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Décès du Français Joël Robuchon, le chef le plus étoilé du monde

août 6, 2018

Le chef français Joël Robuchon, le 14 janvier 2016 à l’Hôtel de Ville de Paris / © AFP/Archives / FRANCOIS GUILLOT

Chef le plus étoilé au monde, désigné « cuisinier du siècle » en 1990, Joël Robuchon est décédé lundi à l’âge de 73 ans, quelques mois après la disparition d’un autre monument de la gastronomie, Paul Bocuse.

Le grand chef français a succombé des suites d’un cancer du pancréas à Genève, ville où il prévoyait d’ouvrir un restaurant, a-t-on appris auprès de son ami, le critique gastronomique Gilles Pudlowski, confirmant une information du Figaro.

« C’est à la fois un génie, et aussi un mec qui faisait génialement des choses simples. Il a osé cuisiner des choses qui n’étaient pas considérées comme nobles », notamment sa fameuse purée de pommes de terre, a souligné M. Pudlowski au sujet du chef, également connu par ses émissions à la télévision.

« Ses étoiles brillent de tous leurs feux », a souligné Emmanuel Macron. Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a salué un « chef visionnaire » qui a « fait rayonner la gastronomie française » de Paris à Shanghaï.

Le chef détenteur d’un record absolu d’étoiles au Michelin (32 au sommet de sa carrière, 24 à sa mort), qui était resté très discret sur sa maladie, était à la tête d’un empire de 26 établissements dans le monde.

Cette star de la gastronomie, qui préférait se vêtir de noir plutôt qu’en blanc pour cuisiner, laisse orphelin le monde des fins gourmets, déjà touché en début d’année par le décès de Paul Bocuse et celui en juin de l’Américain Anthony Bourdain, visage de la gastronomie universelle.

– « Il a révolutionné la cuisine » –

« Merci chef », a écrit sur Instagram le chef britannique Gordon Ramsay, une célébrité du monde gastronomique formée par Robuchon, tandis que la chef étoilée Anne-Sophie Pic a salué « un des maîtres incontestés de la gastronomie mondiale ».

Les restaurants de Joël Robuchon / © AFP / Maryam EL HAMOUCHI

Détenteur de trois étoiles, le chef Marc Veyrat n’a pas tari d’éloges: « C’était un modèle. C’est quelqu’un qui nous a tracé un sillon éternel », a-t-il dit à l’AFP.

« Il a été l’homme le plus créatif du 21e siècle (…) il a révolutionné la cuisine », a-t-il ajouté, en référence à l’un des pionniers de la nouvelle cuisine –mouvement lancé en France en 1973.

« Il a fait partie de ceux qui ont réveillé toutes les cuisines dans le monde, on vient de perdre ce que les Japonais appellent un Dieu vivant, nous avons perdu une légende », a dit à l’AFP le chef Guy Savoy, un ami de Robuchon.

Né le 7 avril 1945, à Poitiers, fils de maçon, Joël Robuchon pensait d’abord entrer dans les ordres avant de devenir apprenti puis compagnon, une expérience dont il gardera le goût de la transmission, formant de nombreux chefs.

– La purée, son plat –

Rapidement ses qualités en cuisine font des merveilles: il est sacré Meilleur Ouvrier de France en 1976, élu « chef de l’année » en 1987 puis « cuisinier du siècle » en 1990 pour le Gault & Millau.

« Gault & Millau l’a découvert en 1983 à l’Hôtel Nikko, à l’époque il était absolument inconnu, il travaillait dans un restaurant d’hôtel pas particulièrement sexy. Il nous a fait une très forte impression, il était dans l’épure », se souvient Côme de Cherisey, à la tête du fameux guide.

Le chef étoilé Joël Robuchon est décédé à 73 ans / © AFP / -, Antoine Demaison, Guillaume Bonnet, Patrick Valasseris, Farid Addala

En 2003, Robuchon crée un nouveau concept, « L’Atelier »: le premier ouvre ses portes à Tokyo et simultanément à Paris. « L’idée m’est venue dans les bars à tapas dont j’apprécie la convivialité. Je cherchais une formule où il puisse se passer quelque chose entre les clients et les cuisiniers », expliquait le chef à l’Obs.

Le succès de cette formule, où le client voit la cuisine en train de se faire, l’a ensuite amené à décliner le concept sur tous les continents: Las Vegas en 2005, New York, Londres et Hong Kong en 2006 et Taipei en 2009… et à vivre souvent entre deux avions.

Le plat signature de ce grand chef, qui a crée un empire avec plus de 1.200 employés dans le monde et était passionné par le Japon, était pourtant sa simple purée. « Il fallait être un très grand pour se faire connaître dans le monde entier avec une purée ! Mais quelle purée! », a réagi auprès de l’AFP le chef étoilé Jean Sulpice.

