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Congo-Nkayi : ils re­fusent d’ache­ter le ma­nioc d’une ven­deuse portant un T-shirt de Sas­sou

septembre 23, 2023
 Nkayi : ils re­fusent d’ache­ter le ma­nioc d’une ven­deuse  portant un T-shirt de Sas­sou

Des pas­sa­gers d’un bus de trans­port in­ter­ur­bain ont re­fusé d’ache­ter le ma­nioc d’une com­mer­çante. En cause, elle porte un T-shirt avec le vi­sage du pré­sident Sas­sou.

Scène trou­blante à l’ar­rêt Nkayi dans le dé­par­te­ment de la Bouenza. Des voya­geurs d’un bus fai­sant Braz­za­ville-Pointe-Noire ont dit « non » à la mar­chan­dise d’une ven­deuse ce mer­credi.

Pour ces clients, il est in­con­ce­vable que des femmes qui souffrent à lon­gueur de jour­née pour cher­cher de quoi nour­rir leur mai­son­née viennent ex­hi­ber le vi­sage du pré­sident de la Ré­pu­blique « On ne veut pas de ça ici ma­dame, al­lez-y vendre votre ma­nioc au pré­sident de la Ré­pu­blique comme vous ai­mez la souf­france », ba­lance un pas­sa­ger.

«Ce vi­sage-là, je n’aime pas voir ça, toi, tu viens me vendre ton ma­nioc et tu veux me mon­trer en plus ce vi­sage ? Donc c’est lui qui te nour­rit ? Ma­dame, là-bas, viens avec ton ma­nioc» , ajoute un autre client qui ache­tait éga­le­ment des pro­duits frais.

Avec Le Congolais.fr

Congo-Brazzaville : un chauffeur d’un mal à l’aise tente de se suicider dans le Djoué avec 50 passagers dans le bus

août 22, 2023
 Brazzaville : un chauffeur d’un mal à l’aise tente de se suicider dans le Djoué avec 50 passagers dans le bus

Mécontent avec sa direction pour des questions salariales, un chauffeur d’un bus mal à l’aise opérant entre Bacongo et Nganga Lingolo a tenté de mettre fin à sa vie et à celle des passagers en voulant se jeter dans Djoué. N’eut été l’intervention de deux passagers, on aurait assisté à un drame à Brazzaville.

Il a été reproché à un chauffeur d’un bus mal à l’aise sa sorcellerie de se donner la mort en entraînant avec lui plus de 50 passagers. Après avoir quitté le marché Total, le bus se dirigeait à Nganga Lingolo avec à son bord plus de 50 passagers entassés comme des sardines.

Ces passagers ignoraient le projet suicidaire du chauffeur en conflit avec sa direction pour des questions salariales. Selon lui, on lui aurait refusé un prêt de 600.000 frs alors qu’il était dans une urgence médicale.

Une fois le virage de la fougère amorcée, au lieu de continuer sur le pont, le chauffeur a voulu emprunter la route de l’ancien pont afin de jeter le bus dans le Djoué. Sentant le danger venir et affolés, deux des passagers ont maîtrisé le véhicule et le chauffeur.

Le suicidaire s’est mis à pleurer suppliant les passagers de ne pas le tabasser, expliquant la situation professionnelle jonchée de brimades et des mois sans salaire. Il aurait un enfant très malade dont les soins coûterait très chers et la direction de la STUP aurait refusé de l’emprunter la somme de 600.000frs pour soigner son fils.

Touchés par son récit, certains passagers ont demandé par des prières à Dieu de venir en aide au chauffeur et d’autres ont pris son numéro de téléphone. Le chauffeur a aussi expliqué que l’idée de se suicider lui était venu juste après avoir dépassé le rond point de Bifouiti. «  C’est le Diable qui t’a envoûté ! » estimaient certains passagers.

Avec Le Congolais.fr

France/Covid-19: tests à l’arrivée de passagers venant de Chine pour « suivre les différents variants », selon Braun

janvier 1, 2023
Covid-19: tests a l'arrivee de passagers venant de Chine pour "suivre les differents variants", selon Braun
Covid-19: tests à l’arrivée de passagers venant de Chine pour « suivre les différents variants », selon Braun© AFP/JULIEN DE ROSA

Les tests PCR effectués depuis dimanche de manière aléatoire sur les passagers entrant en France en provenance de Chine vont « permettre de suivre les différents variants », a déclaré le ministre de la Santé François Braun à l’aéroport Roissy-Charles de Gaulle.

