25, 2024

Interpellé le 23 mars par la Centrale d’intelligence et de la documentation (CID) alors qu’il s’y rendait en homme libre pour répondre à la convocation qui lui avait été notifiée par ces services, le député de la première circonscription électorale de Moungali, Aimé Hydevert Mouagni, est actuellement en détention.

Selon une source, le président du Club perspectives et réalités (CPR), parti politique de la majorité présidentielle, devrait être déféré devant le procureur de la République dans les prochains jours pour répondre des faits qui lui sont reprochés. En effet, le député Aimé Hydevert Mouagni a maille à partir avec les services de sécurité et peut-être la justice congolaise depuis ses audios qui ont fait le buzz sur les réseaux sociaux. Dans une conversation téléphonique, il fustigeait la mauvaise gestion des affaires publiques, notamment la gabegie financière dans le pays, marquée par le détournement massif des deniers publics par les cadres et responsables administratifs, et le non-paiement des émoluments des parlementaires depuis quelques mois.

Aimé Hydevert Mouagni insistait également sur l’insécurité grandissante observée ces dernières années dans les grandes villes du pays, en indexant le ministre de l’Intérieur et les services de répression qu’il estime n’être pas à la hauteur de la tâche qui leur est assignée. Des propos qu’il avait réitérés au cours d’une interview accordée à la presse. Le membre de la Commission défense et sécurité de l’Assemblée nationale avait été entendu pour la première fois par la CID, le 15 mars dernier.

Le bureau politique du CPR qui a annoncé avoir adressé officiellement des courriers à l’Assemblée nationale et au président par intérim de la majorité présidentielle appelle tous ses militants au calme et à la maîtrise. Il dénonce, par ailleurs, avec « la plus grande énergie les conditions dans lesquelles cette opération a été menée et réalisée eu égard au statut de l’intéressé ».

« A l’heure actuelle, nous ne possédons aucune information concernant le chef d’inculpation pesant sur notre président. C’est pourquoi, nous nous réservons le droit de faire quelques déclarations que ce soient en absence d’informations officielles. Le bureau politique du CPR appelle les autorités concernées à la responsabilité, à la maîtrise et au respect de l’Etat de droit, chers au président de la République, Denis Sassou N’Guesso, garant de nos institutions », peut-on lire.

Avec Adiac-Congo par Parfait Wilfried Douniama

Qui sont les 4 assaillants arrêtés après l’attentat à Moscou ?

mars 24, 2024

Selon les médias russes, les assaillants seraient originaires du Tadjikistan, tandis que pour le président tadjik, les « terroristes » « n’ont pas de nationalité ».

Au moins 137 personnes ont perdu la vie dans l'attentat survenu la nuit du 22 mars 2024 au Crocus City Hall, près de Moscou.
Au moins 137 personnes ont perdu la vie dans l’attentat survenu la nuit du 22 mars 2024 au Crocus City Hall, près de Moscou. © CHINE NOUVELLE/SIPA / SIPA / CHINE NOUVELLE/SIPA

Moins de 48 heures après l’attentat dans une salle de concert près de Moscou qui a fait au moins 137 morts dont 3 enfants, la Russie a annoncé l’arrestation de 11 personnes, dont « 4 terroristes », des « citoyens étrangers » « alors qu’ils se dirigeaient vers l’Ukraine ». Vladimir Poutine n’a pas mentionné l’État islamique (EI), alors même que le groupe djihadiste a revendiqué être l’auteur de l’attaque.

Selon les médias russes et le député du parti majoritaire Russie unie Alexander Khinshtein, les quatre assaillants arrêtés seraient originaires du Tadjikistan, une ancienne république soviétique d’Asie centrale qui jouxte l’Afghanistan, où l’EI est actif.