Une recette riche en beurre dont il a livré les secrets à la télévision, où il a été présent, notamment avec « Bon Appétit Bien Sûr ».

Au printemps dernier, cet homme très discret sur sa vie privée fit encore une apparition dans le programme « Top chef » sur M6. Les candidats devaient le surprendre en proposant un plat à base de pommes de terre…

Romandie.com avec(©AFP / (06 août 2018 16h57)

Congo: Sassou et les Niboleks

juillet 8, 2018

 

Lumbu tia Domingo… :

 

La légende nous dit:  » les femmes du Niboland ont un coup de rein magique » mais de là à nous faire croire qu’il en est de même pour les hommes du Niboland laissez-moi en douter.

… Je veux savoir et comprendre.

… Dites à la communauté Facebook ce que TSATY MABIALA a fait ou a déjà fait pour le CONGO afin de bénéficier de tous les privilèges octroyés par le camarade SASSOU NGUESSO.

… Tenez, le nibolek TSATY en sa qualité de chef de l’opposition a un budget de 1 milliard par an pour le fonctionnement de son cabinet.

… Il a rang de ministre d’État avec un salaire de 15 millions par mois, il est député avec un salaire 7 Millions par mois, sans oublier tous les avantages en nature maison de fonction, véhicules de fonction même les femmes et Makangus de fonction. Dites-moi, de vous à moi , comment ce monsieur peut-il défendre les intérêts de l’opposition ?

… Clément MOUAMBA l’autre tocard du Niboland originaire de sibiti dans le département de la lekoumou, premier ministre de la République du Congo avec des résultats médiocres, il gagne 25 Millions par mois sans oublier le budget de fonctionnement de son cabinet et surtout celui de toute une nation, je vous fais grâce de tous les autres avantages en nature.

… Ce cancre nibolek a échoué sur toute la ligne.

…Arrivé au pouvoir en juin 2016 avec pour mission de rétablir les comptes de l’état, deux ans après il court toujours derrière le FMI, aucune réforme structurelle d’envergure engagée mais il est maintenu à ce poste parce qu’il originaire du Niboland.

… Rigobert Maboundou un autre nibolek, ancien Ministre de la pêche et de l’agriculture de SASSOU NGUESSO, actuel directeur de cabinet du premier ministre MOUAMBA avec rang de ministre d’État avec un salaire de 15 Millions par mois ,  inutile de vous rappeler que le premier ministre et son directeur de cabinet sont des Niboleks.

… Le sieur Maboundou Rigobert est mouillé dans un détournement de fonds publics à hauteur de 114 Milliards, mais il n’est pas inquiété,  bien au contraire renforcé à son poste par SASSOU et MOUAMBA le piètre premier ministre que le Congo n’ait jamais connu hormis l’autre cancre Yhombi Opango sous le règne d’un autre nibolek Pascal LISSOUBA.

… Thierry Moungala, l’autre nibolek de la Lekoumou ancien collaborateur du très célèbre premier ministre André Milongo mort dans les conditions douteuses dont les investigations susciteront l’apport oh combien précieux du grand pornographe des réseaux sociaux, ce dernier est ministre de SASSOU aux résultats inconnus et surtout après ses escapades sur Facebook, SASSOU lui réitère sa confiance dans un gouvernement des échoués.

… Doukaga, ministre de la jeunesse du gouvernement MOUAMBA, cette jeune femme aussi originaire du Niboland qui doit sa place dans le gouvernement pour soit disant une partie de jambes en l’air dans le clan dont les résultats dans son ministère traînent mais maintenue dans le gouvernement des cancres car originaire du Niboland.

… Au finish on a le droit de se poser des questions légitimes; autant les Mbochis ont ruinés ce pays, autant les NIBOLEKS n’ont rien apporté dans notre beau pays.

… LISSOUBA originaire du Niboland arrive au pouvoir en 1992 entouré de Marc Mapingou qui fut son directeur de campagne, entouré de MUNARI la très célèbre et sexy directrice de cabinet de LISSOUBA, entouré de TSATY MABIALA alors ministre de la défense, entouré de Koukebene alors ministre du pétrole congolais, entouré de Moungounga Nguila alors ministre de l’économie et des finances, entouré de MBERI Martin ministre de LISSOUBA, tous originaires du Niboland pour un résultat médiocre, ils n’ont pas réussi à dresser un seul mur d’école, au contraire c’est sous ce règne nous avions connu les événements honteux de 1993 contre les populations originaires du POOL, on oublie pas lorsque Yhombi alors Premier ministre de LISSOUBA dressa ses chars pour détruire les quartiers Sud de Brazzaville sous la direction du chef d’État-major Mabika lui aussi originaire du Niboland

… Plus tribal que les NIBOLEKS tu meurs.

… Les faits sont sous vos yeux.