« Ce contrôle à l’arrivée n’est pas un contrôle qui empêcherait des citoyens de rentrer sur notre territoire, mais c’est un contrôle plus scientifique, qui va nous permettre de suivre de façon extrêmement précise les différents variants », a déclaré à la presse M. Braun, accompagné du ministre délégué chargé des Transports Clément Beaune.

« Ce sont essentiellement des variants Omicron qu’il y a actuellement en Chine », a poursuivi M. Braun, évoquant « une discussion au niveau européen dans la semaine pour harmoniser ce modèle de prise en charge ».

Depuis dimanche, les voyageurs en provenance de Chine doivent obligatoirement porter un masque chirurgical et ils ont consenti au préalable à être soumis à des tests PCR aléatoires, à leur arrivée.

A partir de jeudi, ils devront aussi présenter un test (PCR ou antigénique) négatif de moins de 48 heures au départ de leur vol.

La France, comme le Royaume-Uni, l’Italie ou les Etats-Unis, a pris ces mesures face à l’explosion des cas d’infections au coronavirus en Chine, qui a levé début décembre ses mesures de restrictions.

Les mesures sont prévues jusqu’au 31 janvier.

« Il y a six vols qui viennent de Chine de manière hebdomadaire en France, 10 si on inclut les vols à partir de Hong Kong », a précisé Clément Beaune.

La plupart des passagers en provenance de Chine ne font que transiter par le hub aéroportuaire de Roissy-Charles-de-Gaulle.

Parmi les 300 passagers du vol Pékin-Paris ayant atterri en fin de matinée, une soixantaine sont entrés sur le territoire français. Tous ont accepté de passer un rapide test PCR avant d’aller récupérer leurs bagages.

Avant d’être testés, l’identité des voyageurs est prise par les agents du centre de dépistage situé dans le Terminal 2E de Roissy. Si leur test s’avère positif, ils sont rappelés et doivent s’isoler sept jours, comme ils y ont consenti à leur départ.

Trois ans après l’apparition des premiers cas de coronavirus à Wuhan (centre), la Chine a mis fin le 7 décembre à sa politique draconienne dite du « zéro Covid ».

Depuis la levée des restrictions, les hôpitaux chinois sont submergés par une déferlante de malades pour la plupart âgés, et vulnérables car peu ou pas vaccinés.

Par Le Point avec AFP

Canada: Plus de 15 heures dans un train, des passagers vivent un calvaire entre Ottawa et Toronto

décembre 24, 2022
Un tableau d'affichage des retards à la gare Union.

Samedi matin à la gare Union à Toronto, tous les trains de la veille étaient encore en retard. Photo : Radio-Canada/Mirna Djukic

La tempête hivernale en Ontario a causé bien des déboires aux voyageurs en train de VIA Rail. La chute d’un arbre sur une locomotive et des pannes de courant ont entraîné des voyages à rallonges. Plusieurs passagers entre Ottawa et Toronto ont attendu plus de 15 heures, certains sont même partis en cours de route.

Le train 59 depuis Ottawa est arrivé à la gare Union à Toronto un peu avant 11 heures samedi. Les retrouvailles des familles auraient dû se faire dans l’allégresse, mais beaucoup n’avait envie que d’une chose : quitter la gare au plus vite alors qu’ils attendaient ce train depuis la veille.

Le voyage a été horrible. Ils affichent que le trajet a duré 12 heures, mais c’est davantage 18 heures. On n’a pas eu de nourriture. Ça a été un long voyage sans communication claire. Tout le monde s’accorde parmi les passagers pour dire que le personnel n’a pas été transparent avec nous, explique Iann, plus que ravie d’achever un voyage interminable.

Une jeune femme avec une casquette blanche répond aux questions d'une journaliste.

Iann dit avoir passé près de 18 heures à bord du train 59. Photo : Radio-Canada

Au même moment, d’autres n’avaient pas encore cette chance.

On n’arrêtait pas de recevoir des mises à jour qui disaient que le train s’en venait. Je suis finalement partie de chez moi à 23 heures hier quand le système de suivi disait que le train quittait Port Hope. Je me suis dit que le train devait être normalement à Toronto une heure plus tard. Ça fait 11 heures que je l’attends. Mon frère a des dommages permanents au cerveau et ne peut pas sortir seul du train. Il se perdrait explique Pauline, visiblement épuisée de l’attente.

J’ai l’impression d’être dans un film de Noël et j’attends la fin heureuse de l’intrigue.

Les trains 55, 59, 69, 669, 79, 48, 54, 68, 668 étaient encore immobilisés samedi matin, selon l’équipe des relations médias de VIA Rail Canada. Les trajets de 24 autres trains ont quant à eux été annulés.