L’État islamique actif dans le Caucase russe

Lors d’un entretien téléphonique, le président tadjik, Emomali Rakhmon, a déclaré à son homologue russe Vladimir Poutine que les « terroristes » « n’ont pas de nationalité ». « En ce moment du deuil national en Russie, le chef d’État tadjik a souligné la solidarité de tous les citoyens tadjiks avec le peuple russe », a déclaré le service de presse de la présidence tadjike dans un communiqué.

Pour sa part, le Kremlin a déclaré à l’issue de l’entretien que la coopération « étroite » entre la Russie et le Tadjikistan dans le domaine de la lutte antiterroriste allait « s’intensifier ». Ni le Kremlin ni les enquêteurs n’ont évoqué les menaces djihadistes qui pèsent sur la Russie depuis des décennies.

L’État islamique, que la Russie combat en Syrie, est actif aussi dans le Caucase russe. Il a déjà commis des attentats dans le pays depuis la fin des années 2010. Mais le groupe n’y avait jamais revendiqué une attaque d’une telle ampleur.

Aucune implication ukrainienne, selon Washington

Le gouvernement américain a affirmé ce dimanche qu’il n’y avait « aucune implication ukrainienne » dans le massacre au Crocus City Hall à Moscou, après que le président russe Vladimir Poutine a évoqué un lien avec l’Ukraine. Il n’y a « aucune preuve » selon laquelle l’Ukraine est impliquée dans le massacre qui a fait au moins 137 morts, a rétorqué la vice-présidente américaine Kamala Harris lors d’un entretien télévisé dimanche.

Adrienne Watson, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain, a renchéri dans un communiqué : « L’État islamique (EI) porte l’entière responsabilité de cet attentat. Il n’y a eu aucune implication ukrainienne. »

Le Point par M.G. avec AFP

La Russie a arrêté des auteurs présumés de l’attaque terroriste, qui a fait 137 morts

mars 23, 2024

Un bouquet de rose déposé sur un plot de béton, avec de la boue derrière, une route, un bâtiment incendié et un ciel gris.

Un bouquet de roses déposé non loin du Crocus City Hall, où a eu lieu l’attaque sanglante revendiquée par le groupe État islamique, le samedi 22 mars. Le bilan est lourd: 137 morts. Photo: AFP via Getty Images/Stringer

Le Kremlin a annoncé samedi l’arrestation de 11 personnes, dont « quatre » assaillants, après l’attaque menée dans une salle de concert de la banlieue de Moscou la veille, qui a fait au moins 137 morts, puis 152 blessés et a été revendiquée par le groupe jihadiste État islamique (EI).

Les autorités russes n’ont pas réagi à la revendication de l’EI mais des responsables ont évoqué un supposé lien avec l’Ukraine. Vladimir Poutine ne s’est lui toujours pas adressé au Russes.

Kiev, qui avait nié toute implication dès vendredi soir, a rejeté les accusations russes absurdes samedi. L’Ukraine n’a pas le moindre lien avec l’incident, a martelé le conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak.

Le président russe s’est entretenu avec des dirigeants étrangers et a remercié les secouristes dans un communiqué écrit vendredi, mais il ne s’est pas exprimé publiquement sur l’attaque contre le Crocus City Hall, la plus meurtrière dans le pays depuis une vingtaine d’années et la plus sanglante en Europe à avoir été revendiquée par l’EI depuis les attentats du 13 novembre 2015 à Paris.

Le directeur des services de sécurité russes (FSB) a informé le président Vladimir Poutine de l’arrestation de 11 personnes, dont quatre terroristes impliqués dans l’attentat, a indiqué le Kremlin dans un communiqué.

Ces quatre personnes suspectées d’être les auteurs de l’attaque ont été arrêtées dans la région de Briansk, frontalière de l’Ukraine et du Bélarus, a ensuite précisé le Comité d’enquête.

Le FSB a affirmé que les suspects avaient des contacts appropriés du côté ukrainien et comptaient fuir dans ce pays.

Les autorités n’ont avancé aucune preuve de ces liens supposés, dont la nature n’a pas été précisée, l’Ukraine ayant de son côté nié toute implication dès vendredi.