… Et vous voulez que demain qu’on vous donne les rênes de ce pays?

… Cette vieille génération doit disparaître, nous avons besoin d’un souffle nouveau.

… Celui qui veut la bagarre, je suis au terrain à Aulnay sous-bois, venez seulement, j’ai des chats avec moi.

 

Congomfoa.com avec congonewsbzv.fr par Brice Landry Decaux 8 juillet 2018 à 12:58

Israël: l’Ouganda « envisage » d’accueillir des migrants africains

avril 13, 2018

Kampala – L’Ouganda « envisage » d’accueillir sur son sol quelque 500 migrants érythréens et soudanais en situation irrégulière en Israël, et que l’Etat hébreu entend expulser, a assuré vendredi le secrétaire d’Etat ougandais en charge des Réfugiés.

« Le gouvernement (…) envisage positivement la requête » israélienne d’accueillir ces migrants, a déclaré le secrétaire d’Etat Musa Ecweru, après plusieurs mois durant lesquels son pays a démenti tout accord sur la question.

M. Ecweru a assuré qu’Israël ne payera pas l’Ouganda pour accueillir ces migrants, assurant que les motivations ougandaises sont « purement humanitaires », et que les migrants ne seraient pas déportés de force.

Le gouvernement de Benjamin Netanyahu, le plus à droite de l’histoire d’Israël, veut expulser des milliers d’Erythréens et de Soudanais entrés illégalement dans le pays et qui n’ont pas de demande d’asile en cours d’instruction. Le gouvernement leur propose de partir « volontairement » avec une somme de 3.500 dollars (2.800 euros), sous peine d’être arrêtés et détenus jusqu’à ce qu’ils acceptent de quitter le pays.

Les autorités n’ont toutefois pas indiqué vers quels pays les migrants pourraient être expulsés, sachant qu’Israël reconnaît tacitement qu’ils ne peuvent être renvoyés au Soudan ou en Erythrée sans mettre leur vie en danger.

Des ONG israéliennes assurent depuis plusieurs mois que des accords ont été passés avec l’Ouganda et le Rwanda, ce que les intéressés ont démenti à plusieurs reprises.

Le plan d’expulsion du gouvernement israélien a suscité de nombreuses critiques, notamment du Haut-Commissariat aux réfugiés de l’ONU, mais aussi en Israël de certains survivants de la Shoah et d’une partie de la société civile.

Début avril, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait accepté d’annuler ce programme d’expulsions, assurant qu’un accord avec l’ONU allait permettre de transférer les migrants concernés vers « des pays développés comme le Canada, l’Allemagne ou l’Italie ». Mais M. Netanyahu avait fait volte-face quelques heures plus tard, et annulé l’accord avec l’ONU.

Selon les autorités israéliennes, 42.000 migrants africains vivent actuellement en Israël. Les femmes et les enfants n’étaient pas menacés par le plan initial d’expulsions.

Ces migrants sont arrivés majoritairement après 2007, à partir du Sinaï. La frontière à l’époque poreuse avec l’Egypte a depuis été rendue quasiment hermétique. Ils se sont installés en nombre dans des quartiers pauvres de Tel-Aviv, la grande ville côtière.

Selon M. Netanyahu, ces migrants ne sont pas des réfugiés, mais des « infiltrés illégaux ».

Romandie.com avec(©AFP / 13 avril 2018 13h56)                                            

Canada: une fausse docteure de 19 ans aurait effectué des chirurgies plastiques bâclées

octobre 17, 2017
shutterstock
 

La police de Toronto a accusé une femme pour voies de faits graves pendant la fin de semaine après qu’elle se soit fait prendre à diriger une clinique de chirurgie plastique sans licence dans un sous-sol.

Jingyi Wang, 19 ans, a été arrêtée vendredi et a comparu en cour dimanche. Elle utilisait le pseudonyme Dr. Kitty et ses installations étaient situées dans le coin de Bayview Avenue et Sheppard Avenue East.

La police a été avertie de la situation lorsqu’une femme est venue la dénoncer après avoir développé une infection requérant une opération corrective par un autre chirurgien à la suite d’une opération faite par Wang.

La porte-parole de la police de Toronto, Allyson Douglas-Cook, a dit au Toronto Star que la victime avait à peu près le même âge que Wang.

La police cherche davantage de victimes

La victime a dit que les services de Wang avaient été annoncés dans un restaurant en avril 2017.

La police croit qu’il pourrait y avoir d’autres victimes. Un communiqué de presse demande à quiconque ayant de l’information à propos de la clinique sans licence à communiquer avec la police de Toronto.

Les gens peuvent appeler la police de Toronto à 416-808-3200. Ceux qui préfèrent dévoiler de l’information sous le couvert de l’anonymat peuvent appeler Crime Stoppers à 416-222-TIPS, texter TOR et leurs messages à CRIMES, ou rapporter l’information en ligne.