En début d’après-midi, l’ensemble des trains vers Ottawa et Montréal ont finalement été annulés. Les passagers se sont vu un remboursement ou la possibilité de réserver un voyage dimanche.

Les passagers qui voyagent sur les trains en retard seront de leur côté intégralement remboursés.

Le Canadien National confirme de son côté un déraillement vers 11 h près de Grafton, dans la subdivision Kingston Ouest du CN. Soit entre Colborne et Cobourg, où de nombreux trains sont restés coincés.

Selon les rapports préliminaires, le passage à niveau Station Road est actuellement bloqué et restera fermé pendant au moins 24 heures, indique un porte-parole du CN.

Je suis vraiment en colère, surtout en raison du manque d’information. Je devais prendre un train à 10 h 30 et il a été annulé, peste Richard Craig, qui scrute avec incompréhension les tableaux d’affichage.

Dans les trains, l’ambiance n’est guère meilleure, comme le rapportait plus tôt Kate Adach depuis le train 59.

VIA Rail communique un minimum, ils sont vagues, souvent cryptiques. On doit pousser pour avoir des informations. La plupart des informations, je les ai eues par Twitter ou en partageant des informations GPS avec d’autres, expliquait-elle en tentant de garder son calme.

Plusieurs voyageurs ont fini par quitter les trains aux arrêts précédents, voire directement en plein milieu du chemin.

Un voyageur transporte sa valise en plein milieu d'une forêt enneigée à l'extérieur du train.

Excédés par leur attente, certains voyageurs ont décidé de quitter les trains en plein milieu du chemin. Photo :Marlene Musiol

La compagnie promet de s’attaquer aux problèmes aussi rapidement et aussi sûrement que possible, tout en faisant tout son possible pour trouver des solutions alternatives pour atteindre les trains immobilisés.

Des toilettes de trains qui débordent de papier après de très nombreuses utilisations.

Les toilettes ont rapidement témoigné de l’attente interminable des passagers. Photo :Marlene Musiol

Le chaos provoqué par ces retards a même fait réagir avec véhémence le ministre fédéral des Transports, Omar Alghabra.Début du widget Twitter. Passer le widget?

Malheureusement pour certains voyageurs, ce n’est que le début d’un Noël fait de frustrations.

J’en suis à un point ou je ne ressens plus rien. Je devais prendre des vols qui ont été annulés et je vais devoir gérer ça maintenant, explique Iann, qui s’efforce d’afficher encore un sourire.

Radio-Canada Julien par Sahuquillo avec les informations de Mirna Djukic

Des passagers d’Air Canada et de WestJet peinent à obtenir une indemnité

juillet 15, 2022
Un voyageur attend son vol dans un aéroport.

Depuis le 15 décembre 2019, l’Office des transports du Canada a reçu plus de 5154 plaintes pour des refus d’indemnisation, et 70 % d’entre elles n’ont pas encore été résolues. Photo : Reuters/Luke MacGregor

Le récent chaos dans les grands aéroports canadiens a entraîné une série de retards et d’annulations de vols et des passagers reprochent à certaines compagnies aériennes de fournir des raisons suspectes pour lesquelles elles leur ont refusé une indemnité.

En vertu de la réglementation fédérale, les compagnies aériennes doivent indemniser les passagers jusqu’à 1000 $ pour les retards de vol de trois heures ou plus.

Toutefois, les compagnies aériennes ne doivent payer que si la raison du retard est sous leur contrôle et non pour des raisons de sécurité, comme des problèmes mécaniques imprévus.

C’est la raison qu’a donnée d’Air Canada à Scott Aalgaard, sa fille et sa femme, qui devaient prendre un vol de Toronto à Hartford, au Connecticut.

Le 5 juillet au matin, leur vol a été différé de six heures en raison d’un problème de maintenance imprévu. Durant l’après-midi, la raison du retard a changé pour contraintes de personnel, puis pour mesures de santé et de sécurité.

Trois jours plus tard, Air Canada a informé M. Aalgaard qu’il n’avait pas droit à une indemnisation parce que son vol avait été annulé (et non retardé) en raison d’un conflit de travail qui échappait au contrôle de la compagnie aérienne.

Un père et sa fille assis dans une salle d'attente d'aéroport.

Scott Aalgaard et sa fille Yuki à l’aéroport. Leur vol de Toronto à Hartford, dans le Connecticut, a été retardé de six heures. Photo : Photo Fournie par Scott Aalgaard

La décision de la compagnie aérienne laisse le Britanno-Colombien perplexe. Rien n’indiquait qu’il y avait un quelconque conflit de travail, a-t-il dit.