Le député Andreï Kartapolov, président de la commission de la Défense à la Douma, a dit qu’une implication de l’Ukraine ne pouvait pas être exclue.

Le bilan s’est alourdi dimanche matin à 137 morts et devrait encore augmenter, a annoncé le Comité d’enquête russe. Il devrait encore augmenter, car les recherches se poursuivent et pourraient prendre des jours.

Les assaillants auraient utilisé des armes automatiques et auraient provoqué un vaste incendie dans le bâtiment avec un liquide inflammable, ont ajouté les enquêteurs.

Les victimes ont été tuées par balles ou en inhalant les fumées de l’incendie, selon les enquêteurs.

Des précédents, mais jamais d’une telle ampleur

L’EI, que la Russie combat en Syrie et qui est actif aussi dans le Caucase russe, a déjà commis des attentats dans le pays depuis la fin des années 2010. Mais le groupe n’y avait jamais revendiqué une attaque d’une telle ampleur.

Il a affirmé sur l’un de ses comptes Telegram que ses combattants avaient attaqué un grand rassemblement […] dans les environs de la capitale russe Moscou.

L’organisation jihadiste a déclaré que son commando avait ensuite regagné sa base en toute sécurité.Des véhicules de police et des services d'urgence déployés devant le bâtiment Crocus City Hall, sur lequel apparaissent les traces d'un vif incendie.

Les services d’urgence et la police sont à pied d’œuvre sur le site de l’attaque, ce samedi 23 mars 2024. Photo: AFP via Getty Images/Stringer

Cet assaut, dont les médias russes ont commencé à faire état vers 20 h 15, heure de Moscou , a été mené par plusieurs individus armés au Crocus City Hall, une salle de concert située à Krasnogorsk, à la sortie nord-ouest de la capitale russe.

L’incendie a complètement brûlé la salle de concert, a expliqué le gouverneur de la région de Moscou, Andreï Vorobiov.

Un officier lourdement armé marche dans un stationnement, le Crocus City Hall est en feu derrière lui.

Les autorités encerclaient le Crocus City Hall en soirée. Photo: Reuters/Maxim Shemetov

Juste avant le début, nous avons tout d’un coup entendu plusieurs rafales de mitraillette et un terrible cri de femme. Puis beaucoup de cris, a raconté à l’AFP Alexeï, un producteur de musique qui se trouvait dans les loges au moment de l’attaque.

Anna, 40 ans, qui s’y trouvait avec son mari, a dit samedi à l’AFP avoir couru vers la sortie dès qu’elle a entendu des bruits de claquement, qui étaient en fait des tirs. Son époux est tombé mais qu’ils ont finalement pu s’enfuir.

J’étais stressée. Les gens se piétinaient, il y avait une bousculadeUne citation deAnna, 40 ans, survivante de l’attaque

Des journalistes de l’AFP ont vu vendredi soir le bâtiment en proie à un vaste incendie, des volutes de fumée noire s’échappant du toit. Les flammes se sont propagées à près de 13 000 m2 du bâtiment avant que l’incendie ne soit contenu, selon les services de secours.

L’ambassade américaine en Russie avait averti il y a deux semaines ses citoyens qu’elle suivait de près des informations selon lesquelles des extrémistes ont des plans imminents de cibler de grands rassemblements à Moscou, y compris des concerts.

Mardi, Vladimir Poutine avait rejeté ces déclarations provocatricesTout cela ressemble à du chantage pur et simple et à une volonté d’intimider et déstabiliser notre société, avait-il dit.

Nous sommes en deuil

Malgré la revendication de l’EI, de nombreuses questions restent en suspens. Selon des médias russes et le député Alexandre Khinstein, certains des suspects sont originaires du Tadjikistan.Une route avec des voitures et un panneau avec une bougie allumée au-dessus d'une inscription indiquant, en russe, «nous sommes en deuil».