Huffington Post Québec par Lili Monette-Crépô

Brésil: 91 détenus s’évadent par un tunnel

Mai 25, 2017

En marge d’une mutinerie dans une prison à Alcaçuz,près de Natal, dans le nord-est du Brésil, le 21 janvier 2017 / © AFP/Archives / ANDRESSA ANHOLETE

Un groupe de 91 détenus brésiliens s’est évadé de la prison de Parnamirim, dans l’Etat de Rio Grande do Norte (Nord-est) en empruntant un tunnel de trente mètres de long, a indiqué l’agence d’État Agencia Brasil.

Neuf d’entre eux ont été capturés et les autorités locales ont déployé un important dispositif pour tenter de retrouver les 82 prisonniers encore en cavale.

Une autre évasion massive a eu lieu dans ce même État de Rio Grande do Norte en janvier, quand 56 détenus se sont enfuis de la prison d’Alcaçuz, durant une mutinerie sanglante qui a fait 26 morts entre factions rivales.

Les chiffres des services judiciaires locaux attestent que la prison de Parnamirim était largement surpeuplée, avec 589 détenus pour une capacité de 382.

La guerre sans merci entre gangs de narcotrafiquants a déclenché au début de l’année une vague de violences sans précédent dans les prisons surpeuplées et vétustes du Brésil, notamment dans la région nord, frontalière du Pérou et de la Colombie, d’où vient la plupart de l’approvisionnement en cocaïne.

Avec 622.000 détenus recensés par le ministère de la Justice fin 2014, le Brésil compte la quatrième population carcérale au monde, derrière les États-Unis, la Chine et la Russie.

Au niveau national, le taux d’occupation carcéral est de 167%, dans des conditions souvent extrêmement insalubres.

Romandie.com avec(©AFP / 25 mai 2017 23h36

Trump, de la paix au Vatican au terrorisme à l’Otan

Mai 24, 2017

Le président américain Donald Trump (c), son épouse Melania (g) et le pape François (d), le 24 mai 2017 au Vatican / © POOL/AFP / Alessandra Tarantino

Le président américain a rencontré mercredi le populaire pape François au Vatican, un face-à-face insolite conclu sur un appel à la paix, avant d’atterrir à Bruxelles pour un sommet jeudi à l’Otan, où il devrait évoquer la lutte antiterroriste.

« C’est l’honneur d’une vie de rencontrer sa sainteté le pape François. Je quitte le Vatican plus déterminé que jamais à œuvrer pour la paix dans notre monde », a twitté Donald Trump juste avant de s’envoler pour Bruxelles.

Le président américain a atterri à 16H15 (14H15 GMT) dans la capitale belge – une ville qu’il qualifia un jour de « trou à rat » – placée sous haute sécurité.

Il y rencontrera jeudi matin les dirigeants de l’Union européenne, puis participera à sa première réunion de l’Otan. Des rencontres attendues avec fébrilité par les Européens, qui espèrent qu’elles permettront de dissiper les désaccords. Ses critiques contre l’Alliance atlantique, qu’il avait jugée « obsolète » avant de se rétracter, ont semé le doute à Bruxelles.

– ‘La paix dans le monde’ –

Au Vatican, le milliardaire et le « pape des pauvres », deux hommes aux antipodes, d’abord un peu tendus, sont apparus plus à l’aise à l’issue de leur entretien d’une demi-heure dans la somptueuse bibliothèque des appartements pontificaux.

« Merci, merci, je n’oublierai pas ce que vous avez dit », a lancé Donald Trump en prenant congé de son hôte. Plus tard, en marge d’une rencontre avec le gouvernement italien, il s’est exclamé: « C’est vraiment quelqu’un! ».

Pour sa part, le Vatican n’est pas sorti d’un bref communiqué au langage très policé, évoquant des « discussions cordiales » et « la satisfaction de bonnes relations bilatérales ».

Et le pape a voulu pointer un « engagement commun en faveur de la vie et de la liberté religieuse et de conscience ».

M. Trump a autorisé des entreprises à refuser de financer la prise en charge de la contraception de leurs employés, bloqué le financement d’ONG internationales soutenant l’avortement et nommé à la Cour suprême un juge conservateur étiqueté anti-avortement.

De quoi faire plaisir à la moitié conservatrice de l’électorat catholique qui a voté pour lui, mais aussi au pape. Car malgré son image de « révolutionnaire », François reste un strict gardien de la tradition sur les questions éthiques.

Mercredi, les deux hommes ont aussi échangé sur « la promotion de la paix dans le monde », dont « le dialogue interreligieux » au Moyen-Orient.

Le Saint-Siège s’est permis seulement une vague allusion aux barrières à l’immigration, point de discorde le plus flagrant entre Trump et le pape, en souhaitant une « collaboration sereine » entre la Maison Blanche et l’Eglise catholique américaine dans son service pour la santé, l’éducation et les migrants.