« J’ai l’impression que l’entreprise pige une raison au hasard en espérant qu’elle soit crédible. »— Une citation de  Scott Aalgaard, voyageur

Les raisons du refus d’indemnisation pour les retards de vol vont de la perturbation du vol à la COVID-19.

Aalgaard compte porter plainte à l’Office des transports du Canada.

Je refuse que le Canada soit un endroit où les grandes entreprises peuvent simplement inventer l’histoire au fur et à mesure, déplore-t-il.

Une meilleure communication

En novembre 2021, à l’issue d’une longue enquête à laquelle ont participé toutes les grandes compagnies aériennes canadiennes, l’Office des transports du Canada a jugé que rien n’indique que les transporteurs avaient intentionnellement trompé les passagers.

Toutefois, l’organisme fédéral a déclaré qu’une grande partie des informations fournies aux passagers pour expliquer leurs retards de vol étaient inadéquates, laconiques et peu claires.

Selon l’avocate Tahira Dawood, les passagers ont besoin de ces informations pour évaluer s’ils doivent contester leur dossier.

« Difficile de porter plainte [contre les compagnies aériennes] s’ils disposent d’informations limitées ou s’ils ignorent ce qu’ils peuvent attendre de la part des transporteurs aériens. »— Une citation de  Tahira Dawood, avocate au Centre pour la défense de l’intérêt public

Pourtant, plusieurs voyageurs ont vécu des situations similaires à celle de la famille Aalgaard.

C’est le cas de Connie DeMelo et de son mari, Antonio, qui ont vu leur vol entre Honolulu et Toronto retardé de près de six heures.

WestJet leur a refusé une indemnisation sans pour autant leur donner la raison spécifique expliquant ce retard.

Ils ne veulent pas prendre de responsabilités, déplore Mme DeMelo.

« S’ils me donnaient une raison, je pourrais les poursuivre, mais à ce stade, je ne sais même pas ce que je poursuis. »— Une citation de  Connie DeMelo, voyageuse

Un couple sourit à l'objectif.

Le vol entre Honolulu et Toronto de Connie DeMelo et son mari, Antonio, a été retardé de près de six heures. WestJet leur a refusé une compensation. Photo: Fournie par Connie Demelo

Un autre passager d’Air Canada, Joshua Cohen, a obtenu davantage d’explications sur ses droits de la part des employés à l’aéroport de Chicago lorsque son vol a été reporté au lendemain.

Ceux-ci lui ont assuré que sa compagnie aérienne devait lui payer un hôtel et des repas jusqu’à son départ.

Or, lorsque M. Cohen a soumis ses dépenses pour un montant de 533,73 $ US, Air Canada a répondu par courriel qu’il n’était pas admissible à une indemnité.

La compagnie aérienne a déclaré que l’annulation de son vol était due à des problèmes de personnel imprévus en raison de la COVID-19, et qui étaient hors du contrôle de la compagnie aérienne. Air Canada lui a offert un bon de 100 $ pour un prochain vol.

C’est une véritable gifle, a déclaré M. Cohen, qui soutient que les problèmes de personnel sont du ressort de la compagnie aérienne.

« Ils font tout pour ne pas indemniser leurs passagers et essayer d’économiser de l’argent. C’est tout simplement inacceptable. »— Une citation de  Joshua Cohen, voyageur

Responsabiliser les compagnies aériennes

WestJet et Air Canada ont refusé de commenter les cas particuliers évoqués plus haut. Les deux compagnies aériennes ont déclaré qu’elles respectent le Règlement sur la protection des passagers aériens du Canada et qu’elles opèrent actuellement dans un environnement difficile alors que l’industrie du voyage se redresse.

Cette semaine, l’Office des transports du Canada a obligé WestJet à payer une indemnité de 1000 $ à un passager après un retard de 21 heures, alors que la compagnie aérienne plaidait que le manque de main-d’œuvre causait un risque pour la sécurité.

Or, l’Office a conclu que les pénuries d’équipages sont généralement sous le contrôle de la compagnie aérienne et que WestJet n’a pas suffisamment établi que l’annulation du vol était inévitable malgré une planification adéquate.

Cette jurisprudence constitue une lueur d’espoir pour la famille Aalgaard et pour Mme DeMelo et M. Cohen, qui comptent porter leur refus d’indemnisation en appel.