«Nous sommes en deuil», est-il écrit sur ce panneau en bord d’autoroute. De nombreuses affiches de ce type sont apparues dans les abribus de la ville après l’attentat. Photo: AFP via Getty Images/Stringer

Les autorités de ce pays d’Asie Centrale ont affirmé n’avoir pas reçu de confirmation des autorités russes concernant les fausses informations qui circulent actuellement sur l’implication de citoyens tadjiks.

Le Tadjikistan, frontalier de l’Afghanistan où l’EI est actif, a été confronté depuis son indépendance de l’Union soviétique en 1991 à une multitude de mouvements armés islamistes. Ces dernières années, des citoyens du pays ont été accusés d’avoir été liés à des attaques jihadistes, notamment en Iran.

Les chaînes Telegram d’actualités Baza et Mash, réputées proches des forces de l’ordre, ont elles publié des vidéos montrant au moins deux hommes armés avançant dans le hall et d’autres sur lesquelles on peut voir des cadavres et des groupes de personnes se précipitant vers la sortie.

Samedi, la police et les forces spéciales étaient encore déployées devant et dans le Crocus City Hall, le haut du bâtiment étant noirci et partiellement détruit par les flammes de la veille, sous un ciel gris.

Des centaines de secouristes déblayaient les débris, le toit s’étant effondré dans l’auditorium. Dès le matin, de longues files d’attente s’étaient formées devant certains centres de dons du sang à Moscou, d’après des images des médias d’État.Des enfants déposent des œillets rouges sur un monument.

Des enfants déposent des fleurs sur un monument sur lequel on peut lire «Moscou», à Sébastopol, en Crimée, en mémoire des victimes de l’attentat terroriste mené sur le Crocus City Hall, dans la banlieue de Moscou, qui a fait 137 morts. Photo : AFP via Getty Images/Stringer

Dans certains arrêts de bus de la ville sont également apparues des affiches montrant une bougie et l’inscription: Nous sommes en deuil 22/03/2024, la date de l’attaque.

La communauté internationale a dénoncé cet assaut, l’Union européenne et l’Espagne se disant choquées et la Maison-Blanche aux côtés des victimes. Le porte-parole du ministère afghan des Affaires étrangères a assuré condamner dans les termes les plus forts cet acte.

En Russie, les mesures de sécurité ont été renforcées et plusieurs événements publics ont été annulés.

Radio-Canada avec Agence France-Presse

Canada: Un policier de la SQ arrêté pour trafic de stupéfiants et abus de confiance

mars 21, 2024

Photo de Miguel Guenette-Grégoire devant des montagnes.

La Sûreté du Québec a mis en état d’arrestation l’un de ses agents, Miguel Guenette-Grégoire, qui fait face à plusieurs chefs d’accusation dont abus de confiance et trafic de stupéfiants. Photo: Radio-Canada/Capture d’écran Facebook

Un policier de la Sûreté du Québec, Miguel Guenette-Grégoire, est dans le pétrin après avoir été arrêté mardi soir par ses collègues après une enquête interne pour trafic de cocaïne, a appris Radio-Canada.

Le policier, âgé de 29 ans, a comparu aujourd’hui au palais de justice de St-Jean-sur-Richelieu, pour faire face formellement à une accusation de trafic de stupéfiants.

M. Guenette-Grégoire a été arrêté pour trafic de stupéfiants. On parle de l’annexe 1, donc on parle de cocaïne. Il y a une enquête toujours en cours dans différents lieux. Donc, c’est sûr qu’il y a des accusations supplémentaires qui sont à venir, a affirmé Me Clémence Giroux, procureure à la Direction des poursuites criminelles et pénales.

Selon nos informations, le Service des normes policières de la Sûreté du Québec aurait lancé une enquête au début de l’année après avoir reçu des allégations d’abus de confiance, d’entrave à la justice et d’utilisation non autorisée d’un ordinateur.

La preuve amassée dans les dernières semaines a donc permis à la SQ de mener à l’arrestation de Miguel Guenette-Grégoire, à St-Jean-sur-Richelieu.