De prime abord, pourtant, les sujets de dissension sont innombrables.

Le pape, pourfendeur de la prolifération des armes et du libéralisme qui exclut les plus faibles, a-t-il évoqué les contrats de 110 milliards de dollars de vente d’armement signés samedi à Ryad ou les coupes budgétaires prévues aux Etats-Unis dans les programmes sociaux ? Ou encore la question du changement climatique ? Mystère.

Le président républicain a offert au pape les cinq livres écrits par Martin Luther King, dont l’un signé de la main du prix Nobel de la paix.

François a pour sa part remis à M. Trump un médaillon symbole de paix. « Je vous le donne pour que vous soyez un instrument de paix », a-t-il expliqué.

– Les Européens dans l’expectative –

Immédiatement après la rencontre, François est allé tenir sa traditionnelle audience hebdomadaire du mercredi, sans faire aucune allusion à son rendez-vous matinal.

M. Trump a pour sa part eu le privilège d’une visite privée de la chapelle Sixtine et de la célèbre basilique, chef-d’oeuvre de Michel-Ange et du Bernin.

Avec ce rendez-vous, le président américain clôture son tour des trois grandes religions monothéistes, après un discours sur l’islam en Arabie saoudite et une visite au mur des Lamentations à Jérusalem.

A Bruxelles, où il doit passer une trentaine d’heures, il enchaînera les tête-à-tête avec les dirigeants européens, notamment le président du Conseil européen, Donald Tusk, le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, et le nouveau président français Emmanuel Macron.

Jeudi près-midi, il est attendu par les 27 autres chefs d’Etat et de gouvernement de l’Otan, institution que M. Trump a sévèrement critiquée, au nouveau siège de l’Alliance atlantique.

Ses alliés attendent de ce sommet qu’il soit l’occasion pour lui de leur assurer l’engagement sans faille des Etats-Unis en faveur de la sécurité de l’espace euro-atlantique.

Romandie.com avec(©AFP / 24 mai 2017 17h11)                

La Chine, nid d’espions? Comment Pékin veut contrer la CIA

Mai 23, 2017

Une jeune Chinoise naïve amoureuse d’un rouquin à lunettes… qui n’est autre qu’un dangereux un espion. C’est le thème d’une BD placardée à Pékin depuis l’an dernier, symbole des efforts croissants du gouvernement contre l’espionnage, notamment américain. / © AFP / GREG BAKER

Une jeune Chinoise naïve amoureuse d’un rouquin à lunettes… qui n’est autre qu’un dangereux un espion. C’est le thème d’une BD placardée à Pékin depuis l’an dernier, symbole des efforts croissants du gouvernement contre l’espionnage, notamment américain.

Si l’héroïne de la bande dessinée s’en sort avec de chaudes larmes et des remontrances de la police, les histoires peuvent se terminer plus mal. Entre fin 2010 et 2012, Pékin aurait ainsi tué ou emprisonné près de 20 agents travaillant pour la CIA, selon un article publié dimanche par le New York Times.

Un espion aurait même été abattu devant ses collègues, en forme d’avertissement aux traîtres potentiels.

Cette opération de « nettoyage » se serait déroulée durant une période sensible, à la veille de la transition politique qui a porté au pouvoir l’actuel président Xi Jinping.

Depuis, la presse officielle dénonce régulièrement l’infiltration de « forces étrangères ». Et une nouvelle loi renforce la surveillance des ONG étrangères, parfois décrites par les médias d’Etat comme d’opportunes couvertures pour les activités d’espionnage américaines.

Pour impliquer le grand public, le gouvernement – outre la BD à l’eau de rose lancée l’an passé – promet depuis avril aux Pékinois de généreuses récompenses financières pour les informateurs contribuant à démasquer un espion.

Depuis son arrivée aux affaires fin 2012, Xi Jinping « met beaucoup plus l’accent que ses prédécesseurs sur l’appareil de sécurité », observe depuis Hong Kong le pékinologue Willy Lam.

– 154 espions –

En 2015, sont ainsi tombés pour corruption deux gros poissons: le patron de l’appareil sécuritaire Zhou Yongkang et le puissant chef du contre-espionnage Ma Jian.

La CIA aurait recruté la plupart de ses informateurs durant les mandats de ces deux hommes, selon Willy Lam. « A l’époque, il était relativement facile d’acheter des promotions au sein du système et de mettre la main sur des informations sensibles à fournir ensuite aux Etats-Unis », résume le politologue.

Mais après le coup de balai orchestré par Xi Jinping, Washington « a eu davantage de difficulté à utiliser les canaux habituels pour recruter des espions », estime M. Lam.

Mais l’espionnage n’est évidemment pas à sens unique.