Avec Radio-Canada avec les informations de Sophia Harris de CBC

La Chine réduit de moitié la quarantaine pour les arrivées de l’étranger

juin 28, 2022
La Chine reduit de moitie la quarantaine pour les arrivees de l'etranger
La Chine réduit de moitié la quarantaine pour les arrivées de l’étranger© AFP/Archives/Leo RAMIREZ

La Chine a réduit mardi de moitié la durée de la quarantaine obligatoire pour les voyageurs arrivant en Chine, un assouplissement majeur des restrictions d’entrée imposées par ce pays qui suit depuis le début de la pandémie une stricte politique sanitaire, que Pékin a toutefois minimisé en évoquant un simple « ajustement ».

Première touchée par le Covid-19, la Chine a fermé dès mars 2020 ses frontières aux voyageurs étrangers pour se prémunir contre de nouvelles infections, au moment où le virus se propageait dans le reste du monde. La Chine avait parallèlement fortement réduit le nombre de vols en provenance de l’étranger.

Pour décourager le retour de ses ressortissants, Pékin imposait depuis plus de deux ans une quarantaine longue et coûteuse à l’hôtel ou dans un centre dédié.

En vertu d’une nouvelle directive dévoilée mardi, la quarantaine à l’arrivée en Chine est réduite à 10 jours, contre 21 initialement.

Les passagers arrivant en Chine devront rester sept jours à l’hôtel puis respecter trois jours d’observation à domicile, a précisé le ministère de la Santé.

Il ne s’agit « absolument pas d’un assouplissement » de la politique sanitaire dite de zéro Covid mais d’un « ajustement », a averti un responsable, Lei Zhenglong.

Fermement défendue par le président chinois Xi Jinping, la stratégie zéro Covid consiste en des confinements, des quarantaines à l’arrivée sur le territoire, l’isolement des personnes contaminées et à la quasi-fermeture des frontières.

Assouplissement très progressif

Les nouvelles mesures ont été perçues par les marchés comme un signal positif pour une économie éprouvée par les mesures sanitaires qui pénalise échanges humains et chaîne d’approvisionnement.

Les Bourses de Hong Kong et Shanghai ont terminé mardi en hausse de près de 1 %.

Les autorités sanitaires locales de Pékin et Canton ont toutefois indiqué à l’AFP n’avoir reçu pour l’heure aucune instruction pour réduire la durée des quarantaines pour les vols internationaux.

Depuis avril, un nombre croissant de villes pilotes avait déjà réduit à dix jours la quarantaine pour les arrivées de l’étranger.

« De longues quarantaines ne sont plus nécessaires », la période d’incubation pour la souche Omicron du coronavirus étant plus courte, relève Yanzhong Huang, spécialiste de santé publique au Council on Foreign Relations, un cercle de réflexion américain.

L’essentiel des retours en Chine concerne des ressortissants chinois.

Mais ces derniers mois, le pays autorise de nouveau au compte-goutte un certain nombre d’étrangers à revenir en Chine, à l’exception notable des touristes.

Les étudiants en provenance de plusieurs pays, dont l’Inde et le Pakistan, peuvent ainsi prétendre à un visa pour la première fois depuis le début de la pandémie.

Crainte d’un rebond

Mais les vols internationaux restent rares, très onéreux et sont fréquemment annulés, Pékin appliquant des pénalités lorsqu’un certain nombre de passagers sont testés positifs sur des liaisons.

Vendredi, l’aviation civile chinoise a indiqué être en discussion avec un certain nombre de pays pour augmenter progressivement les liaisons avec la Chine.

La plupart des analystes doutent cependant que des changements majeurs surviennent à court terme.

En fin d’année doit en effet se tenir en Chine le 20e Congrès du Parti communiste chinois (PCC), au cours duquel le président Xi Jinping devrait obtenir un troisième mandat à la tête du pays.

A l’approche de cet événement considéré comme sensible pour le pouvoir, les autorités veulent éviter tout regain épidémique.

Pour prévenir tout risque, la Chine a déjà fortement restreint les départs à l’étranger de ses ressortissants. Les voyages non essentiels ne sont pas autorisés et la plupart des renouvellements de passeport pour les Chinois ont été suspendus.

Alors que des voix plaident ces derniers mois pour un assouplissement des restrictions sanitaires, le président Xi Jinping insiste pour poursuivre la politique zéro Covid.

Par Le Point avec AFP

Un Boeing 737 transportant 132 personnes s’écrase en Chine

mars 21, 2022

Le dernier accident d’avion majeur en Chine remontait à août 2010 et avait fait près de 50 morts. Photo : Getty Images/Johannes EiseleI

Un Boeing-737 avec 132 personnes à bord s’est écrasé lundi dans le Sud de la Chine après une chute brutale de 8000 mètres, un accident d’avion qui pourrait s’avérer le plus meurtrier dans ce pays depuis 1994.