Nous confirmons que ce policier est présentement suspendu de ses fonctions selon les règles établies au contrat de travail, a déclaré Benoit Richard, lieutenant à la Sûreté du Québec.Point de presse de Benoit Richard de la Sûreté du Québec.

Le lieutenant Benoit Richard affirme que la SQ ne fera pas de commentaires supplémentaires sur l’arrestation de l’un de ses policiers, puisque le dossier est maintenant entre les mains de la justice. Photo : Radio-Canada

La Sûreté du Québec, par l’entremise du Service des normes policières, pose les actions nécessaires afin de préserver la confiance du public en démontrant sa transparence et son professionnalisme dans le cadre de son mandat d’enquête.Une citation deBenoit Richard, lieutenant à la Sûreté du Québec

En marge de cette comparution, des perquisitions ont été effectuées dans les dernières heures par la Sûreté du Québec dans plusieurs lieux, notamment au domicile de l’accusé.

L’enquête interne de la SQ pourrait mener à d’autres arrestations en lien avec cette affaire.

Avec Radio-Canada par Pascal Robidas

Congo:-Justice : le lieutenant de police Brice Mboulou poursuivi pour meurtre

mars 4, 2024

Le présumé auteur du meurtre

« Suite au meurtre commis sur la personne de Erresse Destin Mongo Moby, le 1er mars 2024, une enquête a été ouverte le même jour par les services du commandement territorial des forces de police de Brazzaville. A l’issue de cette enquête, le nommé Aymard Brice Mboulou, présumé auteur des faits, vient d’être déféré au parquet de la République ce jour 4 mars 2024 », indique un communiqué du procureur de la République.

Le même communiqué souligne, par ailleurs, qu’au regard de l’extrême gravité des faits, une information judiciaire est ouverte à son encontre pour des faits de meurtre, faits prévus et punis par les dispositions des articles 295 et 304 du code pénal. « Actuellement, le juge du 12e cabinet est saisi du dossier pour la poursuite de l’instruction », selon le communiqué.

En rappel, le meurtre pour lequel le présumé auteur, Brice Mboulou, est poursuivi a eu lieu le 1er mars courant dans la capitale. L’affaire a défrayé la chronique sur les réseaux sociaux. Les langues se sont déliées pour donner des versions, pas toujours les mêmes. La toute dernière qui se répand sur les réseaux sociaux indique que l’altercation ayant causé l’irréparable serait liée à un litige de parcelle. Maintenant que la justice s’est saisie du dossier, elle projettera la lumière sur cette affaire.

Avec Adiac-Congo par Rominique Makaya

Arrestation d’un Montréalais qui aurait fraudé pour près de 600 000 $

mars 1, 2024

L'écusson de la Sûreté du Québec photographié lors d'une conférence de presse, à Québec, le jeudi 29 février 2024.

L’enquête au sujet de cet homme a été initiée en octobre 2022. Photo: La Presse Canadienne/Jacques Boissinot

La Sûreté du Québec (SQ) a procédé à l’arrestation d’un homme de Montréal soupçonné d’avoir mis sur pied un stratagème frauduleux qui lui aurait permis de soutirer près de 600 000 $ à ses victimes.

Asim Ahmed, qui est âgé de 42 ans, a comparu jeudi, au palais de justice de Montréal, en lien avec des accusations de fraude de plus de 5000 $.

L’enquête sur cet homme a été lancée en octobre 2022.

Les enquêteurs de la Division des enquêtes sur les crimes économiques de la SQ expliquent que le stratagème du suspect consistait à approcher des personnes en leur mentionnant qu’il avait poursuivi en justice le gouvernement du Québec et l’Autorité des marchés financiers (AMF) et qu’il avait eu gain de cause.

Cependant, selon la police, il disait à ses victimes qu’il avait besoin d’argent pour payer les pénalités et les frais administratifs exigés afin de récupérer les sommes dont il prétendait être le bénéficiaire.

Avec Radio-Canada par La Presse canadienne