En 1985, l’ex-responsable chinois du renseignement Yu Qiangsheng a fait défection aux Etats-Unis, où il a dénoncé Larry Wu-Tai Chin, un agent de Pékin qui avait été pendant quatre décennies traducteur pour la CIA.

Et depuis 2000, Washington a identifié 154 espions chinois, a déclaré l’an passé David Major, un ex-agent du FBI. Un tableau accompagnant sa déposition devant une commission du Congrès américain soulignait que la moitié avait été démasqué depuis 2010, et la majorité durant la période décrite par le New York Times.

Des pirates informatiques chinois sont également soupçonnés par Washington d’avoir organisé le vol des dossiers de plus de 20 millions de fonctionnaires américains.

Faire tomber le régime

Interrogé lundi sur l’article du New York Times, le ministère chinois des Affaires étrangères a déclaré n’avoir aucun commentaire à faire sur « l’exercice normal des missions officielles des organismes chinois chargés de la sécurité ».

« Les activités de subversion constituent un volet nocif des relations sino-américaines », résume l’historien John Delury, professeur à l’Université Yonsei à Séoul.

Depuis l’arrivée au pouvoir des communistes en 1949, « de nombreuses initiatives clandestines ont été prises afin de faire tomber le régime », estime-t-il.

Une rivalité Pékin-Washington qui ne devrait pas s’apaiser de sitôt.

« L’appareil chinois chargé de la sécurité et du renseignement est énorme et a de gros moyens », souligne Paul Monk, spécialiste des services secrets de Pékin. Et pour Washington, mettre à jour ses activités est désormais « la priorité numéro un », dit-il.

Les Américains devraient bénéficier pour cela de l’apport inattendu d’un précieux transfuge. Le frère de l’ex-bras droit de l’ancien président Hu Jintao (2003-2013) a fui aux Etats-Unis. Et il se murmure qu’il aurait fourni à Washington quelques-uns des secrets d’Etat chinois les plus sensibles.

Romandie.com avec(©AFP / 23 mai 2017 17h08)                

Arabie Saoudite: A Ryad, Trump appelle les musulmans à se mobiliser contre l’extrémisme

Mai 21, 2017

Le président américain Donald Trump, devant les représentants d’une cinquantaine de pays musulmans, le 21 mai à Ryad / © AFP / MANDEL NGAN

Le président américain Donald Trump a appelé dimanche en Arabie saoudite les pays musulmans à lutter avec détermination contre l’extrémisme, voyant dans la lutte contre le terrorisme une bataille entre « le bien et le mal ».

Dans un discours très attendu prononcé à Ryad devant les représentants d’une cinquantaine de pays musulmans, M. Trump s’en est violemment pris à l’Iran accusé de « soutenir le terrorisme », à la grande satisfaction des monarchies sunnites du Golfe, dont l’Arabie saoudite, qui redoutent l’influence de leur grand rival chiite.

Se disant porteur d’un message « d’amitié, d’espoir et d’amour » du peuple américain, il a souligné la symbolique de son déplacement – son premier à l’étranger en tant que président – « au coeur du monde musulman ».

Contraste saisissant avec sa rhétorique de campagne – au cours de laquelle il avait affirmé « l’islam nous déteste » -, le magnat de l’immobilier a longuement insisté sur le fait que ce combat n’était pas « une bataille entre religions ».

« C’est une bataille entre des criminels barbares qui essaient d’anéantir la vie humaine et des gens bien de toutes religions qui cherchent à la protéger », a-t-il lancé.

Terre sacrée

« C’est une bataille entre le bien et le mal », a ajouté celui qui a été accusé d’alimenter l’islamophobie et qui, au début de sa campagne, avait proposé de fermer purement et simplement l’accès aux Etats-Unis aux musulmans.

Le président américain, dont le pays combat sans relâche depuis 2014 le groupe radical sunnite Etat islamique (EI) en Syrie et en Irak, a aussi insisté sur la nécessité pour les Etats du Proche-Orient et du Golfe de jouer un rôle plus actif dans la lutte antiterroriste.

Il a appelé les dirigeants musulmans à faire face à « la crise de l’extrémisme islamique », expression sensiblement différente de celle de « terrorisme islamique radical » qu’il avait largement utilisée jusqu’ici mais qui avait provoqué des grincements de dents dans le monde musulman.

Preuve des débats qui traversent son équipe sur cette question sensible, il s’est au dernier moment écarté des extraits qui avait été diffusés à l’avance par la Maison Blanche.

M. Trump a exhorté les dirigeants musulmans à n’offrir aucun « refuge » aux terroristes, à les « chasser » de leurs communautés et de leurs lieux de culte.

« L’Amérique est prête à être à vos côtés (…) mais les pays du Proche-Orient ne peuvent attendre que la puissance américaine écrase l’ennemi pour eux », a-t-il insisté.