Aucun bilan des victimes n’avait été publié lundi soir heure de Pékin plus de six heures après la catastrophe qui a suscité une réaction à chaud du président Xi Jinping, inhabituelle pour un dirigeant chinois.

Mais à l’examen des données de l’accident, il semblait peu probable que quiconque ait pu en réchapper vivant.

Dans un communiqué, la compagnie aérienne, China Eastern Airlines, a rendu hommage aux morts de la catastrophe.

Selon le site spécialisé FlightRadar24, l’appareil a perdu en l’espace de trois minutes près de 26 000 pieds avant de disparaître des écrans radars après 14 h 22 (heure locale).

Le vol MU5735 de la compagnie China Eastern Airlines avait décollé peu après 13 h (heure locale) de la métropole de Kunming. Il avait pour destination Canton, à quelque 1300 km.

Le 737-800, qui transportait 123 passagers et 9 membres d’équipage, a perdu le contact au-dessus de la ville de Wuzhou dans la région montagneuse du Guangxi, a indiqué l’administration chinoise de l’aviation civile (CAAC).

L’avion a été pulvérisé, a raconté un riverain à un média local.

L’accident a provoqué un incendie dans la montagne, a indiqué la télévision publique CCTV, qui a diffusé des images des pompiers se dirigeant vers le site de l’accident à travers une zone montagneuse et arborée. Les secours ont éteint les flammes.

Des équipes de sauveteurs ont été dépêchées sur les lieux de l’écrasement qui s’est produit dans une zone boisée, à flanc de montagne. Photo : AP

Tous les habitants ont pris l’initiative d’aider les secours. Tout le monde s’est rendu dans la montagne, a déclaré par téléphone à l’AFP une commerçante du nom de Tang Min, installée à environ quatre kilomètres du lieu de l’impact.

Le président Xi Jinping s’est dit sous le choc après l’accident, a rapporté l’agence Chine nouvelle. L’homme fort de Pékin a appelé à déterminer au plus vite les causes de l’accident.

Depuis les États-Unis, Boeing a dit s’efforcer de réunir davantage d’informations.

Selon le média financier Yicai, China Eastern a décidé sans attendre les résultats de l’enquête de suspendre tous ses 737-800 à compter de mardi. La compagnie n’était pas joignable pour commenter ces informations.

Les accidents d’avion sont relativement rares en Chine, un pays où le trafic aérien s’est considérablement développé ces dernières décennies et où les mesures de sécurité sont généralement strictes.

Le dernier accident majeur dans le pays remontait à août 2010. Un vol de la compagnie chinoise Henan Airlines s’était alors écrasé dans le nord-est du pays et avait fait une quarantaine de morts.

Le bilan le plus lourd pour un vol commercial date de 1994. Un Tupolev 154 de China Northwest Airlines s’était écrasé peu après son décollage de Xi’an (Nord), tuant les 160 personnes à bord.

De très nombreux passagers chinois avaient par ailleurs péri en mars 2014 lors de la disparition énigmatique du vol MH370 de la Malaysian Airlines, à destination de Pékin.

Les avions Boeing 737 MAX ont été impliqués dans plusieurs écrasements dans le monde ces dernières années. Photo : Ben Nelms/CBC / Ben NelmsL

La catastrophe aérienne de lundi est un nouveau coup dur pour Boeing en Chine.

En mars 2019, le pays avait été le tout premier au monde à ordonner à ses compagnies de suspendre les vols des appareils 737 MAX pour des raisons de sécurité.

L’annonce avait fait suite à deux accidents en quelques mois à l’étranger, qui avaient fait 346 morts.

Près de trois ans après ces déboires, le régulateur chinois avait finalement levé en décembre dernier son interdiction de vol pour le Boeing 737 MAX. On ignore si ces appareils ont à nouveau repris leurs vols commerciaux en Chine.

Cette décision était très attendue par Boeing, dont la Chine est un important marché.

Le régulateur conditionnait notamment le retour du 737 MAX dans le ciel chinois à des modifications techniques sur les avions, afin de garantir la sécurité des vols.

La Chine a été le dernier grand pays à lever l’interdiction de vol pour cet appareil.

Par Radio-Canada avec Agence France-Presse

Congo: Gérée par les Francs-maçons, Océan du Nord sacrifie les passagers et récompense financièrement ces chauffeurs Kamikazes

janvier 31, 2022

Les accidents récurrents des véhicules de la société de transport interurbain Océan du nord ne laissent pas indifférents la radio trottoir Congolaise qui est la plus puissante. Suite aux accidents mortels de Tao Tao et Makoua, des langues se délient même au sein de la dite société. On apprend que cette société est sous la gestion d’une équipe maçonnique lié directement à quelques caciques du pouvoir qui exigent des sacrifices de sang de leurs passagers.

Il fut une époque au Congo où les sacrifices humains dans la sorcellerie ne s’arrêtaient qu’au sein des familles. Mais avec l’arrivée de la franc-maçonnerie, les sorciers sortent de leur famille et s’attaquent déjà aux inconnus. Dans les quartiers, il n’est plus anodin qu’un voisin soit soupçonné d’ensorceler le quartier.

Les franc-maçons Congolais de la Grande Loge de Sassou-Okemba sacrifient des innocents captés avec des propositions alléchantes financières. Ce sont aussi eux qui sont derrière les accidents des bus de la société Océan du Nord.

Pour la bonne marche de leurs affaires et surtout de leur temple maçonnique, ils ont besoin du sang humain de leurs passagers. Tous les chauffeurs des bus victimes d’un accident témoignent n’avoir pas compris les réelles causes de leur erreur. En réalité, ils sont souvent possédés par les francs-maçons qui les gèrent pour causer ces accidents mortels.

Une source interne à cette société remarque que tous les chauffeurs impliqués dans un accident mortel ne sont jamais licenciés, mais bien au contraire récompensés financièrement.Après l’accident mortel de Tao Tao près de Dolisie, tous les blessés admis provisoirement à l’hôtel de cette ville ont été abandonnés à leur sort par Océan du Nord dans le seul but de les voir mourir et servir de sacrifices.

Sinon comment comprendre qu’aucune sanction ne soit prise contre Océan du Nord qui ne fait qu’endeuiller les citoyens. Tout simplement parce que ce sont les francs-maçons du pouvoir qui tirent les ficelles de ses morts.

Avec Sacer-infos par Stany Frank

Congo/Covid-19 : le coût du test PCR à Maya-Maya fait grincer les dents

décembre 11, 2021

L’une des mesures prises par la Coordination nationale de gestion de la pandémie de covid-19 pour contrer sa propagation et ses variants, le test PCR exigé à tous les passagers entrant et sortant du Congo cause frustration et indignation chez les voyageurs. Ils pointent son coût jugé très élevé à l’aéroport Maya-Maya, contrairement au prix pratiqué par le Laboratoire national.

Un test PCR du Laboratoire DEL Bio/ DR

« (…) Il est fait obligation de présenter un test-RT-PCR à tous les passagers en provenance de l’étranger ou en partance du pays », peut-on lire dans le communiqué de la Coordination nationale de gestion de la pandémie de coronavirus lors de sa 29e réunion tenue le 30 octobre dernier.

Suivie d’effet aussitôt son annonce, cette mesure qui s’applique aussi bien en Afrique qu’ailleurs fait jazzer, pour la simple raison qu’elle s’apparente, pour nombre des voyageurs, à de l’arnaque, notamment au niveau de l’aéroport Maya-Maya où sa délivrance est assujettie au paiement de 40 000 FCFA chez le privé DEL Bio, alors qu’il est de moitié dans les services publics.

Préoccupante, la situation a fait réagir les députés qui ont interpellé, sans suite à ce jour, le gouvernement auprès de qui ils souhaitaient voir statuer sur le sujet afin, avaient-ils dit, d’harmoniser les tarifs dans les différentes structures dédiées. Ce qui éviterait, faisaient entendre les députes, une « grogne sociale ».

« Pendant que le pays fait face à la pandémie de covid-19, pour quelles raisons doit-on imposer aux Congolais des tests PCR à des prix élevés ? », s’interrogeait un député lors d’une séance des questions orales avec débat au gouvernement.

Exprimant, à l’occasion, son mécontentement, il en appelait les autorités sanitaires à revoir à la baisse les prix fixés, à rendre gratuit le test PCR, au mieux de délocaliser les services du Laboratoire national dans les aéroports, en lieu et place des services privés qui ne semblent pas tenir compte de la situation financière difficile que connaît le pays, avec lui l’ensemble de la population.  

« Pendant que le pays fait face à la pandémie de covid-19, pour quelles raisons doit-on imposer aux Congolais des tests PCR à des prix élevés ? », se demandaient les députés qui proposaient l’affectation des structures du Laboratoire national à ces points stratégiques afin que ce prix soit revu à la baisse.

L’avis des parlementaires est partagé aussi bien par des partis politiques, à l’instar de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads), que par des citoyens lambda, notamment ceux qui voyagent ou envisagent voyager

Dans la déclaration rendue publique le 8 novembre par son porte-parole, Sidoine Romaric Moukoukou, l’Upads estimait que la pandémie de covid-19 étant devenue une question de santé publique et devrait en réalité bénéficier de la gratuité des soins et autres interventions médicales comme l’est le VIH/sida.

Du côté de la population, notamment les voyageurs, aussi bien étrangers que Congolais en partance ou en provenance du pays, l’indignation est totale concernant les coûts du test PCR, surtout pour ceux voyageant en famille. Ceux-ci en appellent également le gouvernement à décentraliser les services du Laboratoire national où l’attente est très longue.

« On se rend compte que rien n’est gratuit dans cette affaire. Débourser 20 ou 40 000 FCFA, c’est énorme pour un document qui ne sert que 72 h. En plus, je me pose la question de savoir où va cette masse d’argent qui rentre au laboratoire alors que le personnel cumule des arriérés de salaires impayés », s’est indigné un passager à l’aéroport de Maya-Maya.

De leur côté, les agents non vaccinés de la Fonction publique jugent impopulaire l’obligation qui leur est faite de présenter, chaque semaine, un test PCR dont le coût est très élevé.

A ce jour, la coordination qui a de nouveau reconduit l’exigence de la présentation, à la frontière, d’un test RT-PCR négatif de moins de 72h au plus pour tous les passagers au départ et à l’entrée du Congo, ne s’est pas officiellement prononcé sur cette question

Avec Adiac-Congo par .Guy-Gervais Kitina

Attaque dans un train à Tokyo: 17 blessés, un suspect arrêté

octobre 31, 2021
Attaque dans un train a Tokyo: 17 blesses, un suspect arrete
Attaque dans un train à Tokyo: 17 blessés, un suspect arrêté© JIJI PRESS/AFP/STR

Un homme a été arrêté après avoir attaqué dimanche des passagers dans un train à Tokyo avec un couteau et avoir déclenché un incendie à bord, ont annoncé des médias locaux faisant état de 17 blessés, dont un grave.

Une vidéo filmée à bord et publiée sur Twitter a montré des passagers paniqués courant dans le train, fuyant des flammes et de la fumée envahissant des wagons.

Une autre vidéo filmait des passagers en train d’évacuer par des fenêtres le train de la ligne Keio immobilisé dans une station de la banlieue ouest de la capitale japonaise.

L’agence de presse Kyodo a donné un bilan de 15 blessés, tandis que la chaîne de télévision publique NHK faisait état de 17 blessés, dont un grave, un homme d’une soixantaine d’années.

L’agresseur présumé, qui serait âgé d’une vingtaine d’années, a attaqué des personnes avec un couteau et allumé un incendie en répandant dans le train en liquide non identifié, selon des médias. Il aurait été arrêté pour tentative de meurtre.

Sollicitée par l’AFP, la police a décliné tout commentaire, et la compagnie ferroviaire Keio a déclaré qu' »un incident impliquant des blessés » s’était produit peu avant 20H00 (11H00 GMT) près de Kokuryo, dans la banlieue ouest de Tokyo.

Halloween et élections

« D’abord j’ai cru que c’était un événement lié à Halloween. Mais j’ai fui quand un homme armé d’un long couteau est entré » a déclaré à l’AFP un passager qui s’en est sorti indemne.

L’assaillant a commis ses actes sans montrer la moindre émotion, « juste mécaniquement », a dit une passagère, ajoutant: « Je pense que ça a fait peur à tout le monde ».

Aussitôt après l’attaque, des dizaines de pompiers et de policiers se sont rendus sur place.

L’attaque est survenue au moment où les bureaux de vote fermaient dans le pays qui organisait dimanche des élections législatives, et aussi en pleine fête de Halloween, très populaire dans l’archipel nippon.

Les agressions sont rares au Japon, où la législation sur les armes à feu est par ailleurs extrêmement stricte.

Cependant en août, deux autres attaques ont eu lieu dans les transports publics de Tokyo.

Début août, alors que se tenaient les Jeux olympiques dans la capitale japonaise, une attaque au couteau à bord d’un autre train de banlieue avait fait dix blessés.

Puis le 24 août, deux personnes avaient subi des brûlures à l’acide sulfurique dans une station de métro de la capitale.

Dans les deux cas, les suspects, des Japonais, avaient été arrêtés peu après.

Par Le Point avec AFP