« Le chemin vers la paix commence ici, sur cette terre ancienne, cette terre sacrée », où se trouvent des lieux saints de l’islam (La Mecque et Médine), a-t-il encore dit.

Soulignant que peu de nations avait été épargnées par le terrorisme, l’ex-homme d’affaires de New York a évoqué « les atrocités » du 11-Septembre, mais aussi toutes les victimes en Europe, en Afrique ou Asie. Mais il aussi appelé à ne jamais oublier que « 95% » des victimes sont des musulmans.

Isoler’ l’Iran –

Comme c’est le cas depuis son arrivée au pouvoir, Donald Trump s’est gardé de toute critique sur la question des droits de l’Homme, devant un parterre de dirigeants dont nombre d’entre eux sont régulièrement montrés du doigt par les organisations internationales.

Revendiquant un contraste marqué avec son prédécesseur démocrate Barack Obama sur ce thème, M. Trump assure qu’il préfère agir dans la discrétion, gage, selon lui, d’une plus grande efficacité.

« Nous ne sommes pas ici pour donner des leçons, nous ne sommes pas ici pour dire aux autres comment vivre », a-t-il affirmé.

« Un discours ne peut peser plus que des années de rhétorique anti-musulmans », a réagi le Council on American-Islamic Relations, réclamant au président républicain « de nouvelles politiques et des actes concrets ».

Sur l’Iran, pays avec lequel les Etats-Unis sont en brouille depuis plusieurs décennies, M. Trump a accusé ce pays d’attiser « les feux du conflit confessionnel et du terrorisme ».

« En attendant que le régime iranien montre sa volonté d’être un partenaire dans la paix, toutes les nations (…) doivent travailler ensemble pour l’isoler », a-t-il dit.

Quelques minutes avant lui, le roi Salmane d’Arabie saoudite s’était livré à une attaque en règle contre l’Iran qu’il a qualifié de « fer de lance du terrorisme mondial ».

Les actions de Téhéran expliquent clairement « pourquoi l’Iran n’est pas présent ici aujourd’hui » au sommet, a déclaré plus tard le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson.

Le président américain a multiplié dimanche les rencontres avec des dirigeants de la région, dont ceux des monarchies du Golfe et son homologue égyptien Abdel Fattah al-Sissi.

L’accueil royal réservé à M. Trump en Arabie saoudite, où il est venu avec son épouse Melania, sa fille Ivanka et le mari de cette dernière Jared Kushner, contraste avec la tempête politique à Washington marquée par des révélations accablantes sur des liens entre la garde rapprochée du président américain et la Russie.

M. Trump devait rejoindre lundi matin Israël, deuxième étape d’un voyage qui le mènera aussi dans les Territoires palestiniens, au Vatican, à Bruxelles et en Sicile pour les sommets de l’Otan et du G7.

Romandie.com avec(©AFP / 21 mai 2017 19h33)                      

Suède: Bob Dylan à Stockholm pour recevoir son Nobel de littérature

avril 1, 2017

Des ouvrages consacrés au musicien américain Bob Dylan exposés le 13 octobre 2016 à Stockholm / © AFP/Archives / JONATHAN NACKSTRAND

Après des mois de suspense, Bob Dylan reçoit dans le plus grand secret ce week-end à Stockholm son Nobel de littérature des mains des académiciens suédois qui l’ont distingué, presque malgré lui, pour sa poésie.

Thomas Mann, Albert Camus, Samuel Beckett, Gabriel Garcia Marquez ou Doris Lessing: à 75 ans, le chanteur rejoint le Panthéon des hommes et des femmes de lettres canonisés par l’Académie suédoise depuis 1901.

Il doit se voir remettre son diplôme et sa médaille au cours d’une entrevue avec le jury suédois, dans un lieu et en un temps tenus strictement secrets.

Le mystère demeure entier quant à son discours de réception, qui peut aussi être une chanson. Tout lauréat doit rendre sa « leçon Nobel » dans les six mois suivant la cérémonie de remise du prix le 10 décembre, soit avant le 10 juin.

« L’Académie suédoise et Bob Dylan sont convenus de se rencontrer ce week-end. Cela se fera en petit comité et dans l’intimité, et aucun média ne sera présent; seuls Bob Dylan et des académiciens seront présents, conformément aux souhaits de Dylan », a expliqué la secrétaire perpétuelle de l’Académie suédoise, Sara Danius, sans préciser si cela aurait lieu samedi ou dimanche .

« Aucun discours Nobel ne sera prononcé. L’Académie a de bonnes raisons de penser qu’une version enregistrée (du discours) sera envoyée à une date ultérieure », a-t-elle ajouté.

Car sans leçon, pas de cachet: le chèque de huit millions de couronnes (838.000 euros) accompagnant les lauriers Nobel n’est signé et remis que si la leçon a été donnée.

– « Hippies séniles » –

Bob Dylan reçoit son prix Nobel de littérature à Stockholm / © AFP / Paul DEFOSSEUX, Sophie RAMIS

Seule certitude: Bob Dylan donne deux concerts dans la capitale suédoise, samedi et dimanche, coup d’envoi d’une tournée européenne à l’occasion de la sortie de son nouvel opus, un triple album de reprises de Frank Sinatra.

A quelques heures de sa première prestation samedi, les médias suédois, comme lassés, évoquaient à peine le cas Dylan sur leurs sites.

De l’avis des spécialistes, il ne devrait pas faire mention de son prix sur scène.

« Dès que vous voulez l’emmener dans une direction, il prend le contrepied », explique Martin Nyström, critique musical du quotidien Dagens Nyheter.

À la surprise générale – parfois teintée d’indignation -, Bob Dylan, de son vrai nom Robert Allen Zimmerman, avait été récompensé en octobre « pour avoir créé dans le cadre de la grande tradition de la musique américaine de nouveaux modes d’expression poétique », selon les attendus de l’Académie.

Premier musicien nobélisé par les sages suédois, son nom comme celui du Canadien Leonard Cohen, qui allait décéder en novembre, revenait de temps en temps dans les spéculations, sans jamais être pris au sérieux.

Là où les puristes attendaient ses compatriotes Philip Roth ou Don DeLillo, la secrétaire perpétuelle Sara Danius a âprement défendu son choix et celui de ses pairs, inscrivant la poésie chantée de Dylan dans la tradition homérienne.

Le musicien américain Bob Dylan, le 25 avril 2011 à Byron Bay en Australie / © AFP/Archives / TORSTEN BLACKWOOD

Du côté des indignés, l’Ecossais Irvine Welsh, auteur de « Trainspotting », s’était moqué d’un prix décerné par « des hippies séniles », tandis que le romancier français Pierre Assouline dénonçait un choix « affligeant ».

– « Arrogance » –

Pris à son corps défendant dans ce tumulte de louanges et de critiques, Bob Dylan a accueilli l’annonce par un silence non moins tonitruant. Au point de s’attirer les foudres d’un notable de l’Académie, Per Wästberg, qui s’était emporté contre son « arrogance ».

Le soir du banquet, le 10 décembre, c’est l’ambassadrice américaine en Suède qui a lu son discours de remerciements, dans lequel il confiait son étonnement de voir son nom aux côtés de ceux d’auteurs comme Rudyard Kipling (1907) ou Ernest Hemingway (1954).

« Ces géants de la littérature dont les oeuvres sont enseignées dans les classes, figurent dans les rayonnages des bibliothèques du monde entier et dont on parle avec tant de déférence ont toujours fait sur moi la plus profonde impression », disait-il alors.

Pour Martin Nyström, les absents n’ont pas toujours tort. À l’en croire, le natif du Minnesota (nord des Etats-Unis) passe son temps à accorder sa lyre: « Il a un emploi du temps incroyable. C’est un artiste, il écrit des livres, des textes, de la musique et il est en tournée sans arrêt avec son groupe », plaide-t-il.

Avec son folk-rock lettré, ses lunettes noires et sa voix rugueuse, Bob Dylan est passé du troubadour folk à l’aube des années 1960 à la superstar décorée en 2012 par le président américain Barack Obama.

L’homme à l’harmonica est souvent absent des grands rendez-vous où le monde entier l’espère. En 1969 déjà, jeune tête d’affiche du festival de la contre-culture organisé à Woodstock (nord-est des Etats-Unis), il avait été soudainement déprogrammé, occupé ailleurs.

Romandie.com avec(©AFP / 01 avril 2017 12h33)

Infographie : les villes où il fait bon vivre en Afrique

mars 24, 2017

Dans le centre-ville de Port-Louis, sur l’Ile Maurice, en mars 2013. © Fabien Mollon pour Jeune Afrique

Le cabinet de conseil américain Mercer a dévoilé, le 14 mars, son classement annuel des villes qui offrent la meilleure qualité de vie dans le monde. Les 231 villes citées sont rangées selon des critères aussi divers que la sécurité, l’éducation, les infrastructures, la santé publique ou encore la culture. La grande gagnante étant Vienne, en Autriche, et la dernière du tableau, Bagdad, en Irak, juste après Conakry, en Guinée.

Attention : l’étude est destinée aux entreprises et aux institutions, afin de les assister dans l’évaluation d’une juste rémunération de leurs collaborateurs à l’étranger. Autrement dit, elle est pensée par des experts occidentaux pour les expatriés occidentaux. L’Afrique attire, mais les pays les plus attrayants sur le plan économique sont aussi parfois les plus risqués ou les plus pollués… Palmarès.